Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all 31115 articles
Browse latest View live

Marathon de Paris : top départ dimanche pour 60.000 concurrents

$
0
0
Le Kényan Paul Lonyangata franchit, en vainqueur, la ligne d'arrivée du dernier marathon de Paris, le 8 avril 2018.

Le Kényan Paul Lonyangata franchit, en vainqueur, la ligne d’arrivée du dernier marathon de Paris, le 8 avril 2018. (©AFP/Archives/Eric FEFERBERG)

Une compétition au milieu des monuments et une athlète controversée : 60 000 concurrents sont attendus au départ du marathon de Paris dimanche matin. Parmi eux Clémence Calvin, dont la suspension provisoire pour s’être soustraite à un contrôle antidopage a été levée.

« Je n’ai aucune raison d’avoir peur parce que je suis droite et fière (…) Aussi bien les sifflets que les encouragements, je ne prendrai que le positif », a assuré la vice-championne d’Europe du marathon en 2018 sur CNews samedi.

L’athlète a été autorisée à courir après la levée vendredi de sa suspension provisoire par le Conseil d’Etat.

Clémence Calvin et son mari visés

Elle avait été suspendue mercredi par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour s’être soustraite à un contrôle le 27 mars à Marrakech, tout comme son mari et entraîneur Samir Dahmani, également athlète international français, pour obstruction au contrôle.

Clémence Calvin et Samir Dahmani, risquent pour cela quatre ans de suspension.

Le domicile de l’athlète, visée en parallèle par une enquête du parquet de Marseille pour « infractions à la législation sur les produits dopants », a été perquisitionné vendredi après-midi à Martigues sans qu’« aucun produit dopant » n’ait été retrouvé, a indiqué samedi le procureur de la République de Marseille.

Clémence Calvin vice-championne du marathon lors des Championnats d'Europe d'athlétisme à Berlin, le 12 août 2018.

Clémence Calvin vice-championne du marathon lors des Championnats d’Europe d’athlétisme à Berlin, le 12 août 2018. (©AFP/Archives/John MACDOUGALL)

« Sifflets » et « encouragements »

La décision du Conseil d’Etat vendredi « constitue une première victoire pour moi et je suis très contente de pouvoir courir et éviter la triple peine qui m’était infligée jusqu’à présent », a-t-elle estimé.

Dans ces conditions très particulières, Clémence Calvin, devenue en 2018 la 2e meilleur performeuse française de l’histoire sur la distance en 2h26:28. (derrière Christelle Daunay), cherche à réaliser à Paris les minima pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020, fixés chez les femmes à 2h29:30.

L’organisateur de la course, ASO, a refusé de commenter sa présence, tout comme le président de la Fédération française d’athlétisme (FFA) André Giraud, qui a simplement indiqué à l’AFP « suivre ce qu’il se passe pour protéger les autres athlètes ».

Lire aussi : Marathon de Paris : l’incroyable destin de Gobi, premier chien à prendre le départ

Parcours du marathon de Paris, 43e édition.

Parcours du marathon de Paris, 43e édition. (©AFP/)

Le Kényan Paul Lonyangata favori

Plusieurs autres Français sont d’ailleurs en quête des minima olympiques : Florian Carvalho, Morhad Amdouni, Nicolas Navarro et Benjamin Malaty chassent les 2h11:30., un temps relevé qu’aucun d’entre eux n’a jamais réalisé.

Ils ne devraient cependant pas jouer la première place, dont le favori logique est le Kényan Paul Lonyangata (26 ans), déjà vainqueur à Paris en 2017 et 2018, en compagnie de l’Ethiopien Asefa Mengistu (31 ans), auteur de 2h04:24 en janvier au très rapide marathon de Dubai (3e).

Paul Lonyangata (26 ans), athlète à l’histoire tortueuse – il a fui son pays natal à 9 ans à cause d’un conflit entre ethnies qui a coûté la vie à sa grande soeur – vise le record de l’Ethiopien Kenenisa Bekele (2h05:03) établi en 2014.

Chez les femmes, deux Ethiopiennes s’annoncent comme favorites : Gelete Burka (33 ans, record en 2h20:45) et la jeune Azmera Abreha (21 ans, 2h21:51), en l’absence de la tenante du titre kényane Saina Betsy.

Au programme du marathon de Paris, en heures françaises : départ des élites femmes à 08h09, des élites hommes à 08h25, des amateurs entre 08h25 et 10h10.

Source : © 2019 AFP


Un vélo géant à Sillé. L'histoire d'une amitié XXL !

$
0
0
Pierre Lego (à droite) à côté de Laurent Launay (responsable des signaleurs du Circuit Cycliste de la Sarthe - Pays de Loire) et Serge Crison (à gauche) sont à l'origine de l'installation de ce vélo géant place Marché aux Bestiaux.

Pierre Lego (à droite) à côté de Laurent Launay (responsable des signaleurs du Circuit Cycliste de la Sarthe – Pays de Loire) et Serge Crison (à gauche) sont à l’origine de l’installation de ce vélo géant place Marché aux Bestiaux.

Du haut de ses quatre mètres, un vélo immense domine la place Marché aux Bestiaux à Sillé-le-Guillaume. C’est un bel hommage aux gars de la pédale et une très grande histoire d’amitié.

« Quand on aime on ne compte pas »

Le vélo, c’est géant ! Cette expression colle à la ville de Sillé comme le blues colle au désespoir. Dans le cadre de la réception de l’étape phare du Circuit Cycliste de la Sarthe – Pays de Loire, le vendredi 12 avril 2019, les bicyclettes fleurissent comme des champignons dans les artères et places publiques de la cité silléenne. Un vélo se distingue tout particulièrement. C’est normal, il mesure 6 mètres de longueur et 4,10 de hauteur. Il se situe place du Marché aux Bestiaux, devant l’école Saint-Joseph. Le lieu ne doit rien au hasard. Il a été choisi pour deux raisons : il se trouve sur l’axe principal qui mène directement à l’arrivée du Circuit de l’étape de Sillé.

« Puis, j’étais scolarisé à Saint-Joseph dans mon jeune temps. C’est logique de rendre hommage à ma façon à mon ancien établissement », explique Pierre Lego. Mais c’est qui ce Monsieur ?

 

C’est un personnage haut en couleur, né à Sillé-le-Guillaume, en 1944, et il est l’artiste qui a fabriqué le vélo géant. « Quand on aime on ne compte pas. Je ne peux pas vous dire combien de jours j’ai mis à faire ce vélo particulier. L’essentiel n’est pas là mais de réaliser une œuvre sympa pour faire plaisir aux très nombreux amoureux de la petite reine ».

Une immense surprise pour Gérard Trocherie

Mais d’où est venue la folle idée de fabriquer un vélo aussi immense ? « Personnellement, je suis un fou de la pédale ! Et je ne rate pas grand-chose en matière d’événement sportif concernant le cyclisme. Bien sûr, j’ai moi-même pratiqué cette discipline. J’ai commencé à faire du vélo à l’âge de 7 ans, à Sillé-le-Guillaume, route de Rouez, à la Robinière plus précisément.L’idée du grand vélo remonte au 30e anniversaire du Tour de la Sarthe Cyclos organisé par le Cyclo-Club de la Vègre -Tennie. À l’époque, Gérard Trocherie, en était le président. Et comme c’est un sacré pote, j’ai voulu lui faire une surprise de taille lorsque le peloton était venu traverser Souillé, commune où je réside non loin de mon autre pote, Serge Crison. Lui aussi est un ancien de la pédale et du foot en plus. C’est un gars qui a des liens très forts avec la région de Sillé ».

« Tout à fait », intervient Serge Crison. « D’ailleurs, je me suis marié avec une fille de Mont-Saint-Jean en 1969. J’ai joué comme gardien à l’AS Mont-Saint-Jean football avec notamment Luc Rosso. Puis, j’ai fait du vélo en compétition.

Serge Crison, l’homme qui s’attache aux racines

J’ai même disputé le Grand Prix de Sillé-le-Guillaume en 1972 pour le compte de mon club : le VC Pontlieue. D’ailleurs, j’ai toujours gardé ma licence de cette année-là… ».

L’attachant Serge Crison est comme ça. Il s’attache aux choses et aux gens et au territoire qu’il aime.

Il est toujours impliqué dans le milieu sportif de notre secteur. Il n’est autre que le coach de l’équipe C du Pays de Sillé.

 

Pour revenir à la bicyclette géante, les deux supers gars de Souillé n’ont pas ménagé leurs efforts, jeudi 4 avril, pour monter le vélo géant. On ne manquera pas d’aller les voir à Souillé pour mettre en avant leur dévouement pour leur commune.

Si Pierre Lego a fabriqué quelque chose de grand pour Souillé ?

Bien sûr que oui. Un joueur de boules de 2.50 mètres.

On est pour la démesure ou pas.

Chafik AOUNI.

Insolite près de Caen : la course de caisses à savon de Gaston revient pour la quatrième année

$
0
0
En 2018, près de 3 000 personnes avaient assisté à cette course insolite dans les rues de Colombelles.

En 2018, près de 3 000 personnes avaient assisté à cette course insolite dans les rues de Colombelles. (©MG/Liberté le Bonhomme libre)

La course de caisses à savon va devenir une tradition à Colombelles, près de Caen (Calvados). Le dimanche 23 juin 2019, elles reviennent pour une quatrième édition. 

40 équipages déjà inscrits

En 2018, près de 3 000 personnes avaient assisté, amusées, à cette descente farfelue. 35 caisses à savons avaient dévalé les rues de Colombelles. En 2019, 40 équipages sont déjà inscrits pour prendre de la vitesse sur 500 mètres rue Hippolyte Monin.

Les véhicules, tous plus drôles les uns que les autres sont fabriqués à partir de matériaux de récupération. 

Lire aussi : Insolite. Trivacyclette : le tricycle électrique qui fait taxi à Ouistreham

Une journée riche en événements

L’association Les caisses de Gaston qui organise l’événement promet une belle journée, riche en événement, de 11 heures à 17 heures avec notamment un village éco-citoyen et un grand jeu de piste ou encore des spectacles de rue. 

Informations pratiques. Course de caisses à savon, dimanche 23 juin 2019 de 11h à 17h, rue Hippolyte Monin à Colombelles. 

CARTE. Accidents, bouchons... quel est le trafic en temps réel à Nancy ce lundi 15 avril ?

$
0
0
Dimanche 31 mars, un motard est décédé sur la N6

Suivez en temps réel la circulation à Nancy et dans sa métropole. (©Illustration/ Actu Essonne)

Quel est l’état de la circulation à Nancy et dans la métropole ce lundi ? Quels sont les travaux en cours et il y a t-il des accidents qui provoquent des perturbations ? Avant de prendre le volant ou de choisir votre mode de transport, voici notre carte interactive mise à jour en temps réel. 

La carte interactive de Waze mise à jour en temps réel :

Toulouse. Pendant une semaine, le métro ne fonctionnera pas sur plusieurs stations de la ligne A

$
0
0
POur permettre les travaux d'agrandissements des quais de la Ligne A, le service de métro va être interrompu à Toulouse, à partir du 29 avril 2019.

Pour permettre les travaux d’agrandissement des quais de la Ligne A, le service de métro va être interrompu à Toulouse, à partir du 29 avril 2019.

Si vous êtes un usager de la ligne A, il va falloir vous organiser ! Du lundi 29 avril 2019 au dimanche 5 mai 2019, cinq stations de la première ligne du métro de Toulouse ne seront pas desservies : il s’agit des stations Marengo-SNCF ; Jolimont ; Roseraie ; Argoulets et le terminus Balma-Gramont.

Lire aussi : Les premiers travaux d’études de la troisième ligne de métro de Toulouse ont démarré

Des bus-relais mis en place

Les voyageurs devront donc quitter les rames au niveau de la station Jean-Jaurès. Des bus relais seront mis en place. Les usagers pourront utiliser ceux de la ligne A entre les stations Jean-Jaurès et Balma-Gramont, avec un bus toutes les minutes jusqu’à 21h, puis toutes les dix minutes jusqu’à 23 heures et enfin un toutes les quinze minutes jusqu’à 0h25.

Le bus 145 access peut aussi être emprunté entre 7h et 20h, avec un passage toutes les 20 minutes.

Lire aussi : Toulouse. Suite aux travaux XXL sur la ligne A du métro, la fréquence des rames va… diminuer

Augmenter la capacité de la ligne A

Ces fermetures de station sont mises en place dans le cadre des travaux qui doivent permettre l’extension des quais et la circulation des rames à quatre voitures, programmée pour la fin de l’année 2019.

Des travaux qui porteront la capacité de la ligne A de 220 000 à 400 000 passagers.

Lire aussi : [En images] Pénétrez dans les entrailles de Toulouse, au cœur des travaux de la ligne A

D’autres interruptions programmées

D’autres interruptions de trafic sont programmées dans les semaines et mois à venir. Tisséo indique ainsi que du lundi 20 mai au mardi 25 juin 2019, la ligne A sera totalement fermée les lundis et mardis de 20h30 à minuit.

Du lundi 1er juillet au mardi 13 août 2019, le métro ne circulera pas entre les stations Basso Cambo et Arènes, les lundis et mardis, entre 20h30 et minuit.

Les lundi 19 et mardi 20 août 2019, c’est entre les stations Roseraie et Balma-Gramont que le trafic sera interrompu, toujours entre 20h30 et minuit.

Enfin, du lundi 26 août au mardi 15 octobre 2019, aucun métro ne circulera sur la ligne A les lundis et mardis entre 20h30 et minuit.

Test en conditions réelles en novembre

Ce métro avec des rames XXL sera testé en condition de fonctionnement réel les 10 et 11 novembre 2019. Le trafic sera totalement interrompu pour les usagers du dimanche 10 à 5h15 au lundi 11 novembre, minuit.

Course à pied : une Galopette un peu renouvelée le 22 avril à Pleudaniel

$
0
0
Les enfants de l'école avec les organisateurs de la Galopette du Trieux.

Les enfants de l’école avec les organisateurs de la Galopette du Trieux qui aura lieu le 22 avril.

Comme tous les ans la Galopette du Trieux aura lieu le lundi de Pâques, 22 avril 2019, et comme tous les ans, ce sont les associations Courir ensemble et l’amicale laïque qui organisent l’événement à Pleudaniel.

Voulant renouveler un peu la course, les organisateurs ont choisi de faire courir les deux boucles de 10 et 18 km en sens inverse des éditions précédentes, ce qui permettra aux coureurs de découvrir de nouveaux points de vue sur le Trieux et La Roche-Jagu.

Les parcours offrent des dénivelés intéressants avec des côtes plus douces. Parcours exceptionnel puisqu’il n’est ouvert que ce jour-là grâce à l’autorisation de certains propriétaires qui ouvrent leur propriété.

Et les marcheurs des 10 km pourront également emprunter ce tracé.

Comme d’habitude, quatre parcours jeunes : 950 m pour les enfants nés entre 2012 et 2010,1 700 m pour les jeunes nés entre 2009 à 2004, 10 km pour les participants nés en 2003 et avant, (aussi proposé à tous les marcheurs), 18 km pour ceux et celles nés en 2001 et avant.

Les tracés sur cartes sont visibles sur la page Facebook de la course. L’inscription à la course donne droit à un lot, de plus, à l’issue de l’épreuve, des lots seront attribués par tirage au sort des dossards !

La réunion d’information destinée aux 70 bénévoles que mobilise l’épreuve, notamment les nombreux signaleurs, se tiendra à la Salle Saint-Joseph à Pleudaniel le vendredi 19 avril 2019 à 19 h.

Infos pratiques : Tarifs inscription : marcheurs : 5 €, courses enfants : 3 €, courses 10 et 18 km : 8 € en pré-inscription (ikinoa.fr ou courrier) et 10 € sur place. Retrait des dossards au moins 30 minutes avant l’horaire de la course. Inscriptions par courrier : Alain Le Briand, 9, route du passage, 22 740 Pleudaniel, par tel : 06 83 45 17 00.

Gironde. Le street-art va envahir la bastide de Monségur

$
0
0
Cet événement autour du Street-art se terminera par un concert de Rap, sous la halle.

Cet événement autour du Street-art se terminera par un concert de Rap, sous la halle.
(©Le Républicain Sud-Gironde)

Jeudi 18 et vendredi 19 avril, Monségur (Gironde) se mettra au street-art. Durant deux demi-journées organisées par l’association des commerçants (ACAM 33), l’OMCL et Passerelle, les jeunes et les moins jeunes pourront découvrir cette activité artistique.

Ateliers, stages et conférence

En effet, des ateliers et des stages vont être proposés ainsi qu’une conférence au cinéma Eden. Cette dernière sera animée par Cyrille Gouyette, historien de l’art et chargé de mission au Musée du Louvre.

Cyrille Gouyette a dirigé pendant dix ans le service de l’Éducation et de la Formation au musée du Louvre.

Lire aussi : Toulouse. Graff, skateboard, hip-hop… un nouveau festival de street-art organisé dans la Ville rose

Convaincu de l’importance de croiser les arts, il invite le Street-art à dialoguer avec les collections du musée du Louvre dans une visée pédagogique. Peut-on penser le Street-art à la lumière de l’histoire de l’art ?

Constitué en opposition ou alternative aux cultures dominantes, il n’en multiplie pas moins les citations et détournements d’œuvres patrimoniales.

Vidéo > Arte – Il était une fois le Street Art

Qu’est-ce qui inspire les artistes dans leur choix de reproduire ou citer dans la rue les chefs-d’oeuvre du musée ? Comment interpréter leur démarche ? Autant de questions qui seront posées lors de cette soirée exceptionnelle.

Lire aussi : Street art : Langon entre en piste

Après la théorie vient la pratique

Le lendemain, le vendredi 19 avril, on passe de la théorie à la pratique. Les vitrines auront la parole grâce aux créations éphémères de l’Atelier street-art. On pourra notamment compter sur un stage graff organisé par l’association Passerelle et se faire graffeur le temps d’un après-midi.

Enfin, la journée se terminera à 18h30 par un concert de rap, avec Bouffée d’air, sous la halle.

Charente. Il laisse 1 kg de cannabis à la vue de tout le monde, dans sa voiture

$
0
0
La police a découvert dans une voiture deux pains de résine de cannabis à Angoulême (Charente).

La police a découvert dans une voiture deux pains de résine de cannabis à Angoulême (Charente). (©Illustration Actu.fr)

C’est un attroupement de jeunes autour d’une voiture qui a mis la puce à l’oreille de la police, jeudi 11 avril, dans l’après-midi, à Angoulême (Charente). 

Effectivement, ils y découvrent deux pains de résine de cannabis, dans un sac. 

Le véhicule étant à la suite de cela parti à la fourrière, son propriétaire s’y présente afin de récupérer son bien le lendemain…

Lire aussi : Dordogne. Le professeur a téléchargé 170.000 fichiers à caractère pédopornographique

Le propriétaire vient récupérer sa voiture à la fourrière…

Evidemment, il est attendu par la police, qui l’interpelle et le met en garde à vue, rapporte Sud Ouest.

En plus de cela, des centaines d’euros en liquide ont été trouvés à son domicile lors d’une perquisition. 

Lire aussi : Landes et Pyrénées-Atlantiques. De faux policiers cambriolaient les maisons de personnes vulnérables

L’homme de 21 ans, originaire de Marseille, comparaîtra en novembre devant le tribunal.


CARTE. Accidents, bouchons... quel est le trafic en temps réel à Metz ce lundi 15 avril ?

$
0
0
Mercredi 3 avril vers 16h40, plusieurs véhicules sont entrés en collision sur la RN12 juste avant Lamballe dans le sens Rennes-Brest.

Suivez en temps réel la circulation à Metz et dans sa métropole. (©Illustration/Le Penthièvre)

Quel est l’état de la circulation à Metz et dans la métropole ce lundi ? Quels sont les travaux en cours et il y a t-il des accidents qui provoquent des perturbations ? Avant de prendre le volant ou de choisir votre mode de transport, voici notre carte interactive mise à jour en temps réel.

La carte interactive de Waze mise à jour en temps réel :

En Normandie, la disparition des insectes inquiète : des naturalistes tirent la sonnette d'alarme

$
0
0
Des espèces d'insectes disparaissent en Normandie, mais ils sont surtout moins moins nombreux.

Des insectes disparaissent en Normandie, des naturalistes sont très inquiets. (©Claire Mouquet)

Le Groupe d’étude des Invertébrés armoricains (Gretia), basé à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen (Calvados), étudie les insectes normands. Si l’association compte entre 18 000 et 20 000 espèces d’insectes en Normandie, les naturalistes tirent la sonnette d’alarme.

Contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne, qui a des fonds pour sortir des études de longue durée sur la disparition des insectes, nous n’avons pas de chiffres précis sur les insectes disparus en Normandie, souligne Claire Mouquet, chargée de missions au Gretia.

Des insectes en danger 

Mais les naturalistes ont d’ores et déjà observé la disparition de certaines espèces comme le papillon moyen nacré. « Il était très commun en Normandie mais aujourd’hui, il a disparu. Beaucoup de papillons ont été victimes des bords de route maigres, mais aussi du retournement et de l’enrichissement des prairies », précise Claire Mouquet.

Autres exemples : le bourdon souterrain, le bourdon des fruits et le bourdon distingué, ont, eux aussi, tous trois, déserté le territoire normand. « Et quand on observe les insectes dans le cadre de nos études, il y a clairement une différence d’abondance. Quand on en voyait 500 il y a 10, voire 15 ans, on en voit aujourd’hui cinq ! » 

Lire aussi : Les insectes ont maintenant un refuge au Pôle animation de L’Aigle

Bétonisation, pesticides, disparition des haies…

La disparition des insectes peut s’expliquer par plusieurs facteurs. La chargée de missions du Gretia avance plusieurs arguments : la bétonisation de la Normandie, l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’agriculture, la disparition des haies, l’agriculture intensive…

Certains pièges à frelons asiatiques ou encore des traitements contre les espèces invasives comme la pyrale du buis sont aussi nocives pour les insectes, selon la spécialiste.

« Car malheureusement, ces pièges ou ces traitements chimiques ne tuent pas que l’espèce invasive, mais aussi bien d’autres… Il faut essayer de mettre en place des méthodes qui ont le moins d’impact possible sur les autres insectes. Car c’est quand on déséquilibre l’écosystème que les espèces invasives s’installent… », ajoute Claire Mouquet.

Lire aussi : La Normandie, l’une des régions les plus bétonnées de France : comment endiguer le phénomène ?

Quelles conséquences pour l’homme ?

Claire Mouquet ne cache pas être très inquiète face à la situation actuelle : « On va droit dans le mur. Si on ne change pas de système et de production, je ne sais pas ce qu’on va léguer à nos enfants… » Car la disparition des insectes pourraient avoir de lourdes conséquences pour l’écosystème de manière globale, mais aussi sur l’homme.

Les insectes sont au tout début de la chaîne alimentaire, rappelle Claire Mouquet. La disparition des mésanges est à mettre directement en relation avec la raréfaction des insectes, son alimentation première.

En parallèle, la disparition des pollinisateurs comme les bourdons, pourraient avoir de lourdes conséquences sur les productions normandes de fruits et de légumes, « notamment les pommes », observe Claire Mouquet. Car ce sont eux, les petits insectes butineurs, qui transportent le pollen d’une fleur à l’autre et assurent ainsi la pollinisation de nombreux végétaux.

Pourrait-on être envahi de bouses de vaches ?

Autre insecte très utile pour la fertilité de nos sols : les coléoptères. « Ce sont eux qui mangent les cacas des animaux, et notamment les bouses de vaches. Il faut savoir qu’en Australie, quand ils ont importé des vaches, ils n’avaient pas pensé à importer les insectes coprophages. Ils se sont alors retrouvés avec des prairies infertiles, envahies par les bouses… »

Les Australiens sont alors venus chercher ces insectes européens qui se repaissent des déjections animales pour sauver leurs prairies ! Alors que dans certains départements de Normandie, les vaches sont plus nombreuses que les habitants, notre région pourrait-elle être envahie de bouses ? Avec la disparition des insectes coprophages, on pourrait se poser la question.

Lire aussi : CARTE. Ces départements de Normandie où il y a plus de vaches que d’habitants

Enfin, Claire Mouquet évoque l’action de pré-mâchage des insectes pour les déchets verts sur le sol des forêts (feuilles mortes, brindilles…) ou encore sur la laisse de mer (algues, poissons morts…). « Ce sont eux qui font le gros du travail avant que les champignons prennent le relais », souligne la chargée de missions au Gretia. 

Avant de conclure :

La disparition des insectes est une perturbation de l’écosystème qui aura de nombreuses conséquences dont on n’a même pas encore conscience aujourd’hui.

Manon Loubet avec Anouk Pichon

EN IMAGES. Connaissez-vous les insectes normands ?

Un automobiliste grièvement blessé après avoir heurté un poteau électrique dans l'Eure

$
0
0
Un homme a été grièvement blessé après avoir heurté en voiture un poteau électrique, dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril dans l'Eure.

Un homme a été grièvement blessé après avoir heurté en voiture un poteau électrique, dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril dans l’Eure. (©Illustration / Fotolia )

Dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril 2019, le conducteur d’une voiture a été grièvement blessé dans un accident. Sur la commune de Conteville (Eure), entre les ponts de Normandie et Tancarville, il a perdu le contrôle de son véhicule et heurté un poteau électrique.

Lire aussi : Accident : deux personnes grièvement blessées dans un violent face à face près de Dieppe

Un homme de 36 ans

Les faits se sont produits un peu avant 1 heure du matin, sur la route départementale 312. Circulant seul, un homme de 36 ans a percuté un poteau électrique de 20 000 volts.

Pris en charge par les pompiers dans un état grave, il a été évacué par le SMUR en direction de l’hôpital Monod, au Havre (Seine-Maritime).

A la suite de cette collision, 139 foyers ont été privés d’électricité pendant moins de trois heures. Le temps de l’intervention, la circulation a également été coupée sur cette route.

Une nouvelle place à Caen, sans nom, et en plein centre-ville

$
0
0
Une nouvelle place est en cours de construction en centre-ville de Caen (Calvados), en ce printemps 2019.

Une nouvelle place est en cours de construction en centre-ville de Caen (Calvados), en ce printemps 2019. (©MG/Liberté Caen)

Cette place est inconnue des habitants de Caen (Calvados). Et pour cause, elle n’existe pas encore et n’a pas non plus de nom. À la faveur des grands travaux d’aménagement du boulevard Maréchal Leclerc en plein centre-ville, le paysage a bien changé depuis le début du chantier en 2018. Lundi 15 avril 2019, face à l’ancien cinéma Pathé, des ouvriers sont de nouveau à l’œuvre pour poser les dernières dalles en pierre grise. 

Un boulevard uniquement pour les piétons 

Cet espace où passait « jusqu’à 1 000 bus par jour il y a encore quelques mois » selon Ludwig Willaume, conseiller du quartier centre, sera d’ici quelques semaines uniquement dédié aux piétons.

Pour ceux qui ne situent pas, le boulevard du Maréchal Leclerc relie l’église Saint-Pierre à la place du théâtre, à l’aide d’une grande courbe. Comme sur la future place de la République également en cours de réhabilitation, la voie dédiée aux véhicules et les trottoirs ont disparu. Tout a été nivelé.

Lire aussi : Foire de Pâques à Caen : l’association Stéphane Lamart demande au préfet d’interdire le manège à poneys

La fontaine conservée

De l’ancien boulevard, ne reste finalement que la fontaine qui a cependant été déplacée. Le bassin l’entourant a cependant été changé.

Lire aussi : La Normandie et ses produits, stars des Galeries Lafayette à Paris cet été

La fin des travaux sur l’ensemble du boulevard, incluant la livraison de la nouvelle place, est programmée pour la fin du mois de mai ou le début du mois de juin 2019. Et d’ici là, aucun nom ne lui aura été donné. Ludwig Willaume explique :

Au sein de la mairie, ce n’est pas notre souhait d’imposer un changement d’adresse. Peut-être plus tard. Mais nous ne souhaitons pas le faire pour des raisons économiques. Imposer un changement d’adresse coûte cher, et nous ne souhaitons pas l’imposer à chaque commerçant du secteur, en plus de tous les efforts qui ont dû être consentis depuis un an à cause des travaux.

Reste à savoir si les Caennaises et les Caennais l’appelleront d’eux-mêmes, place Leclerc.

Val au Perche : de la graine de champions

$
0
0
Des élèves du collège Yves Montand se sont qualifiés pour les finales académiques qui auront lieu à Saint Lô le 24 avril prochain

Des élèves du collège Yves Montand se sont qualifiés pour les finales académiques qui auront lieu à Saint Lô le 24 avril prochain (©Le Perche.)

Val-au-Perche (Orne). Le 5 avril 2019, pour le dernier jour de classe avant les vacances et juste avant le carnaval sportif, le collège Yves Montand a organisé une remise de médailles aux élèves ayant participé aux différentes manifestations sportives de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS).

Marque de fabrique du collège

« Un peu plus de 50 % des élèves du collège participent à une ou plusieurs activités sportives proposées par l’UNSS », souligne le principal Richard Grossin. Les résultats en témoignent.

Finales académiques le 24 avril 2019

Les benjamines ont décroché une médaille d’argent académique en football. Les minimes ont rapporté du bronze au départemental de sport partagé multi-activités.

Pour leur première incursion en escalade lors des championnats de France d’escalade à Pont Audemer (le 1er avril), les collégiens ont fait une razzia avec de l’or en équipe, de l’or, de l’argent et du bronze en sport partagé.

Les collégiens se sont même qualifiés pour les championnats de France en sport partagé (or, argent et bronze).

Ils se sont classés 5e en VTT.

En badminton, les élèves ont décroché l’or départemental dans la catégorie benjamins, le bronze en départementales minimes

Ces deux équipes sont d’ailleurs qualifiées pour les finales académiques qui auront lieu à Saint Lô le 24 avril 2019.

Aurillac. Dans les coulisses : une matinée avec les agents de collecte des déchets ménagers

$
0
0
L'équipe au complet : Karim Gamoura, le chauffeur, Sébastien Noël, Joris Teilhet, ripeurs (de gauche à droite).Karim Gamoura, chauffeur depuis plus de dix ans (en haut à droite).La caméra de surveillance, l'outil indispensable qui permet au chauffeur de garder l'oeil sur  ripeurs.Une fois la benne du camion remplie, les poubelles sont pesées, puis déversées au quai de transfert, sur le site de l'Yser.

L’équipe au complet : Karim Gamoura, le chauffeur, Sébastien Noël, Joris Teilhet, ripeurs (de gauche à droite).Karim Gamoura, chauffeur depuis plus de dix ans (en haut à droite). (©V.I)

4 h 45, sur le parking du centre technique communautaire, avenue du Général-Leclerc, à Aurillac. En ce jeudi 28 mars 2019, et comme tous les autres jours de l’année, pas un agent ne manque à l’appel. Quel que soit le temps. Qu’il neige, qu’il vente, qu’il pleuve ou même lorsque le thermomètre descend à moins 10 degrés.

Leur plus grande crainte : « Les intempéries qui rendent compliqué notre travail. Nous ne craignons pas le froid sec, mais l’humidité. L’été, en campagne, nous redoutons les routes sableuses, la poussière sur le visage ». Professionnels avant tout, tous s’accordent à dire qu’ils « n’ont pas le choix » et que « la collecte doit être réalisée chaque jour. Nous sommes un service public ».

57 personnes à l’environnement

La Caba (Communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac) exerce ses compétences de collecte et de traitement des déchets ménagers et assimilés sur le territoire des vingt-cinq communes membres. Le service environnement de la collectivité regroupe cinquante-sept personnes : vingt-six agents affectés à la collecte des ordures ménagères, dix-neuf au traitement des déchets recyclables.

Chaque matin, les agents se rendent au vestiaire pour enfiler l’équipement de protection individuelle (EPI), tenue obligatoire qui leur permet d’être visibles à 150 mètres. Dernier briefing avec les chefs d’équipe, Samir Ouahabi, responsable de la collecte ville, et Didier Bonis, de la collecte campagne.

Une fois la benne du camion remplie, les poubelles sont pesées, puis déversées au quai de transfert, sur le site de l’Yser.

Une fois la benne du camion remplie, les poubelles sont pesées, puis déversées au quai de transfert, sur le site de l’Yser. (©V.I)

 19 et 26 tonnes

4 h 58, ripeurs et chauffeurs s’apprêtent à monter à bord de leurs véhicules pour rallier les secteurs de leurs tournées respectives. Le vrombissement des camions-bennes, 19 ou 26 tonnes, résonnent. Ce matin-là, il fait plutôt doux. Chaque équipe est composée d’un chauffeur et de deux ripeurs, à l’arrière.

« Il n’y a jamais eu autant de trous ! »

5 heures. C’est parti pour les vingt et un agents chargés de la propreté urbaine. En quelques heures, les dizaines de conteneurs seront entièrement vidés. Les déchets seront ensuite pesés, puis déversés au quai de transfert, sur le site de l’Yser.

Direction le quartier Nord d’Aurillac pour Karim Gamoura, chauffeur depuis une dizaine d’années, responsable de ses deux coéquipiers, Sébastien Noël, ripeur titulaire, et Joris Teilhet, ripeur remplaçant depuis trois ans.

Lire aussi : Cantal. Dans les coulisses : que se passe-t-il avant l’ouverture du supermarché E. Leclerc d’Aurillac ?

Karim Gamoura est un chauffeur aguerri qui connaît tous les recoins de la ville. Un chauffeur doit toujours rester concentré pour assurer la sécurité de ses coéquipiers. Autant dire qu’en ce moment, il doit redoubler de vigilance car il y a beaucoup de travaux dans les rues d’Aurillac (liés entre autres, à l’aménagement du réseau chaleur bois). « Il n’y a jamais eu autant de trous ! », lancent-ils.

« Le véhicule part à la fourrière »

5 h 45. Le 19 tonnes se dirige vers le château Saint-Etienne. Il s’engouffre dans une rue très étroite, puis descend la côte de Reyne. Concentré et silencieux, Karim Gamoura contourne une grosse pierre et passe sans heurt. « Elle a toujours été là… ça passe ! », lance-t-il, toujours un oeil rivé sur la caméra de surveillance fixée sur le tableau de bord, qui lui permet de voir ses collègues. Parfois, des véhicules mal stationnés empêchent le camion-benne de passer. « C’est compliqué, surtout à 5 h 30. En dernier recours, si le propriétaire est injoignable, nous sommes contraints d’appeler le commissariat et le véhicule part à la fourrière », se désolent les agents.

Gérer les imprévus…

6 h 35, Samir Ouahabi reçoit un appel. Rue Firminy, des travaux empêchent le camion de passer. Le responsable envoie aussitôt un véhicule mini-benne, plus maniable pour prendre le relais. « Ce véhicule est indispensable pour effectuer les tournées en centre-ville, et notamment dans les rues piétonnes. »

Parfois, les conteneurs ne sont pas assez grands pour contenir toutes les poubelles. Sébastien Noël et Joris Teilhet s’activent. Karim Gamoura vient spontanément leur prêter main-forte.

Le trio est efficace. Leur complicité y est sans doute pour beaucoup. Sébastien Noël n’est pas prêt de quitter son poste. Il « ne se verrait plus retravailler en usine ». Quant à son jeune coéquipier, Joris, il espère lui aussi un jour être titularisé, ce qui lui permettrait « de prendre une location près de son lieu de travail ». Ce qu’ils aiment avant tout, c’est « travailler dehors », et « l’ambiance ».

Douloureux passage à l’heure d’été

7 heures 20. Le 19 tonnes circule moins facilement. Les agents doivent parfois faire preuve de patience face à « l’agacement » de certains automobilistes, bloqués derrière le poids lourd : « On a l’habitude. On gère, toujours avec le sourire ! »

D’ici une heure, il faudra aller vider la benne au quai de transfert. Retour au centre technique pour une pause ravitaillement. La tournée reprend. Jusqu’à 12 h 30. Demain, l’équipe enlèvera les déchets recyclables. Après une douche avant de rentrer, beaucoup iront faire une sieste.

Valérie Izquierdo

Un reportage complet est à retrouver dans l’édition de la Voix du Cantal du jeudi 11 avril 2019.

Législatives en Finlande : les sociaux-démocrates signent leur retour au pouvoir

$
0
0

Un bureau de vote à Helsinki le 14 avril 2019 jour des élections législatives. (©Lehtikuva/AFP/Emmi Korhonen)

Les sociaux-démocrates ont remporté dimanche les élections législatives en Finlande, vingt ans après leur dernière victoire, disposant d’une courte avance sur les Vrais Finlandais (extrême droite).

Le parti, conduit par l’ancien ministre des Finances Antti Rinne, obtient 40 sièges sur 200 au Parlement, les Vrais Finlandais 39, selon les résultats définitifs. 0,2 point sépare les deux partis au terme d’une soirée électorale à suspens.

Les sociaux-démocrates signent leur retour sur le devant de la scène politique, quatre ans après leur échec au législatives de 2015 où le parti a terminé quatrième.

« Pour la première fois depuis 1999, les sociaux–démocrates sont le parti du Premier ministre », a déclaré M. Rinne aux militants.

Le parti est arrivé pour la dernière fois en tête des législatives en 1999. Paavo Lipponen avait alors conduit une coalition gauche-droite, jusqu’en 2003. Depuis les sociaux-démocrates ont participé à plusieurs gouvernements, sans toutefois en prendre la tête.

Ils ont mené campagne contre la politique d’austérité conduite par la coalition gouvernementale sortante, composée du Centre, du Parti de la coalition nationale (droite) et du parti Réforme bleue (eurosceptique), qui a permis de sortir le pays de la récession en 2016.

Le Parti du Centre du Premier ministre sortant Juha Sipilä est lui relégué à la quatrième place, perdant 18 sièges. M. Sipilä a rapidement reconnu sa défaite « Nous sommes les plus grands perdants de cette élection », a-t-il regretté.

Le candidat du parti les Vrais Finlandais Jussi Halla-aho vote à Helsinki pour les élections législatives finlandaises, le 14 avril 2019.

Le candidat du parti les Vrais Finlandais Jussi Halla-aho vote à Helsinki pour les élections législatives finlandaises, le 14 avril 2019. (©Lehtikuva/AFP/Emmi Korhonen)

Vague populiste

« Je ne m’attendais pas à un tel résultat, personne ne s’attendait à cela », a réagi de son côté Jussi Halla-aho, chef de file des Vrais Finlandais, devant des militants à Helsinki.

En 2015, le parti d’extrême droite était entré dans le gouvernement de centre-droit, un choix politique ainsi que la modération de ses positions, notamment sur l’Europe, qui avaient été perçus comme une trahison par ses militants les plus radicaux.

En 2017, les Vrais Finlandais ont finalement implosé et quitté le gouvernement: une majorité de leurs députés ont fondé Nouvelle Alternative (rebaptisée Réforme bleue par la suite), parti qui est resté au pouvoir, les autres se ralliant à son nouveau président, le faucon anti-immigration M. Halla-aho.

Depuis, le parti s’est porté, avec la question de l’immigration, sur le devant de la scène lors de la campagne. En Finlande, quelque 6,6% des 5,5 millions d’habitants sont nés à l’étranger.

En décembre et janvier, une dizaine d’hommes d’origine étrangère soupçonnés d’agressions sexuelles ont été arrêtés. Ces affaires très médiatisées ont suscité l’indignation dans le pays et une vague de soutien aux Vrais Finlandais. La formation s’est engagée à réduire considérablement l’immigration et renforcer les règles d’asile.

Le parti dénonce également l’« hystérie climatique » de ses adversaires, affirmant que les citoyens ne doivent pas payer pour des mesures supplémentaires contre le changement climatique.

Dimanche, il a plus que doublé son nombre de sièges, passant de 17 à 39.

« Grande coalition »

La Finlande a un scrutin proportionnel et une culture politique du consensus qui portent au pouvoir des coalitions hétéroclites.

Dimanche, Jussi Halla-aho s’est dit ouvert à une coalition « mais pas à n’importe quel prix ».

De son côté, M. Rinne a d’ores et déjà assuré vouloir former un gouvernement « avant fin mai », et n’a pas écarté la possibilité d’une collaboration avec les Vrais Finlandais, affirmant qu’il avait « des questions » à poser au parti.

« Certaines des questions porteront sur les valeurs », a déclaré M. Rinne aux médias finlandais. « Les valeurs du parti social-démocrate sont très importantes, c’est le ciment qui maintiendra le gouvernement uni », a-t-il ajouté.

Pour la chroniqueuse politique Sini Korpinen, la politique finlandaise se dirige vers une « grande coalition » gauche-droite, composée des sociaux-démocrates, du Parti de la coalition nationale, mais aussi des Verts, de l’Alliance de gauche et du parti populaire suédois (libéraux). Les Vrais Finlandais resteraient dans l’opposition selon elle.

« On risque de connaître la même situation que sous Jyrki Katainen », chef d’un gouvernement de coalition composé de six partis entre 2011 et 2015, désavoué par son absence de résultats, a-t-elle expliqué.

Le défi du prochain gouvernement sera aussi de s’attaquer à l’épineuse question de la protection sociale — l’Etat-providence finlandais est l’un des plus généreux au monde –, dans un contexte de vieillissement de la population et de baisse du taux de natalité. Parallèlement, la croissance devrait ralentir.

Le social-démocrate Antti Rinne, vainqueur des élections législatives finlandaises, à Helsinki le 14 avril 2019.

Le social-démocrate Antti Rinne, vainqueur des élections législatives finlandaises, à Helsinki le 14 avril 2019. (©Lehtikuva/AFP/Antti Aimo-Koivisto)

Source : © 2019 AFP 


A Lisieux, le centre aquatique s'équipe d'un ventriglisse pendant les vacances

$
0
0
Le Nautile à Lisieux (Calvados) a installé une double piste de ventriglisse pendant les vacances.

Le Nautile à Lisieux (Calvados) a installé une double piste de ventriglisse pendant les vacances. (©Le Pays d’Auge)

C’est la grande nouveauté de ces vacances de Pâques au Nautile. Le centre aquatique de Lisieux (Calvados) a installé une nouvelle structure gonflable, à l’extérieur, accessible de 14 h 15 à 16 h 15 : un ventriglisse de 13 mètres de long, avec deux pistes. 

Le Nautile a loué cette structure pour les deux semaines de vacances, pour tester. 

En attendant un nouveau ventriglisse cet été

Les enfants pourront profiter d’un ventriglisse flambant neuf dès cet été : 

« Nous allons acheter une structure qui fera 18 mètres de long, qui sera décorée, avec une tête de requin et un bac de réception à l’arrivée, annonce Laurent Boulanger, le directeur. Elle sera alimentée avec très peu d’eau ».

> Le NautileUne nouvelle idée de sortie pendant les vacances de Pâques…

Publiée par Communauté d'Agglomération Lisieux Normandie sur Mardi 2 avril 2019

Ce ventriglisse « viendra compléter l’offre des jeux aquatiques extérieurs ». Le centre aquatique a aussi mis en place une table de ping-pong (et peut-être une deuxième pour l’été). Les parents pourront toujours prendre un bain de soleil avec les transats.

Lire aussi : VIDÉO. Dans les coulisses du centre aquatique Le Nautile à Lisieux

« Toujours au même prix »

Avec ces acquisitions, Laurent Boulanger souhaite développer la partie extérieure du Nautile avec des activités « festives » : 

« Il reste de la place, il y a quelque chose à faire. Il y a des gens qui passent la journée chez nous. Il faut proposer des nouveautés et maintenir notre attractivité, toujours au même prix »

Animations sportives et jeux

À l’intérieur, les jeunes peuvent toujours profiter d’une autre structure gonflable de 20 mètres dans le bassin sportif : le parcours aquatique.

Le parcours aquatique installé l'après-midi sur le bassin sportif.

Le parcours aquatique installé l’après-midi sur le bassin sportif.

En parallèle, le toboggan est toujours un succès : 

« Comme il est interdit aux moins de six ans, nous avons mis deux petits toboggans pour les petits. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est apprécié ».

Ils peuvent aussi voguer sur de petits bateaux en plastique. Toujours dans le bassin ludique, des aquabikes ont été installés.

 

Horaires d’ouverture du Nautile pendant les vacances scolaires, jusqu’au lundi 22 avril 2019 inclus. Lundi et jeudi de 10 h à 19 h, mardi et vendredi de 10 h à 21 h, mercredi et samedi de 10 h à 18 h et dimanche de 9 h à 13 h. Le Nautile sera ouvert le lundi 22 avril de 9 h à 13 h. Contact : 02 31 48 66 67.

Soleil et nuages à Pont-Audemer ce lundi 15 avril

$
0
0
La carte du temps ce lundi 15 avril dans l'Eure

La carte du temps ce lundi 15 avril dans l’Eure (© capture d’écran Météo France).

Météo France annonce du soleil et des nuages, donc un ciel voilé la plupart du temps ce lundi 15 avril à Pont-Audemer (Eure). Les températures seront comprises entre 0 et 14 degrés.

Aujourd’hui c’est la Saint-Paterne.

Accident entre un train et une voiture sur un passage à niveau, près de Toulouse

$
0
0
Les sapeurs-pompiers interviennent après un accident de train survenu sur la commune d'Auterive (Haute-Garonne), sur la ligne entre Toulouse et Foix

Les sapeurs-pompiers interviennent après un accident de train survenu sur la commune d’Auterive (Haute-Garonne), sur la ligne entre Toulouse et Foix (©Illustration / Julien Bouteiller / Actu.fr)

Aux alentours de 7 heures, lundi 15 avril 2019, un accident s’est produit sur une voie ferrée, au sud de Toulouse : dans des circonstances encore floues, un Train express régional a percuté une voiture sur un passage à niveau, commune d’Auterive (Haute-Garonne), sur la ligne entre Toulouse et Foix. 

La voiture encastrée dans le train

D’après nos informations, la voiture est encastrée dans la locomotive. On ignore, pour l’heure, si la collision a fait des blessés ou des victimes. Une cellule de crise a été ouverte par la SNCF.

Plus d’informations à suivre sur Actu Toulouse.

A Vernon, les travaux du futur centre commercial ont démarré

$
0
0
Entre le boulevard Jean Jaurès et la rue de l'Industrie, les travaux de démolition ont démarré.

Entre le boulevard Jean Jaurès et la rue de l’Industrie, les travaux de démolition ont démarré.

Les pelleteuses et les engins de chantiers s’activent depuis deux semaines, sur l’ancien site loué par la société Condi Ouest, boulevard Jean Jaurès à Vernon.

Sur cet emplacement de 6601 m2, racheté en 2017 par le directeur du centre Leclerc de Vernon, Philippe Lenière, un mini centre commercial est en construction.

Gémo, Célio, Armand Thierry et Jysk

Quatre magasins de prêt-à-porter et d’équipements ouvriront bientôt leurs portes : les enseignes Gémo, magasin de chaussures, Célio, prêt-à-porter masculin, Armand Thierry, prêt-à-porter et Jysk, chaîne danoise de magasins spécialisés dans le mobilier et les articles pour la maison, sont attendues.

Première phase des travaux

La première phase des travaux a donc démarré correspondant à la démolition complète des deux bâtiments existants. Il s’en suivra une phase de terrassement puis de construction de bâtiments neufs de 3320 m2, qui abriteront quatre cases commerciales.

Les enrobés seront effectués en dernier, ainsi que les plantations, cheminements et espaces verts.

Un grand parking de 62 places sera aménagé face au boulevard Jean Jaurès (1766 m2).

Des arbres seront plantés pour créer un « filtre végétal » le long de la rue de l’Artisanat et complété avec quatre nouvelles plantations sur le boulevard Jean Jaurès. Des allées piétonnes et gravillonnées seront également implantées.

Ouverture prévue à l’automne 2019.

Saint-Jacut-de-la-Mer, personnage principal d'un livre

$
0
0
Bertrand Bétin, avec son livre « Nouvelles Jaguines », disponible au Z'ebs

Bertrand Bétin, avec son livre « Nouvelles Jaguines », disponible au Z’ebs

Dans les années 1970, les parents de Bertrand Bétin achètent une petite maison dans la Grande-Rue, à Saint-Jacut. Une maison devient le point de repère de Bertrand et sa sœur, Marie-France. Ces Rennais s’y retrouvent tous les étés. Bertrand sillonne la presqu’île, jusqu’à en connaître les coins et les recoins.

Éloigné pendant 30 ans de son havre de paix, Bertrand a toujours « eu envie d’écrire sur Saint-Jacut, et d’en faire mon personnage principal ». Il s’est mis à l’ouvrage en 2018.

Raconter Saint-Jacut dans les années 70

Ses nouvelles, qui ont lieu en 1972, se basent sur ses souvenirs d’enfance. « Les lieux n’ont pas trop changé par rapport à ce que j’avais toujours connu », souligne l’auteur.

Si les lieux sont réels, les personnages sont « sont fictifs ». « Je cherchais plus à décrire une ambiance. Saint-Jacut est au cœur de ce livre, tout le reste n’est que prétexte », reconnaît Bertrand.

Souvenirs de la presqu’île

Bertrand signe son premier livre avec ces « Nouvelles Jaguines », et c’est un rêve qui se concrétise. Une façon, pour l’auteur, de rendre à la presqu’île tout le plaisir qu’elle lui a procuré toutes ces années, plaisir qui perdure.

J’ai écrit ce que j’aurais eu envie de lire. Cela est venu relativement facilement, avec mes souvenirs, comme ceux du feu d’artifice, de la procession aux lampions… Cela n’a été que de l’écriture plaisir, sans aucune contrainte. »

Un second livre en écriture

Bertrand attend maintenant les réactions et ressentis des habitants, et les invite à le faire via la page Facebook créée pour l’occasion : « Nouvelles Jaguines ».

Piqué par le virus de l’écriture, Bertrand a commencé un nouveau livre, sous forme de roman policier celui-là. À Saint-Jacut, forcément, toujours dans les années 70…

Lire aussi : 33 ans après le début du tournage, le documentaire sur Saint-Jacut-de-la-Mer est fini !

Pratique
« Nouvelles Jaguines », de Bertrand Bétin, en vente au Z’ebs au prix de 16,90 € et également sur internet sur le site postershoot.fr
Bertrand dédicacera également son ouvrage le 21 avril, au 63 et 65 Grande-Rue de 9 h à 17 h à l’occasion d’un « vide maison ».

Viewing all 31115 articles
Browse latest View live