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DIAPORAMA. A Gournay-en-Bray, l'association Vivre L'Expression a donné son gala annuel

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Synchronisation parfaite.

Synchronisation parfaite. (©L’Eclaireur-La Dépêche)

L’association de danse gournaisienne Vivre l’Expression donnait son gala annuel à Gournay-en-Bray du 5 au 7 juillet. Trois jours de spectacle pour tous.

L’association a donné trois spectacles sur le thème cette année du meilleur des Restos du Coeur.

Le vendredi soir à partir de 21 h, chaque compagnie présentait leurs différentes chorégraphies travaillées durant toute l’année sur les musiques et chansons de divers artistes ayant participé aux concerts des Restos du Coeur. Modern’, Crazy D, Classique, Hip-hop étaient à l’honneur.

Samedi soir et dimanche dès 14 h place aux spectacles des élèves ! L’ambiance dynamique, énergique et joyeuse était bien présente sur scène mais également dans le public toujours très présent pour ce rendez-vous devenu incontournable.

Vous retrouverez prochainement Vivre l’Expression à l’occasion de la 66e fête de la Saint Clair.


En colère, ce producteur de Balleroy-sur-Drôme déverse ses litres de lait devant Danone

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Jean-Jacques Pesquerel sur son exploitation à Vaubadon.

Jean-Jacques Pesquerel sur son exploitation à Vaubadon.

« Je veux dénoncer les abus de contractualisation exercés par Danone », défend Jean-Jacques Pesquerel, producteur laitier à Vaubadon (commune de Balleroy-sur-Drôme) et président départemental de la coordination rurale qui, après un licenciement qu’il juge « abusif », est contraint de jeter près de 1 000 litres de lait par jour depuis le 1er juin. « On est tous les salariés d’un même système », poursuit-il, avant de préciser : « On est les esclaves de Danone. » Il est vrai que Jean-Jacques Pesquerel a connu, par le passé, quelques irrégularités quant à la qualité de sa production laitière, mais les soucis ont été résolus selon les normes en vigueur.

Des défauts de qualité qu’il justifie par « un agrandissement de troupeau », agrandissement nécessaire pour répondre aux quantités désirées par l’usine du Molay-Littry. « J’ai connu 4 interruptions de 6 jours pour mes collectes, sur les 2 dernières années, selon les règles interprofessionnelles », mais il l’affirme, « le lait est de bonne qualité aujourd’hui ».

Une procédure en justice

« On nous reproche de ne pas produire assez de lait, en agriculture conventionnelle, mais Danone a envoyé des agriculteurs des alentours sur la coopérative d’Isigny-sur-Mer. »

Un choix qui, selon lui, s’expliquerait par le fait que l’usine reçoit actuellement 90 millions de litres de lait, en agriculture conventionnelle, mais n’en voudrait que 50 millions, en parallèle du lait biologique. Une explication fournie par Jean-Jacques Pesquerel qui ne fait qu’alimenter sa colère et son incompréhension.

Aujourd’hui, Jean-Jacques Pesquerel jette son lait, après chaque traite. Mais jeudi dernier, au lieu de jeter plusieurs jours de collecte, il les a déversés face à l’usine Danone. Une action marquante qui ne pourrait être qu’un début. Sa rupture de contrat, à effet immédiat, reçue par huissier à son domicile, dans la soirée du 1er juin, n’est qu’un argument supplémentaire dans sa détermination.

Une procédure judiciaire a d’ailleurs été lancée auprès du tribunal de commerce de Caen. « C’est la 1re action mais ce ne sera pas la dernière », prévient-il.

La météo du mardi 9 juillet à Pont-Audemer

Les métiers de l'été : à 19 ans, Paul distribue des goodies dans la caravane du Tour de France

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Pour son premier petit boulot d'été, Paul, jeune étudiant de Rouen, participe à la caravane du Tour de France 2019.

Pour son premier petit boulot d’été, Paul, jeune étudiant de Rouen, participe à la caravane du Tour de France 2019. (©Geoffrey Reynard / DreamArtMedia)

Trieur de patates, testeur de toboggans, boucheur de trous… Tout l’été, actu.fr part à la découverte des métiers insolites, voire insoupçonnés ou presque disparus, de nos régions. Premier volet de notre série ce lundi 8 juillet avec le portrait d’un caravanier du Tour de France.

Lire aussi : Étapes, coureurs… Découvrez tout ce qui vous attend pour le Tour de France 2019

« J’espère qu’il ne va pas faire trop chaud »

À 19 ans, pour son tout premier job d’été, Paul va vivre trois semaines vraiment intenses : durant la Grand boucle, il sera dans la caravane, pour distribuer des goodies aux nombreux spectateurs présents sur le bord de la route : « le seul truc que j’espère, c’est qu’il ne va pas faire trop chaud ».

En effet, la différence de température pour ce Rouennais d’origine, exilé à Paris pour y faire des études de maths-physique, pourrait être important. Sous le soleil d’été, le Tour va emmener le Normand jusque dans les Alpes et les Pyrénées. Mais le sourire ne quitte pas son visage : Paul veut profiter à fond de cette première expérience professionnelle, « au contact des gens ».

Lire aussi : Tour de France 2019 : Jérôme chef d’orchestre chez… Cochonou !

On se réveille ! ☀️ C'est l'heure de la danse des caravaniers ! 🕺💃 Prêts pour une nouvelle journée de fête ? 🤗©️ Splice – Burn Burn Burn #LaCaravane #TDF2019

Publiée par La Caravane du Tour sur Lundi 8 juillet 2019

Distributeur de goodies

« C’est un ami cycliste qui m’a parlé de ce job d’été », explique le jeune homme. Il a postulé auprès d’une agence qui gère six marques présentes pour la caravane du Tour, et lui sera affecté à Senseo. « Je distribuerai des jeux de cartes, des sacs, des jetons de caddies, etc. » Son rôle ? « Mettre l’ambiance ! » Et l’ambiance, explique-t-il après la deuxième étape de la Grande Boucle, elle est « au-delà de mes espérances ».

Je ne m’imaginais pas capable de sourire et de danser comme ça toute la journée.

Sur son char, Paul est accompagné d’un pilote et d’un animateur, chargé de parler dans le micro. « Mes collègues de char, et tous les gens de la caravane sont très sympas, c’est un super groupe : les plus anciens nous prennent sous leur aile, nous les nouveaux. »

Lire aussi : Tour de France 2019 : l’équipe Jumbo-Visma remporte le contre-la-montre par équipes, Teunissen reste en jaune

Vidéo. Tour de France : pourquoi une caravane publicitaire ? 

« À l’arrivée, on est tous lessivés »

Pour la première étape, à Bruxelles, il a parcouru les 195 kilomètres en environ 5 heures :

A l’arrivée, on est tous lessivés, et on a juste envie d’aller se coucher ! Et encore, là, les anciens nous ont dit qu’on avait été assez vite.

Évidemment, les journées les plus intenses seront celles des étapes de montagne, où les plus mordus attendront la caravane avec une grande impatience. Certains de ceux-ci apparaissent d’ailleurs dans un documentaire actuellement à l’affiche, La grand messe, que la rédaction de 76actu vous recommande chaudement.

10 millions de spectateurs sur les routes !

Chaque année, sur les routes du Tour, ce sont plus de 10 millions de spectateurs qui viennent encourager les coureurs… et acclamer la caravane et ses fameux goodies !

La caravane publicitaire en cinq chiffres
15 millions d’objets sont distribués par la caravane publicitaire du Tour de France. Le convoi de 160 véhicules et de 600 personnes, long de 11 kilomètres, précède le peloton d’une heure environ. 31 marques sont présentes cette année sur la caravane dont les petits nouveaux : le Parc Astérix et E.Leclerc. Ce dernier remplace aussi Carrefour sur le maillot à pois qui récompense le meilleur grimpeur.

Disparu de Paimpol : la famille lance un appel

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Jacques Le Mensec

Jacques Le Mensec était vêtu d’un blouson en cuir quand il a disparu (©DR)

 Jacques Le Mensec, habitant de Paimpol de 79 ans a disparu le 4 juillet 2019.

Sa fille lance un appel à quiconque l’aurait aperçu.

Magali Le Mensec souhaite que les recherches se poursuivent après l’important dispositif mis en place le jour de sa disparition.

Lire aussi : Appel à témoin pour retrouver un habitant de Paimpol

Lorsqu’il a disparu, elle pense qu’il portait un blouson en cuir marron et un pantalon beige.

Il mesure 1,70 m, a des cheveux gris.

Sa fille précise :

« Il marche difficilement et est un peu désorienté ».

Il a été aperçu pour la dernière fois, jeudi 4 juillet, vers 9h15 par un employé de l’hôpital du côté de la résidence des Terre-Neuvas.

« Il retournait vers son domicile ».

Il avait l’habitude de se rendre tous les jours au magasin Carrefour mais il semble qu’il ne soit pas allé jusque-là ce jour-là.

Parmi plusieurs hypothèses, Magali Le Mensec se dit qu’il a pu se faire transporter vers les lieux auxquels il était attaché : Tréméven, Lanvollon, Pors Even…

Dimanche 7 juillet, une trentaine de personnes ont ratissé les alentours du quartier de Kérity, où habite Jacques Le Mensec.

« J’ai été profondément touchée par cette participation  » indique Magali Le Mensec.

Contacts : Magali Le Mensec, 06 61 23 02 70 ; gendarmerie de Paimpol : 02 96 20 80 17

Basket-ball : Fougères (Nationale 2) achève son recrutement par un quatrième renfort

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Pays de Fougères basket a achevé son recrutement pour la prochaine saison de Nationale 2

Pays de Fougères basket a achevé son recrutement pour la prochaine saison de Nationale 2 (©Archives Chronique Républicaine).

Pays de Fougères basket (Nationale 2) a bouclé son recrutement pour la saison 2019-2020. Après avoir enrôlé Antoine Belkessa, Tony Houeix et Julian Scott, le club se renforce avec une quatrième recrue.

Lire aussi : Basket-ball : Pays de Fougères enrôle sa première recrue pour la saison prochaine

Il s’agit de Kevin Neto, qui jouait la saison dernière à Orchie en Nationale 1, après avoir notamment porté le maillot de Cognac et La Rochelle. Âgé de 28 ans, ce joueur de 2m évolue au poste 4 et a signé pour un an.

Lire aussi : Basket-ball : une deuxième recrue pour Pays de Fougères (Nationale 2)

Desnos remplace Bourserie

A noter également que Corentin Desnos, annoncé sur le départ, reste finalement au PFB où il a signé pour deux ans. Il remplace Benjamin Bourserie, qui a décliné la proposition du club de continuer en raison de l’obtention de son CAPES (diplôme de professeur d’EPS).  

La reprise de l’entraînement est fixée au lundi 5 août. Le championnat de Nationale 2 débutera le samedi 7 septembre.

Lire aussi : VIDEO. Basket N2 : une troisième recrue pour Fougères

Nucléaire : l'Iran augmente son degré d'enrichissement et met en garde l'Europe

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Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, le 17 juillet 2018 lors d’un point de presse à Téhéran. (©AFP/Archives/ATTA KENARE)

L’Iran a annoncé lundi 8 juillet 2019 produire désormais de l’uranium enrichi à au moins 4,5%, au-delà de la limite autorisée par l’accord nucléaire conclu à Vienne en 2015, et prévenu les Européens, qui se sont dits très « préoccupés », contre toute réaction susceptible d’envenimer la situation.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que l’Iran avait commencé à enrichir de l’uranium à un degré supérieur à celui autorisé par l’accord, et Paris a indiqué que le conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron serait mardi et mercredi à Téhéran pour œuvrer à une « désescalade ».

Cité par l’agence semi-officielle Isna, le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, avait auparavant indiqué que « le degré de pureté » de l’uranium enrichi produit par l’Iran atteignait désormais « 4,5% ».

Téhéran avait annoncé dimanche avoir commencé à enrichir l’uranium à un degré supérieur à la limite de 3,67% imposée par l’accord de Vienne.

« Terrorisme économique »

D’après Ali Akbar Vélayati, conseiller du guide suprême iranien, les besoins du pays pour ses « activités (nucléaires) pacifiques », à savoir l’alimentation en combustible de sa centrale électrique atomique, correspondent à de l’uranium enrichi à 5%.

Ce niveau reste loin des 90% nécessaires pour envisager la fabrication d’une bombe atomique. Mais la décision iranienne fragilise encore davantage l’accord de Vienne, mis à mal depuis que les Etats-Unis sont sortis unilatéralement de ce pacte en mai 2018 avant de rétablir des sanctions économiques contre Téhéran.

Lire aussi : Donald Trump promet de nouvelles sanctions « majeures » contre l’Iran

En riposte au retrait américain, l’Iran a annoncé le 8 mai qu’il commençait à s’affranchir de certains engagements pris à Vienne, afin de forcer les parties restantes à l’accord (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) à l’aider à contourner les sanctions américaines.

Celles-ci privent l’Iran des bénéfices économiques qu’il attendait de ce pacte, par lequel il a accepté de réduire drastiquement ses activités nucléaires en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales qui l’asphyxiaient.

Lundi, le porte-parole des Affaires étrangères Abbas Moussavi a adressé une mise en garde à Paris, Londres et Berlin.

Si ces trois capitales « devaient se comporter de manière (…) inattendue, alors nous sauterions toutes les étapes suivantes (du plan de réduction des engagements annoncé en mai) et nous mettrions en oeuvre la dernière », a-t-il dit, sans préciser la nature de cette ultime étape.

Londres et Berlin avaient exhorté dimanche Téhéran à revenir sur sa décision.

La fragilisation de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien.

La fragilisation de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. (©AFP/Laurence SAUBADU)

Téhéran avait donné dimanche 60 jours aux partenaires de l’accord de Vienne pour répondre à ses demandes sous peine de voir l’Iran s’affranchir d’autres engagements pris à Vienne.

Au bout de ces 60 jours, « toutes les options » seront sur la table, a dit Abbas Moussavi, y compris une sortie de l’accord de Vienne et du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

Le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a de nouveau accusé Washington lundi de « terrorisme économique », prévenant que les sanctions ne parviendraient pas à contraindre l’Iran à négocier un nouvel accord.

« ‘L’équipe B’ a vendu à @realDonaldTrump la folle (idée) que tuer le JCPOA (l’accord sur le nucléaire) en usant de terrorisme économique ouvrirait la voie à un meilleur accord », a-t-il affirmé sur Twitter.

Mohammad Javad Zarif appelle « l’équipe B » celle formée selon lui par le conseiller à la sécurité nationale américaine John Bolton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ainsi que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, tous partisans d’une ligne dure contre l’Iran.

Lire aussi : Donald Trump évoque l’éventualité d’une guerre courte contre l’Iran

Confirmation de l’AIEA

Mais « comme il est de plus en plus clair qu’il n’y aura pas de meilleur accord, ils sont bizarrement en train d’exhorter l’Iran à une totale conformité. Il y a une issue, mais pas avec ‘l’équipe B’ aux commandes », a-t-il ajouté.

En fin d’après-midi, un porte-parole de l’AIEA a confirmé dans un communiqué que les inspecteurs de l’Agence avaient « vérifié le 8 juillet que l’Iran enrichit de l’uranium au-delà de 3,67% ».

« Ce que peut maintenant faire l’Europe, c’est engager le dialogue avec Téhéran, obtenir des concessions iraniennes, les porter à Washington et obtenir là-bas également des gestes de conciliation », estime pour l’AFP Sanal Vakil, du cercle de réflexion Chatham House.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo ayant promis dimanche à l’Iran « plus d’isolement et de sanctions », la marge de manoeuvre européenne semble a priori étroite.

A Pékin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a estimé que « la pression maximale » des Etats-Unis sur l’Iran était « la source de la crise nucléaire iranienne ».

La Russie, pourtant alliée de la République islamique, a appelé Téhéran à « ne pas céder à l’émotion » et à respecter « les dispositions essentielles » de l’accord sur le nucléaire malgré les pressions américaines.

Source : © 2019 AFP

Yvelines. Prison de Poissy : un ouvrage en péril !

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Le mur s'est effondré, le 28 mars dernier, sur trente mètres côté avenue des Ursulines après une coulée de béton.

Le mur s’est effondré, le 28 mars dernier, sur trente mètres côté avenue des Ursulines après une coulée de béton.

Lire aussi : Yvelines. Prison de Poissy : le mur d’enceinte ne rassure guère les experts

78actu s’est procuré les premiers éléments du rapport sur le diagnostic de la structure de la maison centrale de Poissy dont l’un des murs d’enceinte s’est écroulé le 28 mars dernier.

En page 22 du rapport, il est indiqué :

Suite à l’ensemble de nos investigations, il apparaît de manière claire que le mur côté rue des Ursulines est le plus touché par les désordres et les pathologies. »

« Un état critique »

On peut encore y lire :

Les parties restantes de ce mur sont dans un état critique, et notamment entre les miradors 2 et 3. »

Avant de conclure :

Les désordres constatés sur le mur côté rue des Ursulines peuvent porter atteinte à la solidité de l’ouvrage. »

Enfin il est indiqué :

Les fissurations, les vides dans la maçonnerie et les nombreuses infiltrations d’eau sont incontestablement les plus graves, car ils mettent en péril la pérennité de cet ouvrage. »

Selon nos informations, il semblerait que le mur d’enceinte repose sur des fondations d’une hauteur de 1,10 mètre. 

Le 28 mars alors que des travaux de rénovation étaient en cours, depuis un mois, une partie du mur s’est effondrée sur une trentaine de mètres.

Un schéma directeur avant la fin de l’année

Le maire (LR) Karl Olive avait demandé à nouveau le déménagement de la prison avant d’organiser une consultation citoyenne, entre le 1er et le 16 juin derniers. 

Sur 3419 participants, 82% ont voté contre le maintien de la prison  en centre-ville. 

17% des votants avaient, au contraire, choisi qu’elle reste à sa place. 

Avant cette consultation citoyenne, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, s’était rendue à Poissy pour y rencontrer le maire et constaté les dégâts. 

Elle avait rappelé son plan de rénovation massif de 60 M€ de la prison actuelle. 

Elle s’était engagée à communiquer le schéma directeur censé définir les travaux de réhabilitation de la maison centrale ainsi que les détails des engagements financiers. 

La Ville ne veut pas des travaux

Lors du conseil municipal du 8 juillet, Karl Olive, le maire a l’assuré :

Le site actuel a très largement atteint ses limites tant pour la sécurité des Pisciacais que pour les conditions de travail du personnel pénitentiaire et pour les conditions de vie des détenus. »

Le maire a donc décidé de mettre à disposition le rapport d’expertise à ses conseillers municipaux. Une communication qu’il juge « opportune » suite à la communication de la ministre dans les médias.

Je n’ai pas d’idée de la date des travaux, a poursuivi le maire. Il est temps que tout cela cesse. Avec 60 millions d’euros, l’Etat devrait plutôt prendre la décision qui s’impose véritablement. Déplacer la prison plutôt que d’envisager un déplacement en centre de détention qui multiplierait encore l’insécurité et les nuisances »

Le conseil municipal a donc pris la décision de réserver un emplacement dans le plan local d’urbanisme intercommunal sur le site actuel de la prison. La priorité sera donnée sur un projet d’intérêt naturel, patrimonial et culturel pour une meilleure qualité de vie. Les Pisciacais seront sondés sur le projet retenu.


Immobilier. L'encadrement des loyers va-t-il être expérimenté à Toulouse ?

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Un groupe de réflexion sur l'encadrement des loyers va être installé à Toulouse, à partir du lundi 15 juillet 2019.

Un groupe de réflexion sur l’encadrement des loyers va être installé à Toulouse, à partir du lundi 15 juillet 2019. (©Lilian Cazabet / Actu Toulouse)

Après Paris et Lille, Toulouse va-t-elle être la troisième ville à mettre en place l’encadrement des loyers ? Si une telle mesure n’est pas encore à l’ordre du jour, l’idée fait son chemin. 

Lire aussi : Encadrement des loyers : Jean-Luc Moudenc se dit prêt à étudier une expérimentation à Toulouse

Un groupe de réflexion dès le 15 juillet 

La preuve ? Le maire (LR) de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, a décidé de mettre en place un groupe de réflexion sur l’opportunité d’encadrer les loyers à Toulouse, dont la réunion d’installation se déroulera lundi 15 juillet 2019 pour étudier la question. Ce groupe de réflexion rendra ses conclusions d’ici plusieurs mois, mais sans doute avant les élections municipales de mars 2020. À l’issue, sera décidé si une expérimentation sera réalisée ou non dans la Ville rose. 

Ce groupe de travail sera présidé par Jean-Luc Moudenc, qui sera assisté par la maire (PS) de Colomiers (Haute-Garonne), Karine Traval-Michelet, et le conseiller municipal LREM, Franck Biasotto, par ailleurs président de Toulouse Métropole Habitat. 

Lire aussi : Immobilier. Il faut compter en moyenne 585 € pour se loger à Toulouse

Voici les partenaires qui seront conviés à ce groupe de réflexion : 
Il s’agit de la Chambre Régionale des Propriétaires (UNPI), de la FNAIM 31, de l’Union Nationale des Syndicats de l’Immobilier, du Syndicat National des Professionnels de l’Immobilier, de la Chambre des notaires, de la FPI Occitanie, de l’USH, de l’ADIL 31, d’Action Logement, de la CAF Toulouse, la CCI Toulouse, et de plusieurs associations de locataires (CNL 31, CGL 31, CLCV, AFOC31). 

« L’encadrement des loyers fait fuir les investisseurs » 

Pourtant, et c’est un secret de polichinelle, le maire de Toulouse (qui n’a toujours pas indiqué s’il allait être candidat à sa succession), n’a jamais été un ardent défenseur de la mesure. À titre personnel, il y est d’ailleurs toujours opposé.

Il indique à Actu Toulouse : 

J’y suis défavorable, parce que je pense que l’encadrement des loyers fait fuir les investisseurs, donc chuter la production et donc augmenter les prix. Je pense que c’est une fausse bonne idée. Si malgré la loi, il n’y a que très peu de villes qui s’y sont mis, c’est à cause de ça. Or, ici, on a besoin de produire des logements plus qu’ailleurs, car on a le record de France de croissance économique et démographique. 

« Une petite hausse des loyers »

Alors, pourquoi vouloir mettre en place un groupe de réflexion à ce sujet ? 

« J’ai pris en compte deux nouveautés », explique Jean-Luc Moudenc. « D’abord, il y a eu une petite alerte, puisque pour l’année 2017, on a eu il y a quelques mois connaissance des chiffres qui ont montré une petite hausse des loyers (de l’ordre 2%, et notamment dans le centre-ville de Toulouse, selon l’Observatoire des loyers, NDLR). C’est un signal faible, mais je ne veux pas le négliger. Et la deuxième nouveauté, c’est qu’il y a un nouveau texte, qui régit l’encadrement des loyers ». 

Lire aussi : Prix des loyers : où sont-ils les moins chers, à Toulouse et dans l’agglomération ?

Une nouvelle législation déjà critiquée 

L’élu fait référence au décret signé en avril 2019 par les ministres Jacqueline Gourault et Julien Denormandie, qui permet aux villes volontaires, suite à l’adoption de la loi Elan, de remettre en vigueur l’encadrement des loyers dans les zones dites tendues. Il est donné la possibilité à ces villes de plafonner le loyer d’un logement (vide ou meublé) utilisé comme résidence principale par le locataire, lors de la remise en location du logement ou lors du renouvellement du bail. 

La mesure, remise en place depuis le 1er juillet 2019 à Paris, est très critiquée par les professionnels de l’immobilier, mais aussi par l‘Union nationale des propriétaires immobiliers, qui a déjà décidé de saisir de la justice. Qu’en pense l’UNPI 31 ? « La chambre adoptera son devoir de réserve dans l’attente de la présentation du projet par Jean-Luc Moudenc. Nous ne pouvons pas prendre position sans avoir tous les éléments », fait savoir la Chambre syndicale des propriétaires et copropriétaires de la Haute-Garonne. 

Lire aussi : Prix, pièges, sanctions… Ce qu’il faut savoir sur le retour de l’encadrement des loyers à Paris

« Travailler de manière la plus objective possible »

Jean-Luc Moudenc ajoute, au sujet de ce groupe de réflexion : 

Je me réclame souvent du pragmatisme, je refuse les a priori et l’idéologie, ce qui veut dire que ce sujet là, qui est souvent posé de manière très clivante, très politique, pour ne pas dire politicienne, je souhaite qu’on le travaille, mais de la manière la plus objective. C’est-à-dire en partageant les choses sans a priori et en mettant au tour de la table des gens qui ont des points de vue, des sensibilités et des compétences différentes.  

« Les gens n’arrivent plus à payer leur loyer »

À Toulouse, l’encadrement des loyers a aussi ses défenseurs. Alors que le groupe de réflexion n’est pas encore installé, François Piquemal, le président du Droit Au Logement 31, regrette que son association, qui milite depuis de nombreuses années pour l’instauration d’une telle mesure, n’ait pas été conviée. Il se dit par ailleurs « sceptique » concernant ce groupe de travail :

J’ai peur que cela soit un chiffon électoraliste à quelques mois des municipales, pour dire qu’on va y réfléchir, avant d’y renoncer. 

« Cela fait des années qu’on alerte Monsieur Moudenc sur le sujet », poursuit le porte-parole du DAL31. « À Toulouse, les prix de l’immobilier flambent, une récente étude a d’ailleurs montré que l’augmentation est supérieure qu’à Paris. Par ailleurs, les expulsions locatives ont augmenté de 100 % en 15 ans au niveau national. Cela montre que les gens n’arrivent plus à payer leur loyer ! L’encadrement des loyers est une mesure d’urgence sociale », assure-t-il. 

Lire aussi : Immobilier. Appartements, maisons : les prix flambent à Toulouse, le point quartier par quartier

Un marché particulièrement tendu dans l’hypercentre
Le loyer médian (hors charges) dans l’agglomération était en 2017 de 10,4€ / m2, selon l’Observatoire des loyers. Mais c’est particulièrement au centre-ville de Toulouse que le marché est tendu dans la Ville rose. En 2017, l’observatoire des loyers a observé « une légère tension du marché sur les zones centrales de Toulouse, tandis que les loyers restent stables sur les secteurs les plus éloignés ». Plus précisément, l’offre locative limitée sur les grands logements (appartements et maisons), notamment en centre-ville de Toulouse et en première couronne, entraîne une légère hausse des loyers à la relocation sur ces produits. L’hypercentre est donc le secteur le plus cher et le plus recherché, notamment par les étudiants et les jeunes actifs. Le loyer médian était de 12,6€/ m2 en 2017. 

Découverte. Le tandem suédo-normand né à Courseulles franchit un cap au Festival Beauregard

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Nicolas Miliani a toujours cru dans le talent de Bror Gunnar Jansson. Il l'a guidé dans son début de carrière pour le conduire au succès.

Nicolas Miliani a toujours cru dans le talent de Bror Gunnar Jansson. Il l’a guidé dans son début de carrière pour le conduire au succès. (©Philippe Rifflet/Liberté le Bonhomme Libre)

Le Festival Beauregard 11e édition s’est achevé dimanche 7 juillet 2019 dans le parc du château d’Hérouville-Saint-Clair près de Caen, après le très attendu show des revenants Tears for Fears.

Tout a commencé sur la table de la cuisine

Plus tôt dans l’après-midi, le public un peu assommé de soleil… a découvert la voix rauque et puissante de Bror Gunnar Jansson. Le plus normand des suédois de la terre… Et pour cause puisque c’est Nicolas Miliani qui l’a découvert et lancé, avec son label de l’époque judicieusement baptisé « Normandeep’blues ».

Pour sa « petite » boîte, pas de bureau clinquant dans une tour de La Défense, pas de studio au cœur de Paris, juste la table de la cuisine ou du salon de sa petite maison de Courseulles-sur-Mer pour créer les flyers, rédiger les communiqués de presse ou signer les contrats.

La musique, c’est un peu comme la lutte…

Nicolas, c’est un fou de musique depuis toujours au point de rêver d’en faire son métier. Mais avant de percer, avant de trouver le premier artiste qui fera tourner la machine, et bouillir la marmite, il en faut du courage et de la ténacité. Comme sur un tapis de lutte, son sport de toujours, qui ne tolère pas qu’on baisse les bras ou relâche la vigilance sous peine de se retrouver immobilisé au sol. Out.

Avec Bror, le Normand n’a rien lâché. Et aujourd’hui, leur histoire a pris une autre tournure. Rien n’est jamais gagné dans ce milieu, mais à tout le moins la situation n’est plus du tout la même.

Le public de de Beauregard a pour beaucoup découvert le suédois mais il ne l'oubliera pas.

Le public de de Beauregard a pour beaucoup découvert le suédois mais il ne l’oubliera pas. (©Philippe Rifflet/Liberté le Bonhomme Libre)

Très franchement, je pense qu’on a franchi un cap. C’est un tour de force pour Bror de jouer dans un festival d’été comme Beauregard. Le 18 juillet, il sera aussi aux Vieilles Charrues. Et le 20 septembre c’est la sortie d’un nouvel album, se réjouit Nicolas.

Paris pour voir plus grand…

Parce que ce genre de choses est plus facile à gérer à Paris, le producteur normand a fini par quitter Courseulles depuis quelques mois. Et a rebaptisé son label « Editions Miliani ». « Normandeepblues était devenu un peu trop réducteur à son goût… Parce que les artistes avec lesquels il travaille dépassent largement les frontières régionales, et aussi parce que leur musique est bien loin de se cantonner au blues.

A l’exemple de Bror Gunnar Jansson dont les rythmes s’inspirent sans aucun doute des musiciens sortis tout droit des rives du Mississipi, mais maraboutés par des intonations rock et une touche de « suéditude ».

Il a tout pour réussir. D’abord, il est beau, il a une voix magique et une écriture musicale unique. Il y a quelque chose de très… photogénique dans sa musique et son style, explique Nicolas Miliani.

Un album en septembre et une tournée française en octobre-novembre

Bref, le cocktail peut vite devenir explosif au point de tourner de plus en plus fort. Régulièrement programmé sur les ondes de France Inter, Bror s’installe dans le paysage musical français. Une tournée est prévue à la fin de l’année avec une date au 106 à Rouen.

Lire aussi : Festival Beauregard : Bror Gunnar Jansson, le bluesman venu de Suède

Il est bien loin le temps, quatre ans exactement où Bror venait jouer à Courseulles pour les copains de son producteur comme on peut le voir sur cette vidéo souvenir :

Sur la grande scène de Beauregard

A peine descendu de la grande scène de Beauregard dimanche, Nicolas et Bror ont fait le bilan de cette première participation à un festival.

J’ai senti le public très captif dès le premier morceau. Pourtant, ce n’est pas évident de se produire dans un tel festival, de proposer un vrai rock-blues un peu à l’ancienne, alors qu’on est plutôt sur une programmation très orientée musique urbaine…

Mais pour Bror et Nicolas, le pari a été gagné.

Le musicien suédois est étroitement lié à la Normandie.

Le musicien suédois est étroitement lié à la Normandie. (©Philippe Rifflet/Liberté le Bonhomme Libre)

Essonne. Au Plessis-Pâté, la Base 217 s'affiche comme le nouveau spot des records de vitesse mondiaux à deux roues !

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Les anciennes pistes de la Base 217 du Plessis-Pâté ont servi de terrain de jeu aux bolides

Les anciennes pistes de la Base 217 du Plessis-Pâté ont servi de terrain de jeu aux bolides (©DR)

Des motos, des scooters, et même… un cady ! Les samedi 6 et dimanche 7 juillet, il y en avait pour tous les goûts du côté de l’ex Base 217, située au Plessis-Pâté.

Sur les pistes délaissées par les avions depuis maintenant plus de 10 ans, près de 1 300 personnes ont pu assister à la première édition du BA 217 Speed Week : deux jours des courses de bolides à deux roues ayant pour objectif de faire tomber des records de vitesse. Une première en France et en Europe, qu’on doit à Gilles Pujol et l’association Les Triplettes de Bonneville. Le passionné de vitesse raconte :

Il y a deux ans, au moment de réfléchir à la requalification de l’ancienne base aérienne, nous avons proposé à l’agglomération Coeur d’Essonne de transformer, une fois par an, les pistes de l’ancien site militaire en « Bonneville européen », du nom du lac de sel américain qui accueille chaque mois d’août des tentatives de records du monde de vitesse. Et les choses se sont finalement concrétisées cette année ! »

Si le pilote à la banane, c’est bien parce qu’il a réussi son pari, et à plusieurs titres. Organiser la première édition européenne du Speed Week en France et en Essonne était déjà une victoire, mais faire tomber 5 records du monde, qui plus est reconnus par la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), c’est autre chose !

Cinq records battus

Durant deux jours, 18 compétiteurs se sont en effet succédé sur des pistes de 1 000 m et 400 m pour établir des records de vitesse. Une petite mobylette automatique de 50 cm3, conduite par une jeune fille de 21 ans qui venait d’avoir son permis la semaine précédente, a par exemple établi le record national de sa catégorie : « Ça prouve aussi que tout le monde peut rêver, peu importe le niveau et les moyens », rappelle Gilles Pujol.

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Gilles Pujol a battu le record du monde de vitesse sur piste sur 400 m en scooter électrique (©Jérôme Laumailler)

Des pilotes Anglais habitués aux pistes salées du lac américain de Bonneville (Utah), ont quant à eux fait tomber le record mondial de vitesse en 125 cm3 avec une BSA Bantam, pendant que le vétéran néerlandais Aalt Toersen, septuagénaire expérimenté et vice-champion du monde de vitesse à moto dans les années 70, s’est offert un nouveau record du monde dans la catégorie 50 cm3.

Enfin, l’organisateur, Gilles Pujol himself, a battu lui aussi deux records du monde. Enfin presque : « Je me suis lancé avec une mobylette de 50 cm3 automatique, qui existe depuis près de 60 ans, mais avec laquelle personne n’avait encore eu l’idée de tenter un record, sourit-il. Il était donc normal que j’établisse le record puisque j’étais seul. (rires) »

Sa seconde performance est en revanche plus inattendue. Avec un scooter électrique de série de moins de 150 kg, il a frôlé les 100 kg/h sur 400 m, battant le précédant record d’environ 30 km/h.

Une 2e édition et des nouvelles idées !

C’est aussi ça le but de l’événement, montrer que l’électrique a sa place dans ce genre de discipline, poursuit le passionné, qui compte désormais 54 records mondiaux avec Les Triplettes de Bonneville, l’association la plus titrée du Globe. 

L’an prochain, à l’occasion d’une seconde édition déjà annoncée, les organisateurs souhaitent d’ailleurs donner plus de place aux énergies douces. Parmi les nouveautés envisagées : des vélos solaires, des vélos à propulsion humaine carénée, ou encore des chars à voile, déjà présents sur la BA 2017.

Lire aussi : Ils vont tenter un record du monde de vitesse sur une moto imprimée en 3D

Aujourd’hui, de nouvelles formes de motorisations apparaissent, elles sont moins polluantes, les choses évoluent avec leur temps, conclut Gilles Pujol. Cette première édition était une véritable reconnaissance, les responsables mondiaux de la vitesse étaient présents pour homologuer les records. Il faut se servir de cette notoriété pour innover. Désormais, il y a deux dates au calendrier international motocycliste : Bonneville et le BA 217 Speed Week. C’est une grosse fierté ! »

Seine-et-Marne. Le département face au réchauffement climatique

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Sur la période 2021-2050, la période de sécheresse des sols en France devrait passer en moyenne de deux à quatre mois, tout en devenant plus intense

Sur la période 2021-2050, la période de sécheresse des sols en France devrait passer en moyenne de deux à quatre mois, tout en devenant plus intense (©Leigh Prather/Adobe Stock)

Inondations, hausse du risque d’incendie, vagues de chaleur, assèchement des sols, la France devra faire face d’ici 2050 à « un choc climatique inévitable ». C’est ce qui ressort notamment d’un rapport rédigé par les sénateurs Ronan Dantec (Europe Écologie Les Verts, Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Parti socialiste, Alpes-de-Haute-Provence) et remis au gouvernement au début du mois de juin.

« Le proche avenir climatique du pays, d’ici à 2050 est pour l’essentiel déjà écrit », écrivent les deux sénateurs. « Cela correspond à un réchauffement de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle ». Surtout ce réchauffement induit toute une série de dérèglements climatiques qui auront de réelles et nombreuses conséquences.

Le rapport sénatorial comme l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) évoquent chacun une amplification du phénomène de submersion au niveau des littoraux mais aussi des crues au niveau des fleuves. La Seine-et-Marne a affronté deux crues importantes ces trois dernières années.

Des conséquences multiples

D’autres impacts sont déjà bien visibles aujourd’hui à l’image des vagues de chaleur « plus fréquentes, plus longues et plus sévères », affirme le duo de parlementaires. La semaine dernière, le département était placé en vigilance orange pour canicule par Météo France. Des températures maximales très élevées ont été relevées avec 34 à 38 °C localement et jusqu’à 39 °C dans l’agglomération Melunaise. Sur son site, l’Onerc explique même que certaines grandes agglomérations (Paris, Lyon, Strasbourg, etc.) deviendraient des « îlots de chaleur ».

De fortes chaleurs qui entraîneraient de sévères sécheresses des sols et un « manque de 2 milliards de m3 d’eau en 2050 si la demande reste stable », souligne l’Onerc. Jusqu’ici circonscrit dans le sud de la métropole, les risques de feux de forêt concerneraient 50 % du territoire en 2050 (lire en page 3). En 2018, quatre-vingts hectares de la forêt de Sénart étaient partis en fumée. Historiquement rural mais en proie à certains endroits à une urbanisation galopante, le département de Seine-et-Marne constitue une zone où les risques dits naturels sont élevés.

Au-delà de son impact sur l’environnement, le réchauffement présentera en 2050 des conséquences sur l’agriculture et sur la santé des habitants. Graphiques à l’appui, le rapport sénatorial indique que les canicules sont ainsi à l’origine d’une « surmortalité significative » (en 2018 elle a causé la mort de 1 600 personnes).

Ces températures élevées induisent également l’apparition d’autres risques sanitaires liés notamment à la pollution de l’air, à des cas d’allergies plus fréquents ainsi qu’une propagation des maladies vectorielles notamment via le moustique tigre, déjà présent dans 45 départements métropolitains dont la Seine-et-Marne.

Ils ont posé la première pierre du futur centre de secours de Grandvilliers

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Le lieutenant Firmin a tenu à associer des jeunes sapeurs pompiers à cet événement.

Le lieutenant Firmin a tenu à associer des jeunes sapeurs pompiers à cet événement. (©Le Réveil de Neufchâtel )

Dans le cadre du Plan Pompiers lancé en 2018 par le Conseil départemental de l’Oise, la construction d’une nouvelle caserne a été décidé à Grandvilliers (Oise) pour un montant de 2,8 M€. La pose de la première pierre a eu lieu lundi 8 juillet sur le site du futur centre de secours.

« Il est l’un des plus anciens »

Le bâtiment actuel, construit en 1978 et agrandi en 1982, devait être remplacé.

Nadège Lefebvre, présidente du Conseil départemental de l’Oise, a souligné : 

42 centre de secours existent dans l’Oise. Le centre de Grandvilliers est l’un des plus anciens. Je me rappelle que l’eau coulait dans le bâtiment lors d’une cérémonie au centre de secours». 

Jacques Larcher, maire de Grandvilliers, est satisfait :

« C’est un réel plaisir. Pour nous, c’est un événement important. C’est en 2004 que les premières discutions ont débuté avec le conseiller général de l’époque, Guy Bouvier. Il était nécessaire la construction de cette caserne».

Si la commune a donné le terrain pour l’euro symbolique, des travaux devront être réalisés, comme l’aménagement de la rue Hyacinthe Petit, la voie d’accès à la zone industrielle qui accueillera la nouvelle caserne du SDIS.

Les travaux d’un montant de 253 000 € seront également financés par le Conseil départemental de l’Oise.

Jérôme Descroix, le maître d’œuvre, a présenté le projet constitué de 7 modules (garage de véhicules, espace dédié aux ambulance,; bureau, salle de réunion, salle de formation, dortoir, espace de vie) dans un bâtiment de 1340 m2 et 1400 m2 d’espace verts.

Les travaux qui ont débuté le 25 mars 2019 se termineront en mars 2020.

Abbeville. Les jeunes du Tour de France se reposent à Colmar

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Journée de repos à Colmar pour les jeunes abbevillois

Journée de repos à Colmar pour les jeunes abbevillois (©DR)

Suite des résumés des étapes du jour par les journalistes du Tour de France des jeunes. Aujourd’hui, résumé de la fin de la 4ème étape et début de la 5ème étape (Journée de repos à Colmar) :

Hier après avoir fini, la 4ème étape en voiture, nous sommes arrivés à Colmar, capitale des vins d’Alsace. Nous avons été reçu à la mairie où l’adjointe Christiane Charluteau chargée de l’action sociale nous a fait un discours touchant sur la parité et la solidarité.

Suite à ce moment d’émotion, nous avons été invités dans un restaurant étoilé, Mastermind où nous avons eu la chance de déguster une délicieuse choucroute traditionnelle.

Lire aussi : Abbeville. Les jeunes sont partis pour leur tour de France

Retour au gymnase de l’IME vers 21h30 pour faire un bilan de la journée dans une bonne ambiance. Puis tout le monde à rejoint son matelas de sol pour récupérer de la fatigue accumulée.

Aujourd’hui, journée de repos, réveil à 7h30: petit déj puis visite de la ville. Nous avons pris un petit train et avons découvert de magnifiques églises, maisons en colombage et monuments typiques d’Alsace.

ncCe midi, nous avons été accueillis à l’étang de Sigolsheim pour un barbecue avec les clubs kiwanis de la veille. Un moment de partage et d’échanges qui restera un temps fort de ce tour de France 2019.

Ivre, il frappe au visage un pompier venu lui porter secours, près de Toulouse

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Ivre, un comme a frappé au visage un pompier qui été venu le secourir, samedi 6 juillet 2019, à Colomiers (Haute-Garonne).

Ivre, un comme a frappé au visage un pompier qui été venu le secourir, samedi 6 juillet 2019, à Colomiers (Haute-Garonne). (©Illustration / Paul Haldebel / Actu.fr)

Les faits se sont déroulés samedi 6 juillet 2019. Au petit matin, vers 6h10, les sapeurs-pompiers se déplacent à Colomiers (Haute-Garonne), à l’ouest de Toulouse, dans la Zone industrielle d’En Sigal, pour prêter main forte à un homme en fâcheuse posture. 

Complètement ivre 

Au moment où les pompiers arrivent, cette personne est allongée sur le sol, complètement ivre. Mais l’homme a l’alcool mauvais et ne trouve rien de mieux que de frapper violemment au visage un des sapeur-pompiers qui était venu le secourir. 

Trois jours d’ITT

D’après une source policière, le sapeur-pompier qui a été agressé a reçu une interruption totale de travail de trois jours. Deux plaintes ont été déposées par les pompiers. L’homme, qui a été interpellé et placé en garde à vue, a été déféré devant un magistrat du parquet de Toulouse. Il devra répondre de ses actes prochainement en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel. 


Nord et Pas-de-Calais. Zaz, Manau, Julien Clerc... Notre Top 12 des concerts gratuits pour la Fête Nationale

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De nombreux concerts gratuits sont organisés pour la Fête Nationale dans le Nord et le Pas-de-Calais : notre Top 12.

De nombreux concerts gratuits sont organisés pour la Fête Nationale dans le Nord et le Pas-de-Calais : notre Top 12. (©Collage Lille Actu)

Il y en aura pour tous les goûts ! De très nombreux concerts gratuits sont organisés dans le Nord et le Pas-de-Calais pour la Fête Nationale, ces vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 juillet 2019.

Pêle-mêle, vous pourrez admirer Jenifer à Hénin-Beaumont, Julien Clerc à Marcq-en-Baroeul, Zaz à Valenciennes, Slimane à Béthune ou encore Gilbert Montagné à La Madeleine.

Mieux, Hélène Ségara donnera pas moins de six concerts dans la région. Pour les plus nostalgiques, Manau, Eve Angéli ou encore Julie Piétri seront aussi présents ! 

Lire aussi : [Carte] Feux d’artifice prévus pour la Fête nationale, à Lille et dans le Nord – Pas-de-Calais

 

 

Cherbourg : on a testé pour vous... la navette électrique et gratuite du centre-ville

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La navette peut accueillir jusqu'à 21 passagers.

La navette peut accueillir jusqu’à 21 passagers. (©Maxence DOURLEN)

On ne peut (presque) pas la manquer. Depuis le 1er juillet, une navette électrique circule dans le centre-ville de Cherbourg-en-Cotentin. Gratuite et très discrète, elle a déjà trop quelques adeptes heureux par ce projet rendu possible par l’Agglomération du Cotentin.

Ce lundi 8 juillet, nous avons testé cette navette qui relie la Cité de la Mer au centre-ville. Et la première impression est plus qu’excellente. Remplie dès son départ, vers 16 h 30, la navette étonne par sa discrétion comme le constate l’un de ses conducteurs : 

 Les gens sont ravis et impressionnés par la qualité du transport. C’est fluide, les conditions sont bonnes et, surtout, elle ne fait pas de bruit.

Lire aussi : Cherbourg : des navettes gratuites dans le centre-ville pendant l’été

« Je trouve ça fantastique »

Comme pour un bus classique, il suffit de lever la main à proximité de l’un des 12 arrêts proposés pour monter à bord. Et en plein après-midi, la navette affichait presque complet sur l’ensemble de son trajet.

Déjà habituée du système mis en place au début du mois de juillet, une utilisatrice ne peut cacher son enthousiasme après avoir couru quelques mètres, place du théâtre, pour ne pas la louper : 

Je trouve ça fantastique, s’exclame-t-elle au milieu des autres passagers. Et en plus ça dure jusqu’au 21 septembre ! 

12 arrêts comme celui-ci sont disposés dans le centre-ville de Cherbourg.

12 arrêts comme celui-ci sont disposés dans le centre-ville de Cherbourg. (©Maxence DOURLEN)

Lire aussi : Cherbourg-en-Cotentin : des transports à la demande pour relier les communes périphériques

Une application pour la suivre en direct

En plus des excellentes conditions d’accueil au sein de cette navette électrique de 21 places, l’application Pysae permet aux usagers de la localiser en direct à l’aide d’un smartphone.

Un dispositif simple d’utilisation et franchement très pratique. Sur les coups de 15 heures, plusieurs touristes empruntaient la navette sans la moindre difficulté. Une petite réussite qui vient s’ajouter à la satisfaction des usagers locaux.

L'application Pysae permet de localiser les arrêts et la navette en direct.

L’application Pysae permet de localiser les arrêts et la navette en direct. (©Capture d’écran)

Lire aussi : Cherbourg-en-Cotentin : les vélos électriques arrivent à la fin de l’été, les tarifs connus

Asnières-sur-Seine : coupable d'attouchements sur des petits garçons, l'animateur finit en prison

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Lundi 8 juillet 2019, un homme a été condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir commis des agressions sexuelles sur cinq petits garçons à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Lundi 8 juillet 2019, un homme a été condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir commis des agressions sexuelles sur cinq petits garçons à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). (©Illustration/Fotolia)

C’est un reportage du journal télévisé de 13 heures qui a fait surgir l’affaire. Alors qu’il était installé devant la télévision avec son père, un petit garçon de 8 ans commente un reportage sur des prêtres pédophiles, comme le rapporte Le Parisien : 

Moi, c’est un professeur en langue des signes qui m’a touché le zizi.

Ni une ni deux, une enquête est diligentée au sein de l’école Simone-Veil d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) dans laquelle est scolarisé le petit garçon. Et les éléments concordent rapidement avec les accusations.

Des attouchements à chaque cours

Il s’agit d’un homme de 32 ans, natif de Colombie, qui a la particularité d’être sourd-muet. Employé par une association pour donner des cours de langue des signes, il intervenait dans quatre écoles de la ville. Après la confession du petit garçon, il s’avère que quatre autres garçons ont également subi des attouchements du même homme. Ils sont tous les cinq âgés entre 5 et 8 ans.

Selon le premier enfant, qui a détaillé les faits, le trentenaire s’asseyait à côté de lui et lui touchait le sexe. Et ce, « à chaque cours » selon le témoignage d’un autre garçon, relaté par Le Figaro. Les attouchements ont été commis entre janvier et juillet 2018.

« J’ai été victime d’un viol »

De son côté, l’accusé ne reconnaît pas l’ensemble des faits. Il dit n’avoir agi que sur trois enfants. Il explique être « malade, j’ai besoin de soins », arguant :

J’ai été victime d’un viol violent quand j’étais jeune et ça a provoqué chez moi des dysfonctionnements.

Placé en détention depuis septembre 2018, le Colombien a par ailleurs nié la détention de nombreuses images pédopornographiques, trouvées à son domicile. Pour se défendre, il a assuré les avoir reçues d’un pirate informatique. Peu convainquant.

Interdiction de travailler avec des mineurs

Le tribunal l’a condamné à quatre ans de prison ferme, ainsi qu’à un suivi socio-judiciaire de deux ans, une obligation de soins et une interdiction de travailler avec des mineurs, le plaçant par ailleurs au fichier national des délinquants sexuels.

Rugby : le club de Villefranche-de-Lauragais annonce ses premières recrues et plusieurs départs

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Les Vllefranchois ont remporté le derby du Lauragais face à Castelnaudary. (Photo : Henri Marcellin)

Au club depuis de nombreuses années, le deuxième ligne Mathieu Julien va poursuivre sa carrière du côté d’Aucamville. (Photo archives : Henri Marcellin)

La préparation de la saison 2019-2020 bat son plein du côté du FCV. Dimanche 7 juillet, le club de rugby de Villefranche-de-Lauragais a livré un premier état des lieux de son mercato estival sur sa page Facebook.

Le club lauragais attaquera le prochain exercice avec un effectif fortement renouvelé puisque pas moins de 18 départs sont d’ores et déjà annoncés. Dans le sens inverse, 14 arrivées ont déjà été finalisées et le club espère encore attirer une ou deux recrues supplémentaires durant l’été.

L’effectif de la saison prochaine devrait également être complété par plusieurs joueurs montant de la catégorie junior.

Plusieurs cadres sur le départ

Le FCV devra composer avec le départ de plusieurs de ses cadres. Sur les 22 joueurs ayant participé au dernier 16e de finale retour de Fédérale 2 contre le FCTT, huit sont annoncés partants.

Du côté du pack, les piliers Anthony Pradalié et Yohan Rayssac ont choisi d’arrêter leur carrière tout comme le deuxième ligne Juan Facundo Nunez et le troisième ligne Guillaume Blache.

Lire aussi : Rugby : Castanet, Villefranche, Castelnaudary et Revel connaissent leurs adversaires en Fédérale

Titulaire quasi inamovible depuis plusieurs années, le deuxième ligne Mathieu Julien a quant à lui choisi de rejoindre Aucamville. Arrivé l’an dernier, le talonneur Eric Bortolozzo prend la direction de Saint-Sulpice-sur-Lèze.

Du côté des lignes arrières, les principaux départs à noter sont ceux de Gérald Mercier (arrêt), Yann Mellies (Castanet-Tolosan) ou encore Grégoire Jamme De Lagoutine

Qui sont les principales recrues ?

Parmi les recrues, figurent plusieurs jeunes prometteurs arrivant de clubs professionnels comme l’arrière Sébastien Barbet et le centre Clément Fontagne (qui sont de retour au club après un passage à Carcassonne) ou encore le centre Benoît Jouary (Castres) et le pilier Yvan Pelisse (Stade toulousain) qui arrivent en tutorat.

Quelques joueurs aguerris aux joutes du championnat de Fédérale 2 sont aussi annoncés, à l’instar du demi-de-mêlée Maxime Prat qui arrive de Tournefeuille ou du deuxième ligne Thomas Galy qui jouait à Pamiers la saison dernière.

Le deuxième ligne Yohann Da Cunha et le pilier Marc Mignot arrivent également de Saverdun pour renforcer le pack villefranchois tout comme Maoulida Mkadara qui débarque de Prades.

Des changements aussi au niveau du staff

Soulignons enfin que quelques mouvements sont également enregistrés au niveau du staff. Arrivé l’été dernier, Nicolas Hallinger est déjà sur le départ et prendra les rênes de Lavaur (Fédérale 1). Claude Guiraud reste quant à lui en poste et fera équipe avec un ancien joueur du club en la personne de Sébastien Falco qui entraînait Léguevin la saison dernière.

Lire aussi : Rugby : l’équipe réserve de Villefranche-de-Lauragais remporte le titre de champion de France

Du côté de l’équipe réserve, sacrée championne de France de Fédérale 2B, Cédric Sicard sera remplacé par Benjamin Muratet qui range les crampons pour rejoindre le banc. Ce dernier officiera en duo avec Ludovic Saffon qui rempile pour une année supplémentaire.

 

Les mouvements déjà enregistrés
Arrivées :
Marc Mignot (pilier – Saverdun), Yvan Pelisse (pilier – tutorat espoirs Stade Toulousain), Rémi Marquié (pilier – Caraman), Jérémy Izard (talonneur – Toulouse UC), Thomas Morel (talonneur – reprise), Maoulida Mkadara (talonneur – Prades), Yohann Da Cunha (deuxième ligne – Saverdun), Théo Dega (deuxième ligne – Rieumes), Thomas Galy (deuxième ligne – Pamiers), Jérémy Durrieu (troisième ligne – Revel), Maxime Prat (demi de mêlée – Tournefeuille), Clément Fontagne (centre – espoirs Carcassonne), Benoît Jouary (centre – tutorat espoirs Castres) et Sébastien Barbet (arrière – espoirs Carcassonne).
Départs : Anthony Pradalié (pilier – Arrêt), Yohan Rayssac (pilier – arrêt), David Sanchez (pilier – arrêt), Thibaut Dauprat (pilier – Andrezieux),Davy Vigne (pilier – Aucamville), Tholzan Morzelle (talonneur – Vallee du Girou), Eric Bortolozzo (talonneur – Saint-Sulpice la Pointe), Enzo De Castro (talonneur – Saint-Sulpice sur Lèze), Fabien Hoarau (deuxième ligne – Aucamville), Juan Facundo Nunez (deuxième ligne – arrêt), Mathieu Julien (deuxième ligne – Aucamville), Guillaume Blache (troisième ligne – Arrêt), Romain Dezarnaud (troisième ligne – Couiza Esperaza), Alexandre Rayssac (troisième ligne – arrêt), Gérald Mercier (demi-de-mêlée – arrêt), Yann Melliès (ailier – Castanet-Tolosan), Grégoire Jamme de Lagoutine (ailier) et Noé Marche (ailier).

Météo : attention aux orages ce soir et mardi dans l'Hérault et le Gard

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Magnifique cliché des orages signé par Photographies d'Occitanie

Magnifique cliché des orages au dessus de Montpellier signé Photographies d’Occitanie (©Gwenaël Hagen)

Passage orageux actif en soirée sur la région

En fin de soirée, des orages parfois forts pourraient balayer la région d’Ouest en Est, en partant de l’Hérault pour se diriger vers le Gard. Ils devraient être  particulièrement présents sur la partie Nord des départements, en plaine intérieure et en limite avec l’Aveyron et la Lozère où le risque de grêle sera présent.

En bordure littorale, l’activité orageuse pourrait être un peu plus dispersé, voire même inexistante à Montpellier et Nîmes.

Selon certains scénarios, de fortes rafales de vent pourraient accompagner ces orages dans les toutes prochaines heures, de l’ordre de 70 km/h à 90 km/h très localement, particulièrement près du relief encore une fois, en épargnent sans doute la plaine et Montpellier. Soyez vigilants et ne vous abritez pas sous un arbre à l’approche d’un orage.

Une amélioration est attendue en cours de nuit prochaine mais elle ne sera que temporaire. 

Carte des rafales de vent modélisées par AROME lors du passage orageux ce soir.

Carte des rafales de vent modélisées par AROME lors du passage orageux ce soir. (©Agate Météo)

Nouveaux orages parfois forts mardi

Ce mardi, après une matinée bien nuageuse, où l’on observera déjà des averses orageuses, l’activité orageuse s’intensifiera véritablement dès la mi-journée, d’abord sur les reliefs à priori. Elle gagnera sans aucun doute les plaines de l’Hérault et du Gard en cours d’après-midi. Les foyers orageux pourraient être localement vigoureux et relativement peu mobiles.

Ainsi, des cumuls de pluie parfois importants, de l’ordre de 30 à 50 mm en moins d’une heure sont possibles. Le risque de de grêle restera également présent sous ces foyers orageux, qui encore une fois, ne concerneront pas toutes les communes. Toutefois, contrairement aux précédentes dégradations, les plaines et le littoral – Montpellier et Nîmes y compris – seront exposés à ce risque orageux. 

Modélisation des foyers orageux en début d'après-midi - modèle numérique AROME

Modélisation des foyers orageux en début d’après-midi – modèle numérique AROME (©Agate Météo)

Le pic d’intensité de cette dégradation orageuse devrait survenir plutôt en deuxième partie ou fin d’après-midi. En début de soirée, l’activité orageuse est susceptible de se maintenir par endroits, y compris en plaine littorale.

Le vent sera de direction assez variable, généralement orienté au secteur Nord en soufflant modérément. Les rafales sous orages pourront avoisiner localement les 70 km/h à 80 km/h.

Des températures en baisse, mais de saison

Du côté des températures, elles seront en baisse ce mardi sous l’effet de la couverture nuageuse. Avant que les orages n’éclatent, le mercure atteindra généralement 27°C à 30°C sur les plaines de nos départements, avec des maximales qui se situeront sur les basses plaines, près de Montpellier et de Nîmes. 

Si le ciel ne se couvre pas trop tôt, il pourrait même faire jusqu’à 31°C sur la place de la Comédie et sur le parvis des arènes, à l’ombre bien évidemment. Il s’agira donc de températures conformes aux normes de saison, ce qui n’était pas arrivé depuis un bon bout de temps ! 

> Nous fêterons les Amandine.

Carte des températures maximales prévues pour ce mardi 9 juillet.

Carte des températures maximales prévues pour ce mardi 9 juillet. (©Agate Météo)

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