Jean-Jacques Brasseur, le patron de Jjc Coiffure et Beauté, commerce situé au 11, rue de Gisors, à Pontoise (Val-d’Oise), s’est vu remettre la médaille d’Or de l’excellence artisanale lors de la cérémonie des Victoires de l’Artisanat, lundi 1er avril.
« Cette cérémonie permet chaque année de mettre en lumière de belles carrières dans l’artisanat, des entreprises qui créent de la croissance et de l’emploi, des artisans passionnés par leur métier et des maîtres d’apprentissage qui transmettent leur savoir-faire à la jeune génération », a rappelé Jean-Louis Orain, le président de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise, organisatrice de la soirée.
Ce dernier n’a pas manqué de féliciter le coiffeur pontoisien.
« J’ai cru que c’était une blague ! »
« Moi qui n’ai jamais remporté de récompense sportive, me voilà sur la première marche du podium ! », s’amuse l’entrepreneur, ancien président de l’association de commerçants de Pontoise.
« Je ne m’attendais absolument pas à cette récompense pour la simple raison que je n’avais rien demandé. Comme nous étions le 1er avril, j’ai même cru que c’était une blague », confie Jean-Jacques Brasseur, pourtant réputé dans la ville d’Art et d’Histoire pour ses pronostics.
« Presque tous les lauréats étaient accompagnés de leur maire. Comme il n’y avait aucun élu de Pontoise présent, c’est Jean-Philippe Dubois, le boucher-charcutier de la rue Thiers, qui m’a remis ma médaille et mon diplôme », glisse-t-il au passage.
« Recevoir une médaille d’Or, à titre de reconnaissance, cela fait toujours plaisir », ajoute-t-il cependant.
« Il est vrai que cela fait plus de 40 ans que je suis au service de l’artisanat, et pendant ces nombreuses années, j’ai formé entre 35 et 40 apprentis », conclut le patron.
En juin dernier, il s’était déjà vu remettre le label Éco-défis, qui récompense l’engagement des entreprises artisanales en matière de développement durable, des mains de Jean-Louis Orain.
« Mais il y a toujours eu de la vigne à Glanes! » répond Laurent Cérou, président de la cave coopérative Les Vignerons du Haut-Quercy, à la question posée : « À quelle année remonte la création du vignoble? ».
En effet, selon le Cartulaire de l’abbaye de Beaulieu-sur-Dordogne, la vigne a été implantée sur les coteaux de Glanes par les moines bénédictins. Des parcelles de vigne sont mentionnées en ce coin du Haut-Quercy en l’an 893, au nombre des biens et dépendances que possédait ce prestigieux monastère. La tradition se serait ensuite perpétuée au fil des siècles, sans discontinuer. L’arrivée du phylloxera, fin du XIXe siècle, change la donne. Le vignoble se retrouve décimé en quasi-totalité en même temps que s’ensuit un important exode rural. Les plans hybrides ont remplacé les anciens cépages et n’ont donné qu’un vin de consommation courante. Le vin de Glanes tombe en désuétude…
Jusqu’à ce que, à la fin des années 60, une poignée d’hommes se retroussent les manches pour se lancer dans la plantation de cépages améliorateurs, avec Gamay, Merlot et Ségalin. Ceux-ci permettront de redonner ses lettres de noblesse aux vins de Glanes, la plus petite commune du Lot en superficie avec 272 ha et une population de 305 habitants.
Une nouvelle aventure à partir de 1970
« Jusqu‘en 1976, nous étions dans la polyculture élevage, noyeraies, fruitiers… la vigne ne représentant qu‘une production annexe » souligne Laurent Cérou. Or, pour les sept adhérents actuels de la coopérative, la vigne est devenue la production principale, c’est dire l’ampleur du chemin parcouru.
La zone de production du vin de Pays des Coteaux de Glanes sera délimitée au début des années 70, caractérisée par des terrains argilo-calcaires peu profonds et très caillouteux. En 1976, le Gaec des producteurs réunis, voit son 1er millésime signé Les Vignerons du Haut-Quercy. C’est un rouge vinifié dans une cave de location. En 1980, le Gaec construit son premier chai, lequel fera l’objet de plusieurs agrandissements successifs.
Depuis 1992, les producteurs sont réunis sous la forme juridique d’une coopérative viticole dénommée : Les Vignerons du Haut-Quercy. En 2010, l’appellation Vin de Pays a évolué et est devenue Indication Géographique Protégée (IGP).
En 1976, le vignoble de Glanes couvrait une superficie de 6,2 ha produisant 180 hl. Aujourd’hui le vignoble s’étale sur 45 ha à travers le territoire de sept communes (Glanes, Belmont, Bretenoux, Cornac, Prudhomat, St-Laurent-les-Tours, Saint-Michel-Loubéjou) avec une production de vin atteignant les 3100 hl.
Depuis plusieurs années, les vignerons travaillent les sols selon la technique de l’enherbement naturel maîtrisé et l’implantation de couverts végétaux.
7 adhérents solidaires et efficaces
Chacun des sept adhérents cultive sa vigne et apporte la vendange à la coopérative, laquelle prend en charge les différentes étapes, depuis la vinification jusqu’à la mise en bouteille et une partie de la commercialisation.
Chaque adhérent est responsable de la vente du quota de vin, correspondant à la quantité de la vendange livrée. La coopérative compte sept dépôts de vin sur la commune de Glanes, à l’adresse de chacun des producteurs adhérents, garantissant le même vin, portant le même étiquetage, vendu au même prix.
L’ensemble de la production est exclusivement commercialisé en bouteilles et la vente s’effectue sur un rayon de 100 km. 50 % sont commercialisés en vente directe et le reste se retrouve en moyennes surfaces, épiceries, caves à vin et la restauration.
Une gamme de vins étoffée
Au départ, le vin des Coteaux de Glanes ne concernait que du rouge autour des 3 cépages évoqués précédemment. La gamme s’est élargie au fil des ans. En 1993 le rosé fait son arrivée, en 1998 sort une cuvée pur Merlot, en 2006 suit la cuvée Merlot passée en fûts de chêne. « En 2007, nous avons planté des blancs, en misant sur les cépages Chenin* et Chardonnay. Premières bouteilles de blancs en 2009 saluées par un succès immédiat ! Le volume des rouges reste prédominant ; rosé et blancs représentant respectivement 930 hl et 360 hl sur le total de 3100 hl. La récolte 2018 a donné lieu à 400 000 bouteilles, contre 5000 en 1976 » termine Laurent Cérou.
JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE
* Routsoulenc est le nom Occitan du Chenin, que l’on trouvait déjà à Glanes, avant la survenance du phylloxéra.
Appel à candidature
Le vignoble des Coteaux de Glanes ne prévoit pas de s’arrêter en si bon chemin. Aussi le chai de la coopérative va connaître une nouvelle extension dans les prochaines semaines, dédiée au stockage. Le vignoble recherche des candidats « sérieux et motivés » pour développer le vignoble et assurer le rayonnement du vin de Glanes, qui même s’il fait figure de Petit Poucet, par rapport à l’appellation Cahors, n’en constitue pas moins une belle vitrine pour les vins de pays du Lot.
Sa Bretagne il la connait par cœur. A Vannes, Stéphane Heurteau a croqué le voyage raconté par le scénariste Philippe Charlot.
Une épopée à mobylette entre un grand-père et son petit-fils qui fait la part belle à la côte et aux terres bretonnes. La bande dessinée Phare Ouestsort le 24 avril.
Fan de la Bretagne
Des livres sur la Bretagne, Stéphane Heurteau en compte quelques uns à son actif.
Je ne fais que ça, je suis un gros fan ».
D’ailleurs les week-end, peu importe la météo, hop il met le nez dehors et vadrouille en famille dans la région. Alors, quand il a fallu trouver un dessinateur qui connaissait bien les paysages bretons, il a été le candidat tout désigné.
D’autant que Stéphane Heurteau affectionne les papys, à l’image de son enquêteur breton Fanch Karadec. « J’aime bien travailler sur les grands-pères. »
Le road trip entreprit par un papy et son petit-fils part du Croisic, longe la côte sauvage jusqu’à La Roche-Bernard, puis enchaîne sur Carnac, Quiberon, Doëlan et Douarnenez.
A mobylette les deux voyageurs coupent par les terres finistériennes : Locronan, les Monts d’Arrée pour rejoindre Morlaix. Ils suivent ensuite la côte de Granit rose et terminent à Saint-Malo.
Une fin ouverte pour une suite ?
Avec un style semi-réaliste, le dessinateur vannetais a contribué à de nombreux carnets de voyages et travaille les couleurs de façon manuelle et numérique.
La bande dessinée Phare Ouest sort le 24 avril en librairie. « J’ai demandé une fin ouverte, sourit Stéphane Heurteau. Si les lecteurs sont au rendez-vous il y aura peut-être un deuxième tome ».
Tandis que la pièce qu’ils jouent actuellement, « Bandits chéris » de Jean-Pierre Maurice, fait salle comble et renporte un vif succès, la troupe des Baladins de la Morette de Gournay-en-Bray revenait sur la saison 2017-2018, pendant leur assemblée générale. Une année lors de laquelle deux comédiens, Virginie et Joël Nos, sont venus s’associer aux membres de la troupe.
Pour la prochaine saison, trois autres comédiens, Vicky Normand, Xavier Gravina et Claire Cauchy, sont d’ores et déjà annoncés.
Leur précédente pièce, « Alors, on fait quoi maintenant ? », a été jouée treize fois. Des représentations dont certaines étaient données en faveur d’associations telles que « Tous solidaires pour Gauthier » et l’épicerie solidaire d’Auneuil.
Les Baladins comptent onze adhérents, dont sept comédiens. Leur résultat financier pour la dernière saison était positif de 1741,25 euros. La troupe a reçu des subventions de 1 000 euros de la ville de Gournay et 300 euros du conseil départemental.
Christine Georges, présidente de l’association, confie :
Nous avons de très bons retours de nos représentations, autant pour le jeu des comédiens que pour les décors et le sujet des pièces. La dynamique est bien présente et nous ne sommes pas près de nous arrêter. Bien au contraire !
Eric Labarre a repris le poste qu’occupait auparavant Joël Nos, maintenant sur scène, à la régie lumière et son. De plus, la troupe vient de créer sa page Facebook, sur Internet. La cotisation annuelle est de dix euros.
Alors que les comédiens planchent déjà sur la nouvelle pièce qu’ils joueront en fin d’année, les représentations de « Bandits chéris » se poursuivent. La troupe jouera le 13 avril à la salle des fêtes de Lyons-la-Forêt, puis samedi 27 avril, à 20 h 30, et dimanche 28 avril à 14 h 30, dans la salle des fêtes de Gournay-en-Bray.
Composition du bureau : Présidente, Christine Georges – Secrétaire, Eric Labarre – Trésorière, Virginie Nos.
LA TROUPELes Baladins de la Morette ont plus de trente ans de succès et toujours autant d'énergie!La présidente et…
Chloé Lécrivain vient d’ouvrir les portes de son cabinet de naturopathe, en plein centre-ville, rue du Four.
Intéressée depuis longtemps par les plantes et les huiles essentielles, la Fougeraise Chloé Lécrivain vient d’ouvrir un cabinet de naturopathe à Fougères, rue du Four.
Après une formation en aromathérapie en Australie et un emploi de conseillère dans une distillerie de plantes aromatiques et médicinales, la jeune femme a suivi une formation de naturopathe à Aix-en-Provence, à l’institut Euro Nature.
Chloé Lécrivain indique :
La naturopathie est une médecine traditionnelle reconnue par l’OMS et le naturopathe est un éducateur qui accompagne son client par des conseils et des techniques naturelles de santé afin de promouvoir le bien-être et le mieux vivre.
La naturopathie s’applique à tous et permet à chacun de disposer des clefs pour gérer le stress, les problèmes de sommeil, les addictions… mais aussi pour apprendre à s’alimenter de façon saine. « Après avoir établi un bilan de vitalité, je donne des conseils ou prépare un programme sur mesure », précise la jeune femme.
Des événements spéciaux seront régulièrement proposés (et annoncés sur le site internet www.chloelecrivain.com), comme des cueillettes végétales avec découverte de la flore locale et conseils pour les utiliser en cuisine (prochaine date le samedi 27 avril de 10 à 12h, 15 €, sur inscription) ou des ateliers de cuisine végétale avec une chef (le 4 mai prochain).
Cabinet de naturopathie Chloé Lécrivain, 3, rue du Four. Tel 06 85 55 01 31.
Annie Perdriel et Brigitte Peribois ont commencé toutes les deux à la même période. Au 31 mars dernier, celles qui travaillaient au magasin 8 à huit de Louvigné-du-Désert, ont pris leur retraite.
Je m’y étais préparée. J’ai l’impression d’être en vacances, mais je vais m’y faire », sourit Annie.
Annie a commencé à travailler comme boulangère à 14 ans. Le domaine de la vente lui plaît. Quelque temps après, un poste dans un magasin se libère.
Quand j’ai débuté, c’était chez Dumas. Puis au fil du temps, c’est devenu 8 à huit, se souvient Annie. J’ai connu cinq patrons. »
Tout comme sa collègue, Brigitte qui était dans le secteur du textile avant de se diriger vers la vente. Les deux jeunes retraités s’occupaient de la caisse et de la mise en rayon.
Les sexagénaires vont pouvoir profiter de leur retraite pour vaquer à leurs occupations comme « de l’art floral, de la marche, se promener et surtout s’occuper de nos petits-enfants », lancent-elles.
Pour remplacer les deux salariées, Daniel et Christelle Favrais, les patrons actuellement du magasin, ont recruté Catherine présente en 35 heures et Kimberly en 10 heures.
Ce n’est pas la seule nouveauté puisque
Nous mettons l’accent sur les produits locaux bien représentés en magasin. Une gamme de Carrefour bio (magasin repris le 6 juin 2014 par franchise carrefour) est également à découvrir ».
Ouvert du lundi au samedi de 8h à 20h, 11, place Charles de Gaulle.
Au centre la présidente Odile Duboz entourée de Maryse Poinet (à gauche) et de Doris Duvoye.
Samedi 6 avril, la salle du chalet de Foncine-le-Bas ouvrait ses portes au club Bel automne pour la tenue de son assemblée générale annuelle.
C’est un bilan très positif au titre de 2018 qui a été présenté par la présidente Odile Duboz. Toutefois, l’une des activités qui avait lieu le jeudi après-midi va devoir cesser. Cette activité ludique centrée sur les jeux de société ne présente plus un nombre suffisant de participants. Les différentes randonnées pédestres ou à vélo seront à nouveau placées sous la houlette de Francis Veyer, assisté de Jean-Jacques Cretin. Les pousse-cailloux pourront donc se retrouver pour participer à des randonnées à la journée ou à la demi-journée avec toujours un choix très large dans les destinations pour ne lasser personne.
Une expo en préparation
Une exposition concernant la vie passée et présente du village devrait prochainement avoir lieu à l’initiative de la municipalité. Le club Bel automne pourrait bien avoir un rôle majeur dans cette organisation. Le club, véritable cheville ouvrière, pourrait collecter les photos les plus intéressantes que les Fonciniers voudront bien leur confier pour les reproduire avant de les rendre à leurs propriétaires.
Il faudra ensuite trier, classer et répartir la précieuse moisson par thème pour constituer une exposition attractive dont la date n’est pas encore fixée. L’activité du jeudi après-midi pourrait ainsi renaître sous une forme différente, principalement lorsque la météo n’incite pas à randonner. Une attention particulière sera apportée aux personnes seules à qui la solitude pèse.
La présidente Odile et son staff constitué de Maryse et Doris ont également des projets permettant notamment de se retrouver pour des activités festives. Enfin la participation au chamois reste d’actualité ainsi que les coups de main ponctuels pour renforcer les équipes lorsqu’une animation particulière est organisée au village.
C’est dans la bonne humeur coutumière que l’assemblée générale s’est terminée par le verre de l’amitié.
22 matchs, 17 victoires, 5 défaites, 75 points marqués en moyenne (deuxième attaque), 61 points encaissés (meilleure défense) : la saison régulière plus que réussie du CB Ifs s’est achevée samedi 13 avril 2019 avec succès. Les Vertes ont facilement gagné contre la lanterne rouge Calais, condamnée depuis très longtemps à un retour en Nationale 2 (48-81). Anaïs Deyres :
On avait toutes envie de jouer ensemble pour fêter les playoffs, mais Axelle (Bundgaard) et Valentine (Zambelli) étaient malades, et Ninda (Meité) blessée.
Ifs a dominé difficilement le premier quart-temps. La suite s’est révélée plus aisée. « On a pris une plus grande avance quand on a mis plus d’intensité défensive. On a déroulé ensuite. On a aussi travaillé des choses, même si le plus important était de terminer par une victoire. »
Deux semaines de boulot avant les playoffs
S’il fallait terminer le boulot, ce dernier match s’est révélé « pas hyper-intéressant ». Ce qui intéresse Ifs, c’est la suite. Le club a deux semaines pour préparer le premier de ses quatre matchs de playoffs. Une préparation aussi bien physique que tactique.
On est une équipe qui marche à l’intensité. On bosse depuis huit mois. On a besoin de récupérer et de relancer la machine pour être prêtes. Les playoffs, c’est une autre dimension.
L’impatience va donc de pair avec le sérieux. « On est contentes d’y être mais on sait qu’on doit bosser avant, assure Anaïs Deyres. On va très vite basculer dans la concentration. » Les phases finales apparaissent si ouvertes, avec quatre équipes à égalité mais le goal average pour deux d’entre elles dont Ifs, qu’il serait dommage de ne pas les aborder avec le plus grand appétit.
La nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril a été mouvementée pour les riverains du quartier de la Mare Rouge, au Havre (Seine-Maritime). Un violent incendie a en effet ravagé une large partie d’un bâtiment désaffecté. Précisions.
C’est un peu avant 1h30 du matin que les pompiers ont été appelés pour l’incendie d’un bâtiment situé rue Coypel. À leur arrivé, environ 100 m2 étaient déjà totalement embrasés. Grâce notamment à trois lances incendie, les secours sont parvenus à maîtriser les flammes et éviter que l’incendie des lieux, connus pour faire l’objet de squats, ne se propage.
19 sapeurs pompiers et cinq engins ont ainsi dû être mobilisés sur place.
Samedi 13 mars 2019 de 15h à 19h, les gendarmes de l’escadron départemental de sécurité routière ont mené une opération de contrôle sur les routes de la Sarthe.
L’objectif : « lutter contre les conduites addictives (alcool/stupéfiants) et les vitesses excessives ».
Parmi les nombreux excès de vitesse verbalisés, trois motards ont été contrôlés en excès de vitesse de plus de 50 km/h. Leurs motos ont été immobilisées et font l’objet d’une rétention administrative. Deux des trois motards étaient des jeunes permis.
Une quatrième personne s’est vu confisqué son véhicule pour la même infraction.
Bilan de l’opération
27 excès de vitesse relevés avec interception du contrevenant, entre 20 et 30 km/h au dessus de la limite.
5 excès de vitesse relevés avec interception du contrevenant, entre 30 et 40 km/h au dessus de la limite.
2 excès de vitesse relevés avec interception du contrevenant, entre 40 et 50 km/h au dessus de la limite, ayant entraîné 2 rétentions immédiates du permis de conduire.
2 personnes verbalisées pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique (contraventions).
3 personnes verbalisées pour usage d’un appareil de communication en conduisant.
1 infraction constatée pour inobservation des règles de priorité.
Dernières consignes pour les randonneurs du comité de jumelage
Le Comité de jumelage de Saint-Rémy-de-Sillé / Grasby prépare l’arrivée de 14 Anglais. En attendant, il marche.
Samedi après-midi, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées pour participer à la 4e randonnée organisée par le Comité de jumelage Saint-Rémy-de-Sillé / Grasby.
12 km à pied…
Au programme, un parcours de 12km entre Saint-Remy, Crissé, Pezé et la forêt de Sillé avant de se retrouver le soir autour d’une marmite sarthoise pour conclure cette journée.
30e anniversaire
« Fin avril, 14 Anglais viendront à Saint-Remy pour fêter le 30e anniversaire de notre jumelage », précise André Leguy, le président qui regrette toutefois le manque de renouvellement des participants. « C’est sans doute une évolution naturelle. Les gens voyagent beaucoup plus facilement qu’il y a 30 ans et les jeunes préfèrent voyager autrement. On ne sait pas si on pourra encore continuer longtemps. Mais ce qui est important, c’est que l’amitié entre nous ne va pas changer ».
Axel Brière dans le bâtiment de Mussela 1 à Pénestin
Encore quelques mois avant de trouver la fameuse moule de bouchot de Pénestin sur les étals ou dans les restaurants. Peu de gens le savent, mais seuls les plus beaux « spécimens » arrivent dans l’assiette du consommateur. Le reste – le coproduit – est en général rejeté à la mer, ce qui a un impact néfaste sur l’écosystème.
Moules hors calibre
80 à 90 % de ces coproduits sont des moules hors calibre », estime Axel Brière, président du syndicat conchylicole de Pénestin.
Depuis plusieurs années, ce jeune mytiliculteur travaille sur la manière d’utiliser ces dernières. La chair mais aussi la coquille. Le trentenaire a un parcours atypique. Des études économiques, puis un passage à HEC Lausanne où il a passé un Master en management qui portait justement sur la valorisation des coproduits de moule.
Une fois son diplôme en poche, Axel Brière est revenu travailler dans l’exploitation familiale – Brière mytiliculture – tout en mûrissant son projet.
Soupe, tapas, salade…
L’entreprise Mussella – moule en latin – est née. Le jeune entrepreneur a peaufiné son projet de moules cuites à la vapeur, réfrigérées puis expédiées sous forme de barquettes dans l’industrie agroalimentaire.
Elles peuvent avoir plein d’utilisations : en soupe, en tapas, en salade, en feuilletés ou en terrines, avec des spaghettis… ».
Deux calibres (T1 et T2) peuvent être revalorisés. Quant aux coquilles, qui servent aujourd’hui dans l’ostréiculture (captage d’huîtres), elles seront demain broyées et réutilisées dans la cosmétique via le laboratoire morbihannais Aquatonale.
Axel Brière a travaillé avec un centre d’innovation technologique sur le process, le goût, la texture et la couleur de la moule. Des prototypes de machines pour le triage, le nettoyage, le décorticage et la cuisson des petites moules ont été mis au point, avec la bénédiction des pouvoirs publics (UE, État, région Bretagne) qui ont financé à 50 % ces équipements.
Bientôt une usine modulaire
Pour l’instant, la surgélation des chairs de moules est réalisée chez un sous-traitant. Mais cette étape devrait prochainement se faire à Pénestin au sein de la future usine modulaire « Mussella 2 » qui va faire franchir un cap à la jeune société. Une plus grosse capacité de production – « aujourd’hui, on produit 5 tonnes de chair par an ; on va passer à 250 » – une meilleure qualité avec l’obtention de la certification IFS et un prix au kilo revu à la baisse.
Mussella 2 devrait ouvrir en août, mais le site reste encore à définir ».
Aujourd’hui, une bonne partie des mytiliculteurs de Pénestin se sont associés avec Axel Brière au sein de Mussella. La condition sine qua non : passer la certification bio. Mais pour augmenter son volume (et donc amortir ses investissements), la SARL (qui va évoluer vers une SAS) n’a pas vocation à rester focalisé sur Pénestin. Elle va s’étendre à la Bretagne Nord et à la Charente. D’où l’idée d’une structure mobile pour se rapprocher des lieux de production et ainsi réduire les coûts de logistique.
Un prix européen
Mussella a déjà séduit le jury du projet européen Food Heroes qui promeut les projets de valorisation des surplus/invendus et coproduits alimentaires. Il a remporté le prix dans la catégorie « produits de la mer », au nez et à la barbe de quelques géants de l’agroalimentaire. Une nouvelle reconnaissance pour la petite entreprise de Pénestin.
Vainqueur de la première épreuve du Trophée Job Morvan à Colpo, Clément Poirier a donc pris le départ de l’épreuve de Moréac avec le maillot jaune sur le dos. Mais le coureur du Team Fybolia OC Locminé n’a pu le conserver. La faute à une échappée royale dans laquelle se trouvait Valentin Vézie.
Le sociétaire du VC Pays de Loudéac, sixième à Colpo, grâce à une nouvelle sixième place à Moréac est le nouveau leader du Trophée Job Morvan avec trois petits points d’avance sur un duo composé des deux coureurs de l’OC Locminé, Mathieu Le Strat et Clément Poirier.
Pour ce qui est du Grand Prix de la Madeleine à Moréac, la victoire est revenue au puissant sprinter du Team Bertin Benjamin Guilloux qui a devancé Mathieu Le Strat et Sébastien Lhumeau (VCP Lorient).
Ce même dimanche 14 avril avait lieu le Tour de Pontivy Communauté. Le contre-la-montre de Radenac a ouvert le bal le matin avec la victoire de Léo-Paul Jamin (Comité départemental 49) qui devance Tom Aguillon (CC Rennais). L’après-midi, la course en ligne Radenac – Pontivy est revenue à François Biard (AC Belmont).
Au classement général, Tom Aguillon s’impose devant Clément Lecerf (CA Castelsarrasin).
Football
En National 3, la Saint-Co Locminé est tombée sur plus fort qu’elle. La formation de Pierre Talmont s’est inclinée 1-0 face à la réserve du Stade Rennais composée de jeunes talents très prometteurs.
En Régional 2, les Kériolets de Pluvigner réalisent une excellente opération en s’imposant 6-1 face à Noyal-Pontivy, profitant de la défaite de Ploërmel sur son terrain face à Bains-sur-Oust. Leaders du groupe C, les KP de Mickaël Orhant ne semblent plus avoir qu’un seul concurrent pour le titre, en l’occurrence séné sans pitié pour Baud (5-0). Enfin, à Locminé, l’équipe 2 de la Saint-Co doit se contenter d’un triste nul face à la lanterne rouge, Quiberon Saint-Pierre.
Depuis samedi 13 avril 2019, de nombreuses vidéos, tournées lors de l’acte 22 des gilets jaunes à Toulouse, sont relayées sur les réseaux sociaux. Diverses séquences filmées qui sont rapidement devenues virales. Parmi lesquelles, celle de l’interpellation de deux personnes, rue Merly, en début d’après-midi.
2 journalistes sont agressés par la bac après une charge sur les black bloc #toulouse #acte22 source : Lelly Gijabet LIVEextrait du live : https://www.facebook.com/100015306090825/videos/570379736815558/ à partir de 1h402 journalists are assaulted by the police.
Sur l’extrait, une personne est assise sur le trottoir, lorsqu’un policier s’approche, récupère sa trottinette et la jette au sol. La femme tente alors d’aller la récupérer mais en est empêchée par deux policiers. Alors qu’elle est jetée à terre, un homme tente de s’interposer mais est, à son tour, molesté.
Alors, qu’a-t-il bien pu se passer pour que des interpellations aussi musclées aient lieu ? Contactée par Actu Toulouse, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) détaille :
Ils ont gêné volontairement une opération de police pour refouler des blacks blocks derrière une banderole. Malgré plusieurs cris de policiers qui demandaient à ne pas gêner, ils ne se sont pas écartés.
« Je ne faisais que filmer »
De son côté, la femme a donné sa version des faits à Check News. Elle ne comprend pas ce qui a motivé cette violence :
Je ne sais pas, je ne faisais pourtant que filmer.
Une « watchdog »
Présentée comme journaliste sur les réseaux sociaux, tout comme l’homme qui a tenté de lui venir en aide, il n’en est finalement rien. La DDSP assure que « ils ne se sont pas présentés comme journalistes, même pas comme journalistes indépendants. »
Une version confirmée par la principale intéressée, elle qui se dit être une « watchdog (chien de garde, ndlr) ».
La DDSP poursuit :
Ils filment les manifestations pour diffuser sur les réseaux sociaux. Mais ils suivent particulièrement les groupes hostiles.
Pas de plainte, pour l’heure
Les deux personnes prises à partie ne sont pas françaises, la femme étant notamment de nationalité néerlandaise. Alors les deux personnes sont reparties libres, sans avoir été placées en garde à vue, la vidéaste réfléchirait à donner des suites judiciaires à l’affaire.
De son côté, la DDSP assure n’avoir eu, pour l’heure, aucun dépôt de plainte. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) n’a pas non plus été saisie.
Après Tribal King en mars 2019 et le groupe Les L5 en avril 2019, c’est au tour de Cauet, le célèbre animateur radio de NRJ, de débarquer dans la discothèque de Baudre (Manche).
Les 4 ans du Milton
Pour fêter ses 4 ans, la discothèque de Matthieu Lebrun fait venir Cauet aux platines pour un mix spécial anniversaire. Dans une vidéo, le gérant prévient :
Ça va être ouf. Il va mixer. Il va faire des photos avec vous. Un truc de malade. »
Cauet, ce n’est pas qu’un animateur de radio et de télévision et un humoriste, c’est aussi un DJ. Il réalise le « Mix de Cauet », aussi appelé « Cauet Mix ». C’est un ensemble de soirées organisées dans différents clubs de France et de Belgique.
De nombreuses surprises sont prévues, ainsi que des cadeaux.
Pratique. Cauet de NRJ au Milton Club. Samedi 11 mai 2019, à partir de 23 h. Rendez-vous au lieu-dit 1, La Renaumière, à Baudre (Manche). Retrouvez toutes les infos (tarifs, réservations des navettes, etc.) sur la page Facebook : Le Milton Club.
Ce n’est pas à Metz ou à Strasbourg mais à Nancy. La ville est la seule du Grand Est et la troisième de France à accueillir un « Atelier numérique » de Google après Rennes et Montpellier. L’ouverture s’est déroulée samedi 13 avril 2019 dans la rue Saint-Dizier.
Le géant du moteur de recherche, qui exploite aussi YouTube ou encore les systèmes Android sur les smartphones, veut former étudiants, commerçants, chefs d’entreprises mais aussi citoyens aux usages du numérique.
« Plus de 50 000 emplois sont à pourvoir en France dans le secteur du numérique », se réjouit Sébastien Missoffe, directeur général de Google en France qui avait fait le déplacement. Mais, dit-il, il y a aussi des inquiétudes liées à l’omniprésence du digital dans la vie quotidienne.
Il y a aussi des inquiétudes, 40 % des Français ne sont pas à l’aise avec les outils du numérique. On veut contribuer à simplifier et expliquer ces usages. Il faut redonner confiance en soi et ça passe par la formation. Les commerçants sont visés par exemple.
Cet espace, dont le concept a déjà rassemblé près de 10 000 personnes en France, selon Google, vise surtout à former le public. « Ce n’est pas un espace de vente pour nos produits », se défend le patron de la firme américaine. Pas question donc de parler uniquement des services de la marque mais l’opération séduction fonctionne. Auprès des élus et des entrepreneurs locaux, de quoi s’offrir une opération d’image alors que l’entreprise est parfois pointée du doigt, notamment pour sa gestion des données personnelles de ses utilisateurs.
L’Atelier numérique vise à informer sur l’utilisation des outils digitaux pour les démarches administratives en ligne mais aussi des bases du codage, de l’utilisation de YouTube, des réseaux sociaux ou encore de la gestion de ses informations personnelles. Les commerçants peuvent aussi comprendre comment bien référencer leurs activités, augmenter leur chiffre d’affaires avec le e-commerce ou encore utiliser l’outil Google Analytics.
Une bonne nouvelle pour Nancy, selon le maire
Le maire de Nancy, Laurent Hénart, a estimé que l’arrivée de Google est une bonne nouvelle pour « l’attractivité » de la métropole mais aussi l’activité du commerce de centre-ville.
Il y en a certains qui regardent à la vitesse à laquelle s’ouvre Nespresso, s’installe Starbucks et arrive Google (…) Les mêmes qui vous disent que tout ça, ce n’est pas beau, c’est le grand capitalisme mondialisé et on aime tellement le produit de l’artisanat local. Aujourd’hui quand on regarde les grandes villes dans lesquelles vous êtes déjà présents, on voit bien qu’en fait, il faut réussir les deux.
Dans la ville, tout le monde n’est pas de cet avis. Sur de nombreux panneaux publicitaires, le Parti communiste a placardé des affiches au message très clair « Paye tes impôts ». En octobre dernier, lors d’un déplacement à Nancy, le patron de Google avait répondu à cette question dans une interview accordée à Lorraine Actu.
Vidéo. Le patron de Google France, Sébastien Missoffe, répond à nos questions
Google arrive en Lorraine en ouvrant Google Atelier Numérique Nancy dès ce samediSébastien Missoffe, patron de Google France répond à nos questions ⬇️⬇️
Publiée par Lorraine Actu sur Vendredi 12 avril 2019
Informations pratiques
Google Atelier numérique – 19 rue Saint Dizier
Espace gratuit
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h
Un gravissime incendie s’est déclaré à la cathédraleNotre-Dame-de-Paris lundi 15 avril 2019 aux alentours de 18h50. L’incendie pourrait être « potentiellement lié » aux travaux de rénovation de l’édifice, mais son origine reste encore inconnue.
La flèche de l’édifice, culminant à 93 mètres de haut, s’est effondrée sur elle-même peu avant 20h.
Plus de deux heures après le début du sinistre, à 21h, les flammes ravageaient toujours la cathédrale et avaient entièrement détruit la toiture.
Inquiétudes pour la voûte
Le feu, qui se propage extrêmement rapidement, a pris dans les combles de la cathédrale, ont indiqué les pompiers. Il semble être parti d’échafaudages installés sur le toit de l’édifice, construite entre le XIIe et le XIVe siècle, selon les pompiers. Plus de 400 pompiers venus de toute l’Ile-de-France sont mobilisés.
« Tout est en train de brûler. La charpente, qui date du XIXe siècle d’un côté et du XIIIe de l’autre, il n’en restera plus rien », a indiqué à l’AFP André Finot, le porte-parole de Notre-Dame.
Le sauvetage de Notre-Dame « n’est pas acquis » malgré la mobilisation de quelque 400 pompiers et l’utilisation de 18 lances à eau, a indiqué sur place le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez.
Présent à ses côtés, le général Jean-Claude Gallet, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris a ajouté :
On n’est pas sûr de pouvoir enrayer la propagation au beffroi nord. Si celui-ci s’effondre, je vous laisse imaginer l’ampleur des dégâts.
L’usage d’un Canadair est exclu, car il pourrait aggraver la situation, comme l’a expliqué sur Twitter la sécurité civile. « Le largage d’eau par avion sur ce type d’édifice pourrait en effet entraîner l’effondrement de l’intégralité de la structure ».
Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Émotion de toute une nation. Pensée pour tous les catholiques et pour tous les Français. Comme tous nos compatriotes, je suis triste ce soir de voir brûler cette part de nous.
La maire de Paris Anne Hidalgo déplore un « terrible incendie » sur Twitter. Elle s’est très vite rendue sur place.
Un terrible incendie est en cours à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les @PompiersParis sont en train de tenter de maîtriser les flammes. Nous sommes mobilisés sur place en lien étroit avec le @dioceseParis. J'invite chacune et chacun à respecter le périmètre de sécurité. pic.twitter.com/9X0tGtlgba
Donald Trump a été l’un des premiers à régir à la catastrophe. « Tellement horrible de regarde le puissant incendie à Notre-Dame-de-Paris », écrit le président américain sur Twitter.
So horrible to watch the massive fire at Notre Dame Cathedral in Paris. Perhaps flying water tankers could be used to put it out. Must act quickly!
Angela Merkel a évoqué de son côté « un symbole de la France et de notre culture européenne ». Les images tournent en boucle sur les chaînes de télévision du monde entier.
La foule choquée
Selon notre journaliste sur place, un important périmètre de sécurité a été mis en place tout autour du quartier. Il témoigne de la situation :
Les quais de la Seine et les rues sont noirs de monde. Il y a des gens qui pleurent, qui prennent des photos, certains prient. Les gens sont atterrés, interdits par ce qu’ils voient. Le silence surtout, est terrifiant.
Une partie de l’île de la cité a été évacuée, dont les urgences de l’hôtel-Dieu, voisin de la cathédrale, a expliqué un médecin sur place.
Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les causes d’un sinistre qui a semé la stupeur dans la capitale.
Cet incendie intervient au premier jour des célébrations de la Semaine sainte qui mène à Pâques, principale fête chrétienne.
Environ 13 millions de touristes visitent le bâtiment chaque année.
Avec 264 partants (253 arrivants) contre 222 l’an dernier, les organisateurs de l’AS Querqueville se montrent satisfaits de la participation, ce dimanche 14 avril 2019, de la deuxième édition des 10 kilomètres du Cotentin.
Les coureurs sont partis de Sainte-Croix-Hague pour se rendre au stade de Querqueville sur un circuit roulant, ce qui permettait de réaliser de bons chronos, malgré le vent de face sur certains endroits du parcours.
C’est une nouvelle que les policiers du commissariat d’Etampes attendaient depuis de nombreux mois, voire même plus. L’ensemble des agents va pouvoir bénéficier de locaux supplémentaires d’ici l’été.
Une confidentialité retrouvée
Car au sein de l’actuel commissariat, l’exiguïté était de mise. « Au sein du service d’investigation, il y avait jusqu’à cinq agents dans le même bureau. Autant dire qu’il fallait une vraie logistique pour préserver la confidentialité des différentes affaires », résume le commissaire Gilles Deharo, maître des lieux.
Grâce à l’engagement des services de l’Etat, le commissariat a pu voir fleurir dans son arrière-cour près d’une vingtaine de préfabriqués. « Il s’agit de nouveaux modulaires de haute qualité équipés de climatisation et d’accès PMR », relève le préfet, Jean-Benoît Albertini. Avant d’indiquer :
« Le coût de l’opération est estimé à 500 000 €. C’est le coût à mettre pour travailler dans de bonnes conditions ».
Risques d’effondrement au 2e étage
Ainsi, la centaine d’agents va pouvoir se répartir sur l’actuel commissariat et les nouveaux préfabriqués, qui apportent 100 m² de plus en terme de capacité au sol. « Cela va nous permettre de mieux aménager nos espaces et de gagner en place », constate le commissaire. L’accueil du public se fera d’ailleurs dans les nouveaux modulaires.
Ces nouveaux espaces vont permettre aussi aux personnels de quitter le deuxième étage de l’actuel commissariat. Niché sous les combles de cet ancien hôtel particulier du XIXe siècle, ce dernier était réputé dangereux. « Nous ne pouvions pas être plus de 19 personnes au même étage, sans quoi le plancher aurait pu s’effondrer », avance Gilles Deharo.
Plus de places et plus de sécurité ; voici les avantages de cette nouvelle structuration. Mais avant de pouvoir pleinement en profiter, il va falloir attendre la mi-juin. D’ici-là, une partie des services sera transférée à la sous-préfecture d’Etampes, toute proche le temps des travaux.
L’hôtel particulier sera également rénover dans la seconde partie de l’année 2019.
Le site d’implantation n’est pas encore choisi mais le projet est bien avancé. Après une première rentrée réservée aux professionnels, en septembre 2020, l’école « Hospitality Management – Normandie » doit ouvrir ses portes à ses premiers élèves à la rentrée de septembre 2021. C’est ce qu’ont annoncé Hervé Morin, le président de la Région Normandie, et Olivier Breuilly, le président de l’association porteuse du projet, lundi 15 avril 2019 à l’Abbaye aux Dames de Caen (Calvados).
Le label « Lausanne », unique en Europe
Le président de la Région a précisé la genèse de l’idée :
Nous souhaitions à la fois mettre en avant la vocation touristique de la Normandie, et répondre aux demandes du secteur de l’hôtellerie. Cette école aura une vocation internationale.
L’ambition de cette école, où les enseignements seront dispensés en français et en anglais, sera de former les futurs managers et directeurs d’établissements hôteliers haut de gamme. Elle bénéficiera d’une double formation académique et professionnelle et délivrera une licence ou un Bachelor, en quatre ans. Surtout, selon Olivier Breuilly, elle sera la « seule école en Europe à bénéficier du label de l’école de Lausanne », la plus réputée du monde dans le domaine :
Tous nos process sont validés par Lausanne. Le « savoir-être » y est très important.
Des spécialisations pour répondre aux besoins régionaux
Le campus, qui représente un investissement de 25 à 30 M€, comprendra, outre l’école proprement dite, un hôtel, un restaurant ainsi qu’une brasserie et un bar, afin que les étudiants puissent s’exercer au cours de leur formation. « Ils auront également au moins deux fois six mois de stage », ajoute le président de l’association « Hospitality Management, l’École – Normandie ». Selon les souhaits des dirigeants suisses, le campus devra aussi représenter « un geste architectural ».
À l’issue des trois premières années de formation, plusieurs spécialisations seront possibles en quatrième année : management de l’économie équine (haras, salles de vente…), management de l’offre maritime, de la plaisance et des croisières, management de l’entrepreneuriat et événementiel dans les services, ainsi que management de la santé et de la « silver economy ». Hervé Morin souligne :
Le milieu équin manque de cadres notamment dans les grands haras, nous voulions répondre à cette demande sépcifique à la région. Notre première hypothèse était d’implanter le campus à Deauville, mais Lausanne insiste pour qu’il soit dans une ville universitaire.
Frais de scolarité : 14000 € par an
Le campus sera donc situé, à Caen, à Rouen ou au Havre. Il accueillera jusqu’à 900 élèves par an, dont 40% d’étrangers. Pour intégrer l’école, ceux-ci seront choisis sur dossier. Ils devront être titulaire du Bac, de préférence avec mention, et débourser 14000 € par an pour la scolarité. Olivier Breuilly précise :
C’est le lieu d’implantation qui dictera la forme juridique de l’école, et donc son financement.
L’Université de Caen bien placée
« Hospitality Management – Normandie » pourrait devenir une « société universitaire de recherche », une forme rendue possible depuis que les Universités peuvent être propriétaires de leurs murs. Ce qui sera le cas de l’Université de Caen à partir de mai 2019…