L’Hyper U de Châteaubriant ouvrira 30 minutes plus tôt à partir du 2 décembre (archives).
À partir du lundi 2 décembre 2019, le magasin Hyper U de Châteaubriant (Loire-Atlantique), situé avenue Jean Moulin, Route de Saint-Aubin-des-Châteaux, va changer ses horaires d’ouverture. Jusqu’ici, la grande surface était ouverte du lundi au samedi, de 9 h à 19 h 30.
Dès début décembre 2019, elle sera toujours ouverte du lundi au samedi, mais cette fois-ci de 8 h 30 à 19 h 30. La grande surface ouvrira donc 30 minutes plus tôt qu’actuellement. Idéal pour faire vos courses si vous commencez à travailler à 9 h !
{Nouveaux Horaires}😃 À partir du 2 Décembre 2019, votre magasin Hyper-u Châteaubriant change ses horaires d'ouverture! Nous vous accueillerons dès 8h30 tous les matins! 😃
Effervescence dans les rues du centre-ville de Talmont-Saint-Hilaire ce mercredi matin 13 novembre. La tension était palpable également et le stationnement est interdit dans l’artère principale en raison du passage d’un convoi exceptionnel.
La police municipale ainsi que la police nationale à motos ont ouvert la voie.
Les curieux se sont pressés sur les trottoirs pour observer le convoi pendant que a circulation était arrêtée et déviée pour les automobilistes.
Après de longues minutes d’attentes, le convoi est apparu en haut de la rue Nationale en direction des Sables-d’Olonne.
Un navire baliseur de 50 tonnes
Il s’agit du « Chef de Baie », c’est son nom, un navire baliseur qui a été construit aux chantiers navals Delavergne à Avrillé.
Ce géant des mers pèse cinquante tonnes. Il mesure 7.50 mètres de large pour 25 mètres de long. Il est destiné à l’armement des Phares et balises de La Rochelle et sera mis à l’eau aux Sables-d’Olonne où il effectuera ses premiers essais.
La remorque sur lequel il est posé pour son transport est munie de 4 essieux directionnels pour aider les manœuvres ainsi que des vérins qui peuvent soulever un côté ou l’autre du bateau pour éviter les obstacles au cours de son périple routier.
Le convoi a traversé la ville avec patience, passant très près des maisons parfois. Les feux tricolores avaient été démontés hier pour l’occasion.
Cet événement a suscité la curiosité des habitants, mais aussi, mercredi oblige, de nombreux enfants qui n’ont pas manqué d’admirer ce « gros bateau ».
Le convoi est attendu cet après-midi aux Sables-d’Olonne. D’autres perturbations de circulation sont donc à prévoir sur son parcours.
Lors d’une séance de dédicaces à Ferrières-en-Bray au mois de juin 2019, Raymond Poulidor était un un homme visiblement heureux de partager sa carrière avec le public.
D’ailleurs, nombreux étaient ceux qui s’arrêtaient à son stand histoire de taller la bavette quelques instants.
Le public, c’est ma vie. Déjà coureur, le public me portait. J’ai toujours recherché le contact avec les gens. Il y a longtemps que j’ai arrêté, mais ma plus grande fierté, c’est que des jeunes me reconnaissent encore.
Sa réputation, Raymond Poulidor l’avait acquise au fil des années, en devenant aux yeux de beaucoup, l’éternel second.
L’ancien cycliste n’était pas aigir à ce sujet comme il nous ‘avait expliqué :
On oublie toutes les victoires que j’ai remportées, mais finir 2e tant de fois a fait ma renommée. J’ai terminé 2e du Tour de France sur 3 générations. Mon dernier Tour, je l’ai fait à 40 ans et j’avais fini 3e.
Les allées de Caron Chaussures, emblématique boutique de la place de l’hôtel de ville, au Havre (Seine-Maritime) ne désemplissent pas ces dernière semaines. Attirés par les pancartes annonçant la liquidation totale des stocks, les clients repartent avec deux, trois ou quatre paquets sous le bras, souhaitant « bonne retraite » au patron des lieux.
Robert Theyssier vit en effet ses derniers moments derrière son comptoir. Après 30 ans passés, avec son épouse, à la tête du magasin, il quittera son poste fin décembre 2019, date à laquelle les Chaussures Caron fermeront ses portes, faute de repreneur.
La fin d’une « très belle aventure, qui se termine sur des regrets partagés avec les clients » sourit Robert Theyssier. L’histoire avait débuté en 1941, dans le quartier du rond-point, avec un certain M. Caron qui, au moment de la Reconstruction du Havre, avait investi avec ses chaussures ces quelque 200 m2 au pied d’un immeuble Perret.
Cette aventure est donc celle de « chausseurs », titre que revendique encore Robert, même si « c’est aujourd’hui un métier qui disparaît ». Cette profession à part, il la résume en quelques mots qu’il emprunte au créateur de la marque Crestone.
C’est un métier de besogneux, à quelque niveau que ce soit.
L’autre secret de sa profession, c’est aussi celle d’un bon duo. « Le côté feeling, la mode et le choix des tendances, c’est mon épouse Annick qui gérait », confie Robert, plus à l’aise pour sa part dans la partie gestion du commerce. « Comme 80% des professionnels » estime-t-il, c’est donc en couple qu’ils ont parcouru toutes ces années les salons à Paris et en Italie pour alimenter les rayons des Chaussures Caron.
Une histoire de couple et de famille
L’histoire de la boutique est celle d’un couple, mais aussi celle d’une famille, puisque Robert et Annick l’avaient reprise en 1990 aux Gigot, les parents de Madame. Eux-même la tenaient du fondateur de l’enseigne. Malgré ces dernières années plus difficiles, Robert Theyssier assure :
Si tout s’est finalement bien passé, c’est que nous avons eu la chance d’avoir des équipes de vente très fidèles.
À la grande époque – celle où la majorité des chaussures vendues en France n’étaient pas des baskets et où l’on achetait chez Caron, deux fois l’an, la paire de chaussures de rentrée puis celle de l’été aux enfants – le magasin employait jusqu’à « cinq personnes dans les bureaux et huit vendeurs ». Certains salariés, entrés comme apprentis à 16 ans, y ont fait leur carrière jusqu’à la retraite.
« C’est le point qui me rend le plus triste dans la fermeture, assure le patron de la boutique. Ça, et les clients fidèles – et ils sont nombreux – à qui nous voulons dire un grand merci. »
Après trois mandats de maire à La Méaugon (Côtes-d’Armor), Armelle Bothorel a fait savoir à son conseil municipal mardi 12 novembre 2019 qu’elle ne se représentera pas comme tête de liste aux élections municipales de mars 2020.
Fonctionnaire à la retraite, élue en 1995 sur la liste de Michel Morvan dont elle a été l’adjointe aux affaires sociales, Armelle Bothorel a pris les rênes de la commune en 2001 pour trois mandats successifs. Elle a également présidé Saint-Brieuc Armor agglomération de 2012 à 2014 et préside depuis 5 ans l’association des maires de France 22.
Jean-Marc Labbé, actuellement conseiller délégué au développement durable, est pressenti pour lui succéder.
L’heure du choix est arrivée. Le collectif Archipel Citoyenva désigner sa tête de liste pour les élections municipales de mars 2020 à Toulouse, dimanche 17 novembre 2019.
Cinq prétendants
Mardi 12 novembre 2019, le collectif a retenu les candidatures de cinq têtes de liste potentielles :
Maxime Le Texier, membre fondateur du collectif
Antoine Maurice, conseiller municipal sortant EELV
Claire Dujardin, avocate, candidate de La France Insoumise aux dernières législatives
François Piquemal, ancien porte parole du Droit au logement (DAL) 31
Michel Kaluszynski, membre du collectif et du mouvement Bien Commun.
Romain Cujives (ex PS) ne se porte pas candidat comme il l’a annoncé à Actu Toulouse, dimanche 10 novembre.
La tête et l’ordonnancement de liste connus dimanche
Les cinq prétendants défendront leurs candidatures à l’occasion d’un grand oral, mercredi 13 novembre 2019 à partir de 19h , salle Osète.
Dans un second temps, un grand jury sélectionné parmi les membres de l’Archipel décidera lequel est le plus apte à incarner sa proposition électorales pour le scrutin des 15 et 22 mars 2020. Ce choix sera fait dimanche 17 novembre.
Dans le même temps, Archipel décidera de l’ordonnancement de la liste. Rappelons que le collectif avait procédé de manière innovante pour composer sa liste en pré-selectionnant, par un vote citoyen, 100 candidats potentiels. Une deuxième phase de consultation avait permis au collectif d’ « isoler » 70 candidatures parmi ce premier contingent, à l’issue d’un grand oral et d’un vote d’un grand jury.
Spécialiste de longs-métrages baroques, filmés à la façon d’un opéra et mettant en scène des personnages hauts en couleurs, l’octogénaire Marco Bellocchio est très certainement l’un des meilleurs cinéastes européens encore en activité.
Son dernier film, « Le Traître », visible pendant le festival italien de Cherbourg, raconte, durant cent cinquante minutes passionnantes, l’histoire du plus célèbre repenti de la mafia sicilienne.
Fresque monumentale, cette œuvre dantesque permet, de nouveau, au réalisateur transalpin de critiquer, sans complaisance, l’Histoire de son pays à travers le prisme d’un individu en proie au doute, à la suspicion puis à la paranoïa.
Une leçon de montage et de réalisation.
En essayant de s’exprimer au plus proche d’un documentaire et trouvant en son interprète principal le parfait réceptacle de ses obsessions, Bellocchio effectue avec « Le Traître » une leçon de montage et de réalisation, bref, une leçon de cinéma qu’il faut s’empresser d’aller voir et revoir.
Les Aiglons, malgré quelques absences, ont fourni un gros match dimanche 10 novembre 2019 à Caen pour remporter une précieuse victoire qui leur permet d’être seuls leaders à l’issue de cette sixième journée. Toujours en tête dans cette partie, les handballeurs de L’Aigle (Orne) ont contenu les locaux en première mi-temps (14-11) avant de s’envoler vers un large succès en seconde période grâce à une défense de fer. De bonne augure avant la réception de Bréhal, samedi, sans doute au complet.
1re F. Chemin Vert Caen 27 – CAA HB 37.
Belle victoire des filles au Chemin Vert qui leur permet dorénavant de viser la partie haute du tableau. Menant de bout en bout, les filles ont assuré un succès précieux.
– 17 M. Brassage région : Brionne 24 – CAA HB 30.
Dominateurs d’entrée de match, les jaunes se sont fait peur au milieu de la première période, passant de 8 à 5 à 8-12, encaissant donc un 7-0. Ils revenaient dans la partie avant la pause pour mener 16-14. Plus de problème en seconde période qui voyait les Aiglons s’envoler vers une première victoire dans ces brassages.
Match sérieux
– 17 F Interdép.CAA HB 40 – Saint-Sébastien 10.
Recalées en région, faute d’avoir dû rencontrer de grosses cylindrées, les Aiglonnes ont démarré de fort belle façon cette phase interdépartementale en ne faisant qu’une bouchée des valeureuses visiteuses. Un match plein, sérieux, collectif.
– 15 M. Brassage Région : Falaise 46 – CAA HB 23.
Sévère défaite des Aiglons, sans vrai gardien, qui ont tenu 20 minutes avant de s’écrouler. La seconde période fut bien longue.
– 15 F. Brassage Région : Val-de-Reuil 43 – CAA HB 15.
A 7, sans remplaçantes, les filles ont plus ou moins tenu une période (5-18) avant de laisser les locales s’envoler vers un succès écrasant.
– 11 A. CAA HB 18 – Andaines 15.
Dominés par les visiteurs dans le premier tiers-temps (6-7), les Aiglons, emmenés par Roman Viau, vont renverser la vapeur lors du deuxième, grâce à une défense de fer (16-10), et gérer leur avance lors du dernier tiers-temps pour remporter une victoire méritée face à une bonne équipe d’Andaines.
– 11B. CAA HB 13 – Ecouché 7.
Les petits Aiglons, emmenés par Arthur Recton et Victoria Sebire, ont dominé cette partie et remporté une victoire méritée.
– 9. Les jeunes pousses aiglons ont participé samedi à un regroupement à Mortagne avec le club local, Sées et Bellême.
Les rencontres de la 1B masculine et des – 13M ont été reportées à la demande des clubs de Trun et Eouché.
Prochain week-end
Au complexe sportif:
13 h 30: – 15 F contre Andaines.
15 h: – 15 M contre Blainville.
16 h 30: – 17 M contre Vikings Caen.
19 h 30: 1re filles contre Entente Guichainville/Saint Sébastien (ou dimanche).
Des militants du collectif normand Ava (Abolissons la vènerie aujourd’hui) souhaitent perturber la chasse à courre menée par l’équipage de vènerie Le Rallye de Perseigne, ce samedi 16 novembre 2019, en forêt de Perseigne, à Villaines-la-Carelle (Sarthe), entre Mamers et Alençon (Orne).
En 2018, il avait assisté à l’abattage d’un cerf, ça l’avait « plombé ».
Co-référent du collectif Ava Normandie, Fred annonce la couleur :
Nous arriverons armés d’une GoPro d’appareil photo pour montrer l’horreur de cette pratique. L’idée est de suivre toute la chasse jusqu’à son terme, jusqu’à la mise à mort de l’animal. »
« 100 % pacifiste »
Celui qui ne porte pas la chasse à courre dans son cœur aimerait voir cette « pratique d’un autre âge » disparaître, comme « c’est le cas en Angleterre » :
Ces chasseurs se prennent pour les maîtres de la forêt, ils font ce qu’ils veulent. C’est inadmissible. »
« 100 % pacifiste », Fred insiste :
Nous n’allons pas nous opposer à la chasse. Nous voulons montrer que cette pratique est complètement dépassée et criminelle. »
« Une chasse authentique »
Ce type de chasse est dénoncé par les militants de la cause animale, de plus en plus nombreux.
Christian Barluet estime en être un, « ce qui ne (l) ’empêche pas d’être chasseur ».
Le responsable de la communication de la société de vènerie de l’Orne défend bec et ongles « une chasse authentique qui mêle dressage de chiens, entraînement des chevaux et connaissance de la nature » :
Nous sommes au plus près du comportement des animaux sauvages et la chasse à courre est un acteur engagé dans l’écologie. »
« Activité méconnue »
Selon le communicant, cette activité est « peu appréciée » car elle est « méconnue » :
Les gens s’imaginent que c’est un truc de grands bourgeois, d’aristocrates. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. »
« Dans une chasse à courre, explique Christian Barluet, il existe trois étapes : la première, des gens font le bois, ils repèrent où se trouvent les animaux ; la deuxième, ces gens viennent faire un rapport sur ce qu’ils ont pu repérer ; la dernière, on choisit le lieu où on va mettre la meute de chiens (une quarantaine). »
« Mouvement populaire »
D’après ces pratiquants, l’art et la manière de chasser comptent plus que le résultat en lui-même :
Il se trouve que ce sont les chiens qui chassent, ils chassent un animal sauvage avec leur seul instinct. La prédation naturelle laisse le plus de chance à l’animal et trois fois sur quatre, l’animal sort vainqueur de la confrontation. »
« Cette confrontation est loyale », défend-il.
Contre-manifestants
Les membres d’AVA multiplient leurs actions contre la chasse à courre qu’ils dénoncent.
Sur le terrain, les veneurs se sont organisés pour contrer ces manœuvres attentatoires à la liberté républicaine. »
« Par rapport à ces provocations, nous avons mis en place une technique avec des marcheurs, équipés d’un gilet vert « J’aime la chasse », qui bloquent sans agressivité les manifestants et qui les empêchent de prendre des photos. »
Un mouvement qui prend de l’ampleur
En octobre 2017, un cerf avait été abattu dans le jardin d’une maison, provoquant l’émoi des habitants du village de Lacroix-Saint-Ouen (Oise), situé à l’orée du bois de Compiègne.
Suite à cet épisode, deux collectifs anti-chasse se sont créés, dont Ava.
Des petits groupes ont vu le jour un partout en France.
Le collectif fonctionne avec un porte-parole et des référents régionaux. Il est ouvert à tous, rappelle Fred
Les chasseurs à tir ou encore les carnivores sont les bienvenus. Nous sommes tous contre la chasse à courre qui est une barbarie. »
Les pompiers d’Alençon (Orne) sont encore sur place ce mercredi 13 novembre 2019 en début d’après-midi. Ils ont été appelés à 9h38 pour une forte odeur de brûlé dans un immeuble rue des Capucins.
Le commandant Delandre explique :
Sur place, nous n’avons rien vu. Mais nos recherches ont permis de découvrir un point chaud, entre deux cloisons… «
Des trous dans le mur ont été réalisés afin de passer une lance à haute pression, qui devrait arriver sous peu. En attendant, la vigilance et l’observation se poursuivent.
Il s’agit d’un feu de joint de dilatation. Il avance mais nous opérons une surveillance thermique tous les quart d’heure ».
Neuf sapeurs pompiers d’Alençon sont mobilisés, ainsi qu’un véhicule incendie.
Il n’y a pas eu d’évacuation. « Ce feu a pris entre trois bâtiments, vides. Seule une association se trouve à proximité ».
Pour la vingtième année consécutive, le plateau Saclay célèbre le film documentaire. Légers ou passionnants, drôles parfois, prenants souvent, les films seront diffusés dans les médiathèques de l’agglomération Paris-Saclay, de Massy, de Linas et de Villebon-sur-Yvette, comme dans le cinéma de Palaiseau.
Toutes les projections seront suivies d’un débat. Dès vendredi 15 novembre à Massy à 20h, la face cachée de l’univers des plantes sera dévoilée grâce au film de Jacques Mitschl’Esprit des plantes. Le lendemain à Linas se sera le tour des animaux de la forêt mise en lumière par Emma Baus.
Le 29 novembre, toujours à Massy, Luc Jacquet permettra aux spectateurs de découvrir la naissance d’une forêt tropicale. L’univers sera aussi représenté grâce au film documentaire Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros qui sera diffusé le 26 novembre au cinéma de Palaiseau.
Au cœur de l’actualité le documentaire sur l’intouchable Harvey Weinstein sera projeté le 24 novembre à Palaiseau, comme Female Pleasure qui retrace le parcours de cinq femmes, issues de cinq continents différents qui combattent les violences sexuelles faites aux femmes (le 30 novembre à 16h à Orsay).
Le même jour et à la même heure dans la médiathèque des Ulis, ce sera au tour de la cinéaste Tatjana Božić qui a décidé, caméra au poing, de prendre la route pour retrouver ses anciens amants et comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Enfin, avec le film Sexe sans consentement cette zone grise de la violence faite aux femmes sera abordée à Saclay le samedi 23 novembre à 16h.
« Ma candidature pour briguer un second mandat fait suite au bilan réalisé avec les élus, explique Mickaël Marquet, maire sortant de Nuillé-sur-Vicoin (Mayenne). On est arrivé à la conclusion qu’il y aurait une part d’inachevé si on ne continue pas, notamment pour l’aménagement de la place de la Mairie et la mise en valeur du bâti, église, mairie… et tout faire pour conserver les commerces. Nous avons déjà des subventions en vue sur le bâti et il ne faut pas les perdre. »
La sécurisation du stade de foot
Elue en 2014, l’équipe a réalisé le lotissement communal de Ligonnières en 2015, réhabilité les réseaux eaux pluviales et eaux usées rue de la Gabare, rue de la Mairie en 2016 ainsi que les toitures de la bibliothèque et de l’ALSH et la rénovation complète de la salle des fêtes en 2017.
L’année 2018 a été consacrée à la préparation des dossiers suivants : réhabilitation des réseaux rue du Maine, rue d’Anjou et une portion de la rue Neuve avec remise à neuf des chaussées et trottoirs, réalisés dernièrement. Pour les semaines et mois à venir, la sécurisation du stade de foot sera effective en décembre et le city stade début 2020. Des appels d’offres sont lancés pour le dôme de l’ALSH et la couverture de la salle de sport.
« Une équipe mobilisée »
« L’équipe a été très mobilisée et a bien travaillé tout en partageant divers points de vue, ce qui fait bouger les choses. Je repars avec les adjoints Katia Clément, Francine Dupé et Sylvie Ribault ainsi quedeux conseillers, Séverine Navinel et Yannick Coquelin. C’est une liste d’ouverture et les habitants tentés par l’aventure peuvent se faire connaître », indique Mickaël Marquet, qui définit les grandes lignes de ce que seront les dossiers futurs : faire du locatif puisque la demande est là, pressante.
Le lotissement de Ligonnière a 13 parcelles vendues sur les 23 et l’emprunt de 400 000 € est remboursé. Donc rien ne s’oppose à envisager du locatif sur les parcelles disponibles, tout en sachant que cette possibilité était prévue dans la seconde tranche. Autre sujet à finaliser, le domaine de La Hervetterie avec ses logements seniors et du locatif destiné aux jeunes ménages, réalisable par tranches et très proche du centre-bourg par la rue de la Mairie.
L’acquisition de jardins derrière la mairie semble actée pour récupérer des places de stationnement, voire en augmenter le nombre après la refonte de la place de la Mairie.
Mauvaise nouvelle pour les usagers de la ligne de TER qui relie Strasbourg à Lauterbourg : des travaux de maintenance perturbent la circulation des trains.
Le trafic est interrompu les jours de semaine, de 8h à 18h, à partir du lundi 18 novembre et jusqu’au vendredi 29 novembre 2019. Les trains seront cependant en partie remplacés par des cars de substitution, dont le départ se fait sur le parvis des gares concernées. En dehors de ces horaires, le trafic des trains reste habituel.
L’itinéraire et les horaires sont donc modifiés en semaine, il faut consulter les fiches horaires. Celle-ci correspond à la première semaine de travaux et celle-ci à la seconde. Il est également possible de se renseigner en gare, sur Internet ou par téléphone au 0 805 415 415.
Les travaux qui auront lieu sur cette ligne ont pour but de moderniser l’équipement ferroviaire. Quatre passages à niveau seront renouvelés entre La Wantzenau et Kilstett.
Le coût des ces travaux est estimé à 150 000€, sur les 552 millions d’euros investis par SNCF Réseau en 2019 dans la Région Grand Est.
« Il s’est passé des choses à Pont-de-l’Arche en 1869. » Ce lundi 11 novembre 2019, l’organisateur de la course de vélocipèdes a créé l’événement. Malgré le vent et les trombes de pluie, Guy Gaudy avait le sourire. Les aléas climatiques n’ont même pas effrayé le public sur le bord de la route. Beaucoup étaient sûrement venus pour rencontrer Gérard Holtz et personnaliser leur souvenir de ce moment.
Les spectateurs ont applaudi les vélocipédistes à leur arrivée sur la place Aristide Briand. L’éclaircie était la bienvenue !
Sur le boulevard de la Marne, derrière l’hôtel de ville, les coureurs ont repris leur souffle. Puis le maire Richard Jacquet (PS) a lancé le sprint final de l’étape. Sur une bonne cinquantaine de mètres, les amateurs de vieux vélos ont donné toute leur énergie pour assurer le spectacle.
50000 tours de roues
Au total, selon Guy Gaudy, les vélocipédistes ont pratiqué environ 50 000 tours de roues jusqu’à Pont-de-l’Arche.
Et il y en a qui ont du mérite, car ils roulent sur le fer. En vélocipède, les efforts comptent triple », explique-t-il.
Gérard Holtz faisait partie de ces coureurs méritants. Dans sa combinaison orange, l’ancien journaliste a pédalé en tête du sprint. Il témoigne :
Ma bande en caoutchouc a explosé sous la pluie. Je roule sur la ferraille depuis vingt kilomètres.
Ce souci technique mis à part, Gérard Holtz a foncé dans le bain de foule à l’arrivée de l’étape archépontaine. Cela lui a valu d’arriver parmi les derniers à l’hôtel de ville. Le maire y a convié les vélocipédistes à une réception. Tant que le ciel restait clément, quelques enfants essayaient de chevaucher les étranges bicycles, sous la vigilance de Guy Gaudy et ses compagnons de route.
L’historien de l’équipe de vélocipédistes, Francis Robin, a ensuite rappelé le rôle de la commune dans la course de 1869 :
Un lecteur de “L’Illustré” habitant Pont-de-l’Arche a probablement influencé le parcours en demandant de passer par sa commune plutôt que par Louviers, car la route est plus droite et moins vallonnée.
Parmi les coureurs de lundi, une femme représentait Miss America. Francis Robin raconte l’anecdote de cette héroïne du vélocipède. « Miss America a dormi ici. Elle est arrivée le soir à 11 h. Elle est arrivée le lendemain vers 6 h à Rouen. » Sur les cent partants, Miss America a fini la course à la 27e place, sur les 31 vélocipédistes arrivés dans la capitale normande.
Le petit-fils du vainqueur
Au cœur de la réception en mairie, Guy Gaudy et Gérard Holtz ont profité de l’occasion pour laisser la parole à John Moore. Le vieil homme anglais est le petit-fils du vainqueur de novembre 1869, James Moore. Il avait parcouru le Paris-Rouen en dix heures et vingt-cinq minutes. « Je vais faire Nelson Monfort », a plaisanté l’ancien commentateur du Tour de France, traduisant les propos du Britannique. Celui-ci ne cache pas son émotion, « heureux de voir la route que [son] grand-père a faite de Paris à Rouen ».
Plusieurs minutes avant de partir se restaurer, les vélocipédistes ont partagé leur « passion » et Gérard Holtz a continué à répondre aux sollicitations pour photos et dédicaces. La prochaine étape reprenait très vite en début d’après-midi. Avant de les laisser partir, Richard Jacquet a bien insisté auprès du journaliste sportif :
On accueille bien à Pont-de-l’Arche. On ne sait jamais, si vous pouvez en toucher quelques mots aux organisateurs du Tour de France.
Sûrement qu’il se passera encore des choses à Pont-de-l’Arche !
Ce lundi 11 novembre 2019, à Rodez (Aveyron) deux gendarmes du peloton motorisé de Millau ont reçu, des mains de la Préfète Catherine Sarlandie de La Robertie, la médaille de bronze d’honneur pour acte de courage et de dévouement. Le 6 août dernier, ils ont empêché un suicide sur le viaduc de Verrières.
Prise de risque
Pilote de la Mégane RS, Sébastien Renaudeau, 40 ans, est accompagné du maréchal logis chef Bernard Balagué, 53 ans. Ce 6 août 2019, ils sont alertés par le centre opérationnel. « Il y a un piéton sur le viaduc de la commune de Verrières ». Les deux hommes comprennent vite ce qu’il se passe :
C’est assez souvent qu’on a des piétons sur ce viaduc car il y a des base jumpers qui se jettent dans le vide, mais avec un parachute. Là, la personne ne se trouvait pas du côté où ils ont pour habitude de se jeter. On a vite compris, en voyant la dame sur le parapet, que c’était une personne suicidaire.
A ce moment-là, les gendarmes sont dans leur véhicule, sur l’autoroute A75. Mais le temps presse. « On n’a pas le temps de réfléchir. C’est l’instinct, c’est notre formation » affirment-ils, de concert. Le viaduc, lui, est haut de 140 mètres. Les deux hommes doivent donc prendre des risques.
On a vite mis le véhicule en sécurité, et il a fallu qu’on traverse les quatre voies de circulation pour s’approcher d’elle : on était en service de surveillance sur l’autoroute mais pas de ce côté-là.
Instaurer une confiance
Les deux gendarmes parviennent alors à établir un contact avec cette mère de famille. « C’est là, la difficulté. L’uniforme ne rassure pas toujours » poursuit le maréchal logis chef. Dialoguer, rassurer, dissuader… Plusieurs missions qui s’ajoutent les unes aux autres, dans un laps de temps extrêmement restreint.
Il faut essayer de la mettre en confiance, de lui montrer qu’on est là pour l’aider, pour engager un premier mot. Ca se traduit par notre présence. Pas trop près, mais suffisamment pour s’agripper à elle si elle commet le geste fatal. Ces gens-là sont un petit peu dans un état second, de panique et de détermination…
S’il reconnaît que ces pratiques « n’ont pas toujours marché, on a eu des cas de figure, au peloton motorisé où la personne s’est quand même jetée », Bernard Balagué a affirmé que la femme qui leur faisait face avait été « rapidement réceptive ».
Petit pas par petit pas, on s’approche d’elle, on la met en confiance. A partir du moment où on arrive à lui tenir la main, il y a ce contact qui se fait. La pression retombe. Et on la tient pour la réconforter, pour la mettre en confiance. Quand cette confiance est là, on la sort du parapet et elle reprend ses esprits. On entame une conversation, et après, elle part avec les pompiers et ça se passe beaucoup mieux.
Reconnaissance
Trois mois plus tard, les deux gendarmes ont donc été décorés. Des mains de la préfète de l’Aveyron, ils ont obtenu la médaille de bronze d’honneur pour acte de courage et de dévouement. Conducteur de la voiture le jour des faits, Sébastien Renaudeau a parlé de « fierté ».
Ce n’est pas donné à tout le monde et ce n’est pas n’importe qui qui nous la remet. C’est Madame la Préfète de l’Aveyron, représentante de l’Etat sur le département. On a la chance d’avoir une décoration. Cela vient appuyer ce réconfort personnel que l’on avait déjà pour nous. Ca valorise notre travail, on se dit que c’est une bonne chose. C’est le sentiment du devoir accompli.
De son côté, le maréchal logis chef Bernard Balagué a tenu a rappeler que « la mémoire collective a tendance à sélectionner notre travail répressif, mais notre mission, ce n’est vraiment pas que ça ». Il poursuit et conclut par des mots synonymes de message :
La mission de service public, on la connaît, on l’applique tous les jours. C’est quelque chose qui nous parle. Quand on dit service public, c’est tout le monde. On doit intervenir, agir, protéger et aider toutes les personnes. C’est surtout ça notre métier, ce n’est pas que le contrôle vitesse avec la voiture à 250 km/h sur l’autoroute. Le service public, c’est notre ADN, notre lot quotidien, on a été formés pour ça.
Yohann Nédélec, vice-président socialiste de Brest métropole chargé des transports, a réagi aux déclarations de Marc Coatanéa, tête de liste de Marchons pour Brest ! (La République en marche) aux élections municipales 2020, et son projet de trolleybus.
Et d’indiquer, dans un communiqué transmis aux médias :
Suite aux propositions pour le moins “étonnantes” de M. Coatanéa et son projet de trolleybus, il serait utile d’apporter aux usagers quelques informations utiles pour analyser cette approche farfelue :
«Bloqué dans la circulation»
Yohann Nédélec explique que «le trolleybus n’a pas la capacité d’accueil d’un tram (120 contre 200 personnes) : comment répondre alors au fort besoin de l’axe Gare – Cavale-Blanche qui passe par le dense centre-ville, la très fréquentée université et nos deux sites hospitaliers Morvan et la Cavale-Blanche ?»
Et d’ajouter :
Un trolleybus a besoin de s’accrocher à deux lignes électriques pour rouler : M. Coatanéa mesure -t-il l’impact visuel de 31 km de nouvelles lignes électriques dans Brest ? Et à certains endroits, cela représente un potentiel danger : place de la Liberté, le tram devra-t-il passer sous les lignes électriques du trolley ? M. Coatanéa abandonne l’idée d’un tram en site propre pour un trolleybus qui sera bloqué dans la circulation.
«Moins attractif que le tram»
Il poursuit : «On perdrait donc la capacité à tenir les temps de passage et l’opportunité de rénover les quartiers que l’on traverse comme cela s’est fait à Europe pour la ligne 1, comme ce qui est prévu de faire pour Bellevue avec la deuxième ligne de tram.»
Pour Yohann Nédélec, «31km de trolleybus, c’est au moins 50 rames (selon le ratio prévu pour la seconde ligne de tram) à mettre sur voie juste pour tenter d’avoir une fréquentation qui réponde aux besoins, tout en sachant que cela ne sera jamais le cas puisque le trolleybus sera pris dans la circulation, qu’il ne peut accueillir autant de passagers et que les études montrent qu’il est moins attractif qu’un tram».
Il dit s’étonner «d’ailleurs de voir un tracé qui passe par des endroits où il y a si peu de demandes que le trolleybus roulera en fait à vide !»
Et développe un autre argument : «Ajoutons que choisir un trolleybus, c’est rendre impossible la mutualisation des équipements, des pièces et des techniciens que permet la deuxième ligne de tram.»
«Sorti de son chapeau»
Le vice-président de Brest métropole conclut : «Au final, la proposition de M. Coatanéa n’est ni pragmatique, ni pertinente, ni économe :
– Elle va demander de forts investissements sous-évalués par le candidat.
– Elle ne va répondre en rien aux besoins de mobilités présents et futurs.
– Elle aura des conséquences sur le paysage et la sécurité.
– Elle abandonne la desserte de Lambézellec via les groupes scolaires de Kerichen et de La Croix-Rouge pour afficher des kilomètres sur des secteurs du port de commerce déjà desservis par le réseau de bus actuel.»
Si M. Coatanéa avait pris la peine de participer aux nombreuses réunions de concertations sur le transport public, il n’aurait sans doute pas sorti de son chapeau un concept aussi peu documenté et réaliste.
Deux hommes comparaissaient ce mercredi devant le tribunal de Laval pour une tentative de vol avec effraction en association de malfaiteurs. Ils avaient tenté de dérober une cargaison de parfum dans les locaux des Transports Bouvier à Ernée.
144 000 euros de butin
Dans la nuit du 2 au 3 février 2019, un vol est constaté chez les Transports Bouvier à Ernée. Douze palettes de parfum Giorgio Armani sont dérobées dans un camion. Ce butin représente une valeur de 144 000 euros. Le transporteur fait immédiatement installer des caméras de surveillance. La nuit suivante, le gérant de la société est réveillé par l’alarme mais c’est visiblement une fausse alerte. Quelques heures plus tard, une nouvelle alarme le fait revenir sur les lieux avec son fils. Quatre hommes, dont la présence est révélée par la surveillance vidéo, prennent la fuite. Ils étaient venus finir le travail et emporter les dix palettes restées dans le camion, dont la bâche avait été découpée.
Une voiture abandonnée
Dans leur fuite à bord de deux camionnettes, les malfaiteurs ont abandonné une chaussette qui aurait servi de gant, un couteau, des lunettes, et un véhicule Ford Fusion, auquel le gérant de l’entreprise avait barré la route. A son bord, les enquêteurs trouveront deux téléphones “de guerre” à carte prépayée. L’immatriculation du véhicule, les traces ADN sur les différents objets retrouvés sur place ainsi que les traces des conversations téléphoniques ont mené les enquêteurs jusqu’à deux Havrais, respectivement âgés de 28 et 21 ans.
Association de malfaiteurs
« Il ne s’agit pas de délinquants de haut vol, mais plutôt de jeunes gens en besoin d’argent qui se sont laissés entraîner dans une entreprise qui n’était pas la leur », a souligné la défense. Si leur participation au premier vol n’est pas prouvée, la tentative de vol du lendemain et la participation à une association de malfaiteurs a été retenue par le ministère public qui a requis deux ans d’emprisonnement pour chacun des prévenus. Le tribunal, qui a tenu compte de la situation familiale d’un d’entre-eux, a condamné les deux hommes à 12 mois et 18 mois de prison ferme.
Le premier procès de cette session des assises est celui d’un homme du Sud-Manche, de près de 63 ans, en détention provisoire depuis près de 3 ans, pour s’être livré à des abus sexuels sur quatre garçons, mineurs à l’époque des faits, entre 2003 et 2009, sans discontinuer, pratiquement chaque week-end pendant ces six années, et en 2015-2016 pour le dernier des garçons dont il avait fait ses objets sexuels.
Car même si l’accusé a eu du mal à accepter la formule du président de la cour d’assises, qui résumait son attitude au simple usage de jeunes chairs piochées dans la même famille pour la satisfaction de sespulsions sexuelles, la description faite par les trois victimes entendues hier était à faire dresser les cheveux.
Deux des trois frères étaient des adolescents de 12 à 14 ans, le troisième avait 8 ans quand l’homme a commencé à s’intéresser à lui. Chacun à son époque a subi les mêmes traitements, l’aîné entre 2003 et 2005, le plus jeune entre 2006 et 2008, le cadet tout au long de 2009. Ami de la famille (enfermée sur elle-même à cause de sa précarité pécuniaire mais pleine de dignité), aimé des garçons comme une sorte d’oncle bienfaisant qui leur faisait des cadeaux et les sortait dans des lieux d’attractions comme le parc d’Astérix, il était au-dessus de tout soupçon, d’autant qu’il affichait un attachement intense à la foi chrétienne.
Les parents ont confié leurs enfants à cet homme sans la moindre interrogation. Et le récit des trois frères évoquait des scènes sordides.
Les trois ont été « initiés » par la vision de films pornographiques. L’homme avait créé une intimité contraignante pour une relation pédophilique. Et s’ils osaient parler, il leur avait dit à eux, adolescents fragiles, qu’il se tuerait, en montrant un fusil chargé qu’il conservait dans sa chambre.
Le témoignage de chacun des trois frères était prenant. Chacun des trois est déchiré de l’intérieur. L’aîné, 27 ans, peut-être le plus touché, avait fait des tentatives de suicide, s’était laissé glisser dans l’alcool (dont il est aujourd’hui sorti), parce qu’il se considérait coupable, à cause de son silence, de ne pas avoir empêché son petit frère d’être victime à son tour.
Il l’avait compris quand le jeune, en pleurs, lui a dit sortant de chez l’homme : « Il m’a fait mal ! » Si les circonstances ne l’avaient pas poussé à parler devant les gendarmes en 2017, il a assuré au président que son silence l’aurait tué :
On ne se remet jamais de ce vécu, de la honte. Je me serais tiré une balle.
L’accusé avoue tout. Tout, sauf d’avoir commis des viols sur eux, comme deux d’entre eux l’ont si douloureusement décrit. Et, excédé par l’insistance du président de la cour à lui montrer la concordance des descriptions de fellations forcées (qui sont des viols) rapportées par deux des frères, il a dit qu’il ne se laisserait pas accuser de ce qu’il n’a pas fait, mais qu’il voyait bien qu’on cherchait à le condamner à 20 ans de prison.
Je n’ai tué personne » dit-il, assénant son ultime argument : « Je ne crois pas en la justice des hommes, mais seulement en la justice de Dieu. (Il s’était confessé en détention) »
Le débat fut court : le président a rappelé que la justice des hommes est visible, publique et vérifiable.
La dernière victime est un jeune garçon de 17 ans. Il n’a aucun lien avec les trois frères. Son malheur, c’est que son grand-père était locataire du prédateur. Celui-ci s’était calmé entre 2010 et 2014. Pendant deux ans, en 2015 et 2016, le jeune a subi les mêmes sévices que les trois autres, dans des conditions sur lesquelles il est appelé à témoigner en ce deuxième jour d’audience.
L’accusé devra répondre d’agression sexuelle et de corruption de mineur pour lui avoir fait visionner des films pornographiques.
Nous reviendrons dans notre édition de demain sur la personnalité de l’accusé.
Jacques Gamblin fait escale au Théâtre-Sénart, à Lieusaint et jettera l’(a)encre les 15 et 16 novembre. « Je parle à un homme qui ne tient pas en place » est un véritable voyage dans les profondeurs de l’écriture. Alors, la mer ou les mots, qu’est-ce qui fait sens pour l’acteur ? Les deux mon capitaine ! Embarquez pour un voyage au pays des mots avec Jacques Gamblin.
Naviguer et écrire, est-ce que c’est pareil ?
Naviguer, comme écrire, sont deux activités passion où le temps ne passe plus, on est tellement dans une concentration profonde. Dans ce spectacle, je m’adresse à un compétiteur qui court après le temps (ce qui n’empêche pas la contemplation). Même si l’un est en déplacement et l’autre sur place, ça reste des voyages. Le voyage intérieur versus le voyage physique. Il y a eu de la magie dans cette histoire.
« Je parle à un homme qui ne tient pas en place » revient sur votre relation épistolaire avec le navigateur Thomas Coville lors de sa traversée de l’Atlantique …
En effet. De pouvoir communiquer comme on l’a fait, avec cette vérité là, c’était puissant. C’est plus qu’un spectacle sur des correspondances. Ce n’est pas juste un mec qui est assis à une table et qui va lire des lettres. Non, on est dans une vraie mise en scène. On est en direct au quotidien pendant trente jours de ce que Thomas Coville vit, de ses problèmes, de son échec, de son abandon. Le spectateur est plongé dans une aventure.
Pourquoi avoir eu l’envie de partager ces lettres, de faire passer quelque chose d’intime au public ?
L’extraordinaire de cette rencontre m’a donné envie de le partager, de dire aux spectateurs « voyez comme c’est beau l’amitié, comment on peut se parler vrai à distance, comment on peut se dire des choses encore plus profondes et fortes à distance que quand on a la personne en face de soi ». Et comment deux êtres qui font deux activités à distance peuvent communiquer et se comprendre. Avec cette pièce, on part en voyage au centre de la Terre et au centre de l’humain aussi. Je ne me suis jamais senti autant à poil sur un plateau avec cette affaire là ! Et pourtant, ça n’est jamais impudique. Tout le monde peut se projeter dans cette relation. Avec Thomas Coville, après coup, on s’est rendu compte que notre histoire était belle et qu’elle pouvait être autre que seulement à nous.
C’est ce que vous recherchez dans l’écriture, la beauté ?
Oui, parce que je trouve qu’on est abreuvé quotidiennement de choses pas agréables à entendre. Quand j’écoute la radio, j’ai toujours l’impression qu’on est au bord de l’explosion. Je ne vais pas faire le procès de l’information mais il faut avouer qu’elle est anxiogène. J’ai toujours l’impression qu’on veut nous convaincre qu’on va améliorer l’âme humaine en lui montrant que de la merde (sic). Je pense le contraire. Je ne suis pas d’un optimisme béa mais dans le dialogue qu’on a eu avec Thomas Coville, je trouve qu’il y a quelque chose de profond. Et notons que ça n’empêche ni la légèreté, ni la rigolade. Au contraire.
Est-ce le voyage qui vous donne envie d’écrire ou est-ce l’inverse ?
L’écriture, c’est une sorte de voyage par procuration. C’est un voyage mental. C’est un voyage sans limite, sans frontière. L’écriture, c’est la plus grande des libertés, peut-être encore plus que le voyage géographique. J’aime les deux profondément, mais je ne me sens jamais aussi libre que quand j’écris. Parce qu’avec l’écriture, tout est possible.
Thomas Coville vient de repartir pour la traversée de l’Atlantique. Est-ce que vous allez correspondre à nouveau ?
Je ne sais pas. On a recommencé à s’écrire en 2016. J’avais envie que les spectateurs découvrent toute cette écriture qui s’est développée chez lui. Ce n’est pas forcément quelque chose qu’on refait. Sans doute que j’enverrai quelques messages mais ce sont des moments rares, trop singuliers pour pouvoir être reproduits.
Est-ce l’Homme qui prend l’écriture ou est-ce l’écriture qui prend l’Homme ?
Chez moi, l’écriture est venue par l’oral. C’est parce que je jouais des personnages que l’écriture est arrivée. A force de jouer, j’avais envie de raconter mes propres histoires. Si je n’étais pas devenu un interprète, je n’aurais pas forcément pris goût à l’écriture. Du coup, c’est devenu viscéral, c’est une partie de ma vie. Je ne suis pas quelqu’un qui écrit tous les jours. Ça m’arrive par bouffées un peu partout dans mon corps et à un moment donné, ça gicle.
Quel est votre livre de chevet du moment ?
J’en ai deux. « Par les routes », le dernier livre de Sylvain Prudhomme et « 20000 ans ou la grande histoire de la nature », de Stéphane Durand. J’étais l’autre jour, au festival du livre de géographie et Stéphane Durand a décrit notre planète pendant l’ère glaciaire. Je me sens moins bête en lisant ça.
Quel voyage vous fait le plus rêver ?
Ce sont les voyages solitaires. Voyager seul, c’est se donner les moyens pour rencontrer l’autre, c’est laisser de la place à l’imprévu. Ce que j’aime ce sont les voyages où on ne sait pas ce qu’on va faire une heure après. Peu importe le pays, ce sont les gens qui comptent. D’un voyage, au retour, ce qui reste ce sont les rencontres, même fugitives. Quelqu’un en face de soi, c’est toujours une alchimie particulière. On ne peut pas définir de quoi est fait une amitié, un amour, c’est pour ça que j’écris, c’est toujours pour essayer de m’approcher de quelque chose qu’on ne peut pas expliquer.
Lors d’une réunion tenue à Béziers le 9 février 2019, de multiples informations ont été fournies à Christian Meunier, par des professionnels, tant sur le plan médical que sportif, mettant en évidence, le détail de la réglementation à satisfaire, en matière d’organisation d’activité physique à bord d’un bus aménagé :
Attestation d’assurance de responsabilité civile individuelle que chaque adhérent doit fournir à son inscription,
Certificat d’absence de contre-indication à renouveler tous les six mois,
Faire écrire une décharge de toutes responsabilités envers l’association et l’éducateur lors de la pratique d’une séance d’activité par l’adhérent et contre-signée par un témoin,
Le Bus doit être validé de tout l’équipement obligatoire qu’il doit y avoir dedans par un expert en assurances,
Faire un projet détaillé pour le préfet,
Assurance du Bus pour acte de vandalisme – agression et acte de terrorisme,
Assurance responsabilité civile de l’association qui doit couvrir l’individu personnellement,
Autorisations écrites des maires,
Protocole santé sportive à faire avec le Centre hospitalier de Cahors service médecine du sport,
Défibrillateur dans le bus,
Positionnement du bus transmis au SDIS et au SAMU,
Déclaration à la CNIL pour les renseignements médicaux et autres…
Modifier la Charte de l’adhérent,
Trouver un éducateur sportif…
Christian Meunier déclare : « Soyez en sûr, j’ai été très heureux d’avoir inventé cette belle chose, qu’est le bus des seniors, pour apporter un peu de confort moral, de bien-être physique, d’échanges et d’amitié, mais aujourd’hui je suis fatigué et malheureusement, je suis obligé de dire STOP. Je vous souhaite à tous, le bonheur que vous méritez et je vous remercie de toute votre confiance que m’avez accordée depuis 3 ans » conclut Christian Meunier.