Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all 31115 articles
Browse latest View live

Course à pied. Les Foulées de Verneuil-sur-Avre, c'est le mercredi 8 mai

$
0
0
Au départ de l'édition 2018.

Au départ de l’édition 2018. (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre)

La 6e édition des Foulées de Verneuil-sur-Avre (Eure), c’est le mercredi 8 mai 2019. Pas le 5 mai comme cela peut apparaître encore dans certaines revues. Car pour ne pas gêner le championnat régional de BMX prévu ce jour-là sur le stade Victor-Linart, la section athlétisme du Stade vernolien a accepté de repousser ses foulées de trois jours, c’est-à-dire le 8 mai.

Comme les autres années, le programme  de la matinée est riche. Outre le 5 et le 10 km dont le départ sera donné à 10 h 00 au niveau de l’entrée du Stade Charles-Davesne, il y aura de nouveau la marche et la marche nordique dès 9 h 00. « Pas de classement ni de chrono pour les participants qui feront le parcours du 10 km », précise Guillaume Sas, président organisateur de la section athlétisme. « Pas besoin non plus de certificat médical pour les marcheurs ».

À 9 h 20, ce sera le 1 000 mètres avec classement pour les jeunes nés en 2006 – 2007 – 2008 et 2009. Il leur faudra un certificat médical.

A 9 h 45, départ du 400 mètres sans classement et sans certificat pour les enfants nés en 2010 – 2011 et 2012.

Coureurs et marcheurs se croisent archive 2018).

Coureurs et marcheurs se croisent (archive 2018). (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre.)

Et à 10 heures, donc, « ce sera le coup d’envoi du 5 et du 10 km qui reprend le parcours habituel 100 % bitume. Le parcours est plat et sans réelle difficulté. Attention toutefois au 5 km qui emprunte un chemin moins roulant », prévient Guillaume.

Nouveauté cette année, « une animation avec un échauffement collectif sera proposée avant les courses sous l’égide de Sabrina Perkovic, coach sportive », dévoile le président.

Objectif : 200 coureurs

Au niveau participation, le club espère approcher les 200 coureurs sur le 5 et le 10, « sachant que la tendance sur les courses locales est plutôt à la baisse ». L’an dernier, ils étaient 190 contre 213 en 2017 et 264 il y a trois ans.

Au niveau sportif, le record de l’épreuve est toujours détenu par le Hanchois, Sylvain Dodé, en 30’33 aujourd’hui licencié à l’A3 Tours.

Benoït Argentin, lhomme à battre.

Benoît Argentin, l’homme à battre. (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre.)

« Si le record a très peu de chance d’être battu tant cette perf était de très haut rang, le spectacle devrait être beau avec le retour de Benoît Argentin, licencié à Pont-Audemer, vainqueur des deux dernières éditions ».

L’ancien licencié du club, Simon Tréhout, aujourd’hui à l’Asptt Rouen, « pourrait se mêler à la bagarre s’il choisit le 10 km puisqu’il a récemment courru le 10 km en 33’10 ».

Femmes engagées

Chez les femmes, la course semble plus ouverte. « Lucie Basdevant, qui avait gagné l’an dernier, est absente des courses ces derniers temps, ce qui pourrait laisser l’opportunité à plusieurs athlètes féminines comme Floury Maude, de Pacy, ou bien encore la jeune Eugénie Ponlevé, de Pullay, ayant réalisé entre autres le marathon d’Amsterdam en moins de 3 h 30 ».

■ Pratique : les inscriptions pour les foulées de Verneuil-sur-Avre du 8 mai 2019 se font sur internet sur le site www.normandiecourseapied.com / Inscription 10 km : 8 euros, 10 euros sur place. 5 km : 6 euros, 8 euros sur place. Rando et marche 5 €. Courses enfants gratuites. Dossards à retirer à partir de 8 h 00 et jusqu’à une demi-heure heure avant chaque départ au Stade Charles-Davesne près de l’arrivée.


Notre Dame en feu : vives émotions entre Orne et Mayenne

$
0
0
Hourrah ! Les tours ont tenu ! (image 78 actu.fr, François Desserre).

Hourrah ! Les tours ont tenu ! (image 78 actu.fr, François Desserre).

Avril 2019. « Je n’osais pas y croire, lorsque j’ai appris cette terrible nouvelle aux informations », relate Michel, Ornais.

Pas tout puissant

« J’ai toujours été attaché aux cathédrales. Je ne pensais pas voir ça de mon vivant. Et pourtant ! J’ai assisté à ce drame, qui était aussi un flamboyant et terrifiant spectacle, qui nous a appris l’humilité. Non, nous ne sommes pas tout puissants. La preuve 

Lire aussi : Incendie de Notre-Dame de Paris : de nombreuses failles de sécurité relevées

Alain, un Mayennais s’exprime. « J’ai été marqué à plusieurs reprises dans ma vie par des faits d’actualité majeurs. Le pire d’entre eux reste le 11 septembre 2001, qui n’est pas comparable à cause de la dimension terroriste, et de la taille des bâtiments détruits. J‘ai aussi été marqué par le 26 décembre 2004, et son tsunami. Je peux dire que cet événement, déjà est également tout aussi marquant pour moi ».

« J’étais scotché »

Lire aussi : Le 28 avril, une vente de livres pour Notre-Dame de Paris à Bellou-sur-Huisne

« Ces images m’horrifiaient », raconte Patrick, amboriverain. « Je suis resté scotché à mon écran. Je n’avais qu’une envie, essayer d’aider les pompiers pour sauver ce patrimoine en péril. Je les voyais travailler et j’attendais désespérément une bonne nouvelle, celle de savoir si l’incendie allait être maîtrisé. Puis j’ai pris conscience que de regarder et regarder encore ces reportages ne me permettrait pas de sauver la cathédrale. Alors j’ai fait autre chose. Et j’ai rallumé le poste le lendemain matin. Là, j’ai appris qu’au-delà du drame, il subsistait des sources d’espoirs : la structure d’ensemble avait été conservée. Depuis 2011, j’ai été marqué par deux autres événements. Il y a eu les attentats du 13 novembre 2015. Et il y a eu aussi, plus grave selon moi, la catastrophe de Fukushima. Elle m’avait fait comprendre la faiblesse de l’homme par rapport à la nature et ses éléments déchaînés. Après le tsunami s’y ajoutait une catastrophe nucléaire. À ce moment, je me suis rendu compte qu’en même temps que nous vivions d’illusions, nous nous bercions de ces mêmes illusions ».

Lire aussi : Incendie de Notre-Dame : des ouvriers reconnaissent avoir fumé sur le chantier

Intouchable ?

« S’il est moins terrifiant, ce nouvel événement y ressemble. Comme en 2011, nous avons été impuissants face à la nature, qui s’est exprimée ici par le feu. Comme en 2011, nous pensions un bâtiment solide, intouchable, immortel. Mais non, tout peut avoir une fin. Il n’y a plus qu’à reconstruire ».

Le père Thierry Hénault-Morel, devant l'église Saint-Julien de Domfront-en-Poiraie.

Le père Thierry Hénault-Morel, devant l’église Saint-Julien de Domfront-en-Poiraie. (©Publicateur)

                           Réaction du père Hénault-Morel, de Domfront-en-Poiraie

« Cela peut permettre de transcender ce qui nous divise »

« Mardi, la messe à destination des religieux de l’évêché, à Sées, pour Pâques, a commencé par l’évocation de cet événement », indique le Père Thierry Hénault-Morel de la paroisse Domfront-en-Poiraie. « J’ai été touché par le fait de voir que l’âme entière de la France avait été sensibilisée, et même de beaucoup de pays du monde. A Domfront aussi, nous avons été secoués. Localement, nous avons l’église Saint-Julien. Bien évidemment, elle n’a pas l’échelle ou la portée de Notre-Dame-de-Paris, elle n’a pas connu le feu, mais elle a aussi des besoins de rénovation. Elle est également importante pour l’âme de chacun, et des Domfrontais. On peut le voir dans les messages adressés, les promesses de dons pour sa restauration ».
On peut donc dire qu’à l’heure où il n’est pas toujours facile de réunir les peuples, ces événements douloureux, de dommages aux monuments importants, peuvent y contribuer. Le grand incendie à Notre-Dame, ou de petites réparations à Saint-Julien peuvent permettre de transcender ce qui nous divise, chacun à leur échelle respective. En outre, pour retranscrire ce qui a été dit hier, à Sées, « la chute du clocher de Notre Dame a une haute portée symbolique qui peut être vue comme une interpellation, une incitation à nous ressaisir ».

VIDEO et PHOTOS. 485 participants au Trail du Troussepoil

$
0
0
Jérôme Bonnaudet remporte le 26 kilomètres du Trail du Troussepoil.

Jérôme Bonnaudet remporte le 26 kilomètres du Trail du Troussepoil. (©Le Journal du Pays Yonnais)

485 sportifs se sont élancés sur le 7e Trail du Troussepoil, samedi 27 avril, à Moutiers-les-Mauxfaits (Vendée).

Lire aussi : Moutiers-les-Mauxfaits : objectif 600 coureurs pour le 7e trail du Troussepoil

Sur l’épreuve reine du 26 kilomètres, Jérôme Bonnaudet (Luçon) s’est imposé en 1 heure 49 minutes et 19 secondes, devant Nicolas Badet et Jean-Guillaume Dupuy. « La course s’est gagnée dans le dernier kilomètre », commente Jérôme Troger, secrétaire du Moutiers-les-Mauxfaits Athlétic Club.

Rocard sacrée sur le 26 kilomètres

Chez les féminines, c’est Vanessa Rocard (Les Sables EC) qui monte sur la plus haute marche du podium (2 h 15′ 52 »).

TRAIL DU TROUSSEPOIL J-JLe soleil est là ☀️ il ne manque plus que vous !!

Publiée par MMAC – Moutiers les Mauxfaits Athlétic Club sur Samedi 27 avril 2019

« C’est vraiment sympa, ça rappelle le cross. Je suis parti au 7e kilomètre et j’ai géré ensuite. C’était ma dernière sortie longue d’avant marathon. Reste maintenant à faire du jus pendant deux semaines », a commenté Cyrille Valin (Athlétic Sud Vendée), après son succès sur le 18 kilomètres.

Le nouveau champion de Vendée de trail devance Alban Gazeau et Fabien Billaud. Le podium féminin se compose de Maria Willems, Sabrina Chrétien et Aline Drapeau.

Thomas Voeckler participait à son deuxième trail, après la Course de la Vie au Poiré.

Thomas Voeckler participait à son deuxième trail, après la Course de la Vie au Poiré. (©Le Journal du Pays Yonnais)

A noter que le peloton comptait un invité de marque, avec l’ex-coureur cycliste professionnel, Thomas Voeckler. Le Mouilleronnais réalise un chrono de 1 h 19′ 52 » et termine 14e du 18 bornes.

Micou et Bouron, leaders du 9 kilomètres

Valérie Micou s’octroye la meilleure perf’ sur le 9 kilomètres, que Valentin Bouron s’adjuge en 35 minutes et 20 secondes, devant Simon Berson et Antoine Micou.

 

Le célèbre escargot du Trail du Troussepoil :

Coupe de France : le "peuple rouge et noir" en ébullition, ses joueurs portés en triomphe

$
0
0
Les supporters de Rennes fêtent leur équipe dans leur ville le 28 avril 2019.

Les supporters de Rennes fêtent leur équipe dans leur ville le 28 avril 2019. (©AFP/Damien MEYER)

Les supporteurs du Stade Rennais sont euphoriques ! Ce dimanche 28 avril 2019, ils ont accueilli leurs héros esplanade Charles-de-Gaulle à Rennes (Ille-et-Vilaine), vainqueurs de la 3e Coupe de France de l’histoire du club en venant à bout la veille du PSG, quadruple tenant du titre. 

Vêtus d’un tee-shirt blanc, trempés par le crachin breton, les joueurs ont pris place sur l’estrade dominant la grande place, le trophée posé à leurs pieds. 

Ambiance de feu

Drapeaux, écharpes, tee-shirts, banderoles, fumigènes, confettis, maquillage, les supporters du Stade Rennais étaient particulièrement équipés, y compris de parapluies, pour acclamer dans une ambiance de feu leurs footballeurs.

« Aux aaarmes! », « Qui ne saute pas n’est pas Rennais! », « Allez Oh », les Rennais ont fait résonner les chants pour remercier les hommes de Julien Stéphan, vainqueurs, contre toute attente, face au Paris SG (2-2, 6-5 aux tirs au but).

Les joueurs de Rennes fêtés dans leur ville le 28 avril 2019 après leur victoire en finale de la Coupe de France la veille.

Les joueurs de Rennes fêtés dans leur ville le 28 avril 2019 après leur victoire en finale de la Coupe de France la veille. (©AFP/Damien MEYER)

« Nous avons mangé notre pain noir »

Face à la grande scène installée place du général de Gaulle, dans le centre de Rennes, l’entraîneur arrive en tête à l’applaudimètre. Et quand les joueurs débarquent avec la coupe tant attendue, les fans sautent de joie.

« C’est ma plus belle saison, nous avons mangé notre pain noir, nous qui avons été la risée de toute la France. Ils nous ont donné une identité footballistique et bretonne » , s’enthousiasme Gildas Courtet, l’un des fondateurs du Roazhon Celtic Kop, principal groupe de supporters rennais, qui arbore un tee-shirt « Pinault » , propriétaire du club, à qui il demande « plus de thunes ».

« Lors de l’avant-dernière victoire en 1965, j’étais sur les épaules de mon père », se souvient Jean-Paul Delaunay, Rennais de 56 ans, qui est venu avec ses deux fils parce que « dans la famille, on est supporters du Stade Rennais de génération en génération ».

Certains supporters voient dans cette coupe « une victoire de la Bretagne », comme Julien Tourelle, 41 ans, loueur de voitures, qui arbore le Gwenn ha Du, le drapeau breton.

Je n’ai pas connu la victoire de 1971. Je ne suis pas Breton mais mes trois enfants sont nés à Rennes et pour moi c’est un grand jour pour la Bretagne avec ce club qui commence à devenir un grand club.

Vidéo. A Rennes, des milliers de supporteurs ont accueilli leurs héros :

La Coupe de France est rennaise 🔴⚫️ pendant un an ! Génial 👍

Publiée par actu.fr sur Dimanche 28 avril 2019

« Voir l’apothéose »

Aux premiers rangs, quelques dizaines d’enfants ont pris position pour voir de plus près leurs stars. Maquillés, couverts de rouge et noir, ils sont eux aussi très enthousiastes, comme Inès, lycéenne de 15 ans, les joues peinturlurées.

« Ce que j’aime dans ce club c’est qu’il est capable de choses exceptionnelles, comme quand il a réussi à battre Lyon, pourtant favori » en demi-finale de la Coupe de France, témoigne-t-elle.

De nombreux retraités ont également fait le déplacement pour voir « l’apothéose ». « Il y a eu des hauts et des bas mais on est toujours là et aujourd’hui on est ravis », assure Michèle Hoisnard, 73 ans dont 40 comme supportrice et « fan de Benjamin Bourigeaud », le milieu de terrain rouge et noir.

Vêtue d’un manteau rouge, l’écharpe du club au cou, la maire de Rennes, Nathalie Appéré a elle qualifié l’équipe « d’héroïque ».

On situe désormais pleinement Rennes sur la carte européenne du football et puis c’est une image très positive de la ville qui est donnée, une ville audacieuse, jeune, dynamique et capable d’exploit.

« Le PSG a de très bons individus mais pas d’équipe, nous c’est le contraire »

Certains supporters, même « néo-Rennais », n’ont pas manqué de railler la défaite de Paris. « Le PSG a de très bons individus mais pas d’équipe, nous c’est le contraire », commente Gilles Godet, 67 ans, médecin parisien à la retraite.

Daniel Perdrier, 50 ans, tient lui « sa revanche contre Guingamp », qui avait remporté la Coupe de France contre Rennes en 2009 et 2014. Son conseil ira au PSG, qui doit selon lui « éviter le rouge, que ce soit Lille, Guingamp ou Rennes », trois équipes qui l’ont battu cette saison.

Les joueurs ont ensuite été accueillis à la mairie, d’où ils ont à nouveau présenté la coupe, sur le balcon, face à une foule de supporters.

Avec AFP

Lire aussi : PSG : après la défaite, la Coupe est pleine ! Des changements à prévoir ?

Photos. Le retour des joueurs du Stade Rennais après leur victoire en Coupe de France :

Le Mêle. Une comédie musicale, les 3 et 4 mai

$
0
0
En répétition

En répétition

C’est un bond musical dans la musique des années 80. Le groupe vocal de l’association Musique et Danse en Pays Mêlois répète depuis septembre son nouveau spectacle « Escale au Palace 80 ». Une comédie musicale aux ressorts envoûtants.

Chanter et s’amuser

Ils sont 20 choristes, de 30 à 80 ans. Ils ont recruté 4 ados, lesquels font de la figuration. Ils répètent depuis septembre ce mélange de musique, chant et théâtre. « Les clients de l’hôtel Palace 80 » vont faire voyager le public en dansant et chantant sur des tubes des années 80.

Une atmosphère

Mélina Faivre est le professeur d’éducation musicale qui a écrit les textes et dirige l’ensemble.

C’est elle également qui s’occupe au Mêle de l’éveil musical, de l’orchestre junior, et fait répéter la nouvelle chorale de l’école de musique.

« Les choristes, les acteurs et moi-même ont réalisé la chorégraphie ensemble.

Cela se passe dans un palace, les décors d’un hôtel, avec une réceptionniste, une serveuse, des clients.

Leurs échanges entre chaque chanson rythment le spectacle.

Un spectacle monté pour s’amuser, en restant modeste.

Et on va essayer de faire participer le public ».

Représentations les vendredi 3 et samedi 4 mai 2019 à 20 h 30 à la salle Daniel Rouault. Réservation : Office de Tourisme du Pays Mêlois 02 33 27 63 97 ou reservation@cdcvalleedelahautesarthe.fr

Melrand. Anne Vigier veut mettre du pep’s dans les assiettes

$
0
0
Le déshydrateur comprend quarante plateaux… « Il faut parfois la journée pour le remplir. Le temps de séchage effectué, il est ensuite nécessaire de vider chaque plateau, » souligne Anne Vigier.

Le déshydrateur comprend quarante plateaux… « Il faut parfois la journée pour le remplir. Le temps de séchage effectué, il est ensuite nécessaire de vider chaque plateau, » souligne Anne Vigier. (©Jean-Michel Fournier)

VISACO pour Vitamines, Saveurs et Couleurs, c’est le nom de l’entreprise qu’a créé Anne Vigier, à Melrand. Pour limiter le gaspillage alimentaire, elle déshydrate des légumes et fruits biologiques locaux… Depuis bientôt deux ans, Anne Vigier a créé son entreprise à Melrand. Une entreprise de petite taille qui entend bien se tailler une belle part du marché sur le créneau des produits déshydratés ou séchés… « Cette idée m’est venue en constatant le gaspillage de produits alimentaires de qualité, notamment bio, qui non vendus, se retrouvent tout simplement à la décharge ! », explique la chef d’entreprise.
Née à Nantes, la cinquantaine passée, Anne Vigier, mariée à Luc et mère de deux filles, a acquis au cours de sa vie une solide expérience professionnelle.

Capitaine de marine marchande

Capitaine de marine marchande, elle a durant une dizaine d’années, exercée ses talents comme cuisinière sur de grands bateaux à voile, aux Antilles l’hiver et en Méditerranée l’été. Son mari Luc est savoyard.

« Nous nous sommes rencontrés au milieu de l’Atlantique »

« Nous nous sommes rencontrés au milieu de l’Atlantique. J’intervenais comme cuisinière sur un bateau de luxe et lui faisait de la plongée sous-marine. Nous ne nous sommes jamais plus quittés, effectuant même des traversées de l’Atlantique pour du convoyage de bateau. » Le couple effectuent ensuite des saisons, l’hiver à la montagne, l’été sur mer…jusqu’au jour où il décide de s’installer plus durablement pour élever ses enfants.
« Nous avons repris un commerce de crêperie-restaurant à Ploemeur : « La goutte de mer » que nous avons tenu près de cinq ans, avant de nous décider à acquérir une maison. C’est elle, qui nous a d’ailleurs conduit à Melrand, indique Anne Vigier. C’était en 2006 ». 

1t de courgettes à la décharge

Alors que Luc travaille dans la région de Pontivy dans un tout autre domaine que celui de la gastronomie, Anne intervient dans le restaurant local « La Tourelle ». Son contrat de travail arrivant à échéance, elle s’interroge sur son avenir. Un maraïcher melrandais Goulven Le Galoudec, qui approvisionne régulièrement le restaurant, lui met la puce à l’oreille… « Il était question de sa production maraîchère, du marché de la courgette complètement saturé à l’époque (pleine saison 2016). Il nous a expliqué devoir envoyer à la décharge plus d’une tonne de courgettes. Surprise, j’ai considéré qu’il y avait certainement quelque chose à faire pour éviter tout ce gaspillage alimentaire. C’est ainsi que m’est venue l’idée de me lancer dans la production de légumes séchés, broyés puis présentés dans un emballage mettant en valeur leur spécificité, » indique Anne Vigier.

Les produits présentés dans de petites boîtes...

Les produits présentés dans de petites boîtes… (©Jean-Michel Fournier)

« A basse température pour conserver les vitamines »

Avant de créer son entreprise, Anne Vigier entreprend des essais à l’aide d’un déshydrateur alimentaire. Elle se procure des légumes et fruits chez des maraîchers bio du secteur. « Il s’agissait d’abord d’une expérimentation sur des tomates, légumes de saison… en réalité, tout ce qui peut se manger cru et peut donc être désséché à basse température, puis broyé. Mes filles ont testé les produits et ont été ravies. J’ai alors décidé de me lancer, après avoir réalisé sur place, un laboratoire digne de ce nom (opérationnel en septembre 2017, et représentant avec l’acquisition du matériel nécessaire, un investissement de l’ordre de 30 000 €). »

Légumes bio et locaux

Anne Vigier démarre sa production avec des fruits, mais déshydratés ils ne se vendent pas. Alors la chef de l’entreprise VISACO (Vitamines Saveurs Couleurs) décide de se consacrer uniquement à la réalisation de mélanges de légumes. « Je sèche essentiellement des légumes bio et locaux, qu’il convient préalablement de laver, parfois éplucher puis trancher.
Je m’approvisionne chez des producteurs du secteur Melrand, Guern, Cléguérec, Moustoir-Remungol (champignons bruns de Paris)… Les produits sont séchés à basse température pour conserver au maximum vitamines et minéraux : de 16h pour les champignons à 48h pour les tomates, explique Anne Vigier.

En moyenne, les aliments perdent 12 fois leur poids ! »

Les produits recueillis sont ensuite broyés pour être commercialisés sous forme de paillettes. « Je réalise des mélanges (paillettes) à utiliser en cuisine : méditerranéen (tomate, courgettes, poivron, oignon, romarin), Agari-Breizh (champignon, tomate, échalote, basilic…), exotique, spécial salade etc. »
Satisfaite des résultats obtenus auprès du public, Anne Vigier reconnaît toutefois que cette activité nécessite de ne pas compter son temps. La mise sur plateau puis l’enlèvement, le conditionnement, le broyage puis la conception des mélanges, tout cela implique un certain rythme mais la jeune chef d’entreprise est assez fière d’être allée au bout de ses rêves : proposer des produits de qualité, sans conservateur, sans sel ajouté…  « Des produits sains, qui vous mettent un de ces petits je ne sais quoi en plus… dans vos préparations, » affirme-t-elle.

Sur les marchés et…

Conditionnés sous petites boîtes plastiques (conçues en lien avec la Biocoop de Lorient), les préparations d’Anne Vigier sont commercialisées au tarif de 5€/ 5,50€ la boîte et à 20€ pour les mélanges permettant d’aromatiser de l’huile par exemple…Les différents mélanges sont pour le moment vendus sur plusieurs marchés de la région mais également chez Fredo, épicerie de Melrand, Intermarché à Bubry mais aussi à Pontivy au magasin de producteurs du Gros chêne. On peut trouver les produits VISACO dans le circuit de « La ruche qui dit oui » et bientôt sur le site de « régime sans sel.fr ». A Quiberon, les produits d’Anne Vigier sont également disponibles « au bar à huîtres  » et la chef d’entreprise travaille aujourd’hui à étendre son réseau de distribution. Contact : vi-sa-co.webnode.fr ou tél : 06 29 61 63 60.

Cap Profilé déménage : un coup dur pour Lisieux, mais une bonne nouvelle pour Moult

$
0
0
L’entreprise Cap Profilé fabrique des pièces pour l’automobile et l’aéronautique. Elle quitte Lisieux (Calvados) pour rejoindre, en fin d’année, un bâtiment plus grand à Moult.

L’entreprise Cap Profilé fabrique des pièces pour l’automobile et l’aéronautique. Elle quitte Lisieux (Calvados) pour rejoindre, en fin d’année, un bâtiment plus grand à Moult. (©Le Pays d’Auge)

Cap Profilé quitte Lisieux (Calvados). A l’étroit dans ses locaux de 4500m2, sur la zone de Glatigny, l’entreprise spécialisée dans l’usinage mécanique de précision va investir un bâtiment de 8200m2, à Moult, près de Caen.

Lire aussi : CAP Profilé veut continuer de grandir dans la région et recruter

Le déménagement aura lieu en fin d’année 2019 et concerne une soixantaine de salariés. Marc Sevestre, le PDG de Cap Group, explique :

« Pour certains, c’est plutôt une bonne nouvelle car ils habitent près de Caen. Si des difficultés existent pour d’autres, nous les étudierons au cas par cas »

Cap Group réunit les sociétés Cap Profilé (Lisieux), Cap Méca (Argences) et Cap Romania, en Roumanie.

Tout semblait prêt sur les Hauts de Glos

Installé dans la capitale du pays d’Auge depuis 2004, Cap Profilé envisageait de construire un nouveau bâtiment sur la zone d’activités des Hauts de Glos. Le dossier était bien avancé, avec un permis de construire sur le point d’être déposé.

Lire aussi : Lisieux : la Sca Normande attire les entreprises sur les Hauts de Glos

La communauté d’agglomération Lisieux-Normandie avait même donné son accord pour accompagner financièrement le projet. Mais ça, c’était avant que Marc Sevestre ne découvre les anciens locaux de la société Koyo, désaffectés depuis la fermeture de l’usine en 2014. Le dirigeant indique :

« Je passais devant tous les jours pour aller sur notre site d’Argences. Je me suis renseigné, j’ai visité les lieux. Et je me suis dit que c’était le meilleur endroit pour nous développer »

Deux fois moins cher qu’une construction

Situé à proximité du siège social du groupe, le bâtiment est plus grand et coûte deux fois moins cher qu’une construction sur la zone des Hauts de Glos. Le PDG confirme :

« Nous allons investir 3,7 millions d’euros dans l’achat et la réhabilitation du site. Par rapport aux Hauts de Glos, c’est du simple au double »

Autre avantage : une réserve foncière offre la possibilité de s’agrandir rapidement pour faire face à des commandes importantes.

Lire aussi : Lisieux : la galerie marchande de Monoprix perd encore deux enseignes

Car l’entreprise affiche une excellente santé depuis plusieurs années. Elle poursuit son développement dans l’aéronautique, l’industrie et l’automobile avec l’objectif de doubler son chiffre d’affaires dans les trois ans.

« C’est dommage pour Lisieux »

Ses clients s’appellent, entre autres, Airbus et Safran. Marc Sevestre souligne :

« Dans la sous-traitance, quand vous avez de telles commandes, vous devez vous donner les moyens d’y répondre. C’est dommage pour Lisieux, je suis attaché à cette ville car je suis Lexovien. Mais nous ne pouvions plus continuer dans ces conditions. Nous étions obligés de louer des bâtiments, faute de place, et ça ne devenait plus vraiment rationnel. Moult était une opportunité qu’il ne fallait pas laisser passer ».

30 emplois créés d’ici trois ans

La société s’est engagée à créer 30 emplois au cours des trois prochaines années. L’Etat lui versera 300 000 euros de prime d’aménagement du territoire en contrepartie.

Son projet est également soutenu par la Région Normandie, le Conseil départemental du Calvados et la communauté de communes Val-ès-Dunes.

Les premiers résultats sportifs des 27 et 28 avril à Dieppe et dans la région

$
0
0
Les basketteuses dieppoises ont assuré leur montée en Nationale 3 bien avant la fin de leur championnat.

Les basketteuses dieppoises ont assuré leur montée en Nationale 3 bien avant la fin de leur championnat. (©Dieppe-basket)

Basket : Prénationale féminine

Cette fois, c’est officiel, grâce à son succès à Evreux 65-50, l’équipe féminine de Dieppe-basket est assurée mathématiquement de finir en tête de son groupe de Prénationale.

Les filles de Michel Gomez évolueront donc en Nationale 3 la saison prochaine.

En Régionale 2 féminine, défaite de Saint-Nicolas à Sotteville 65-73 et de la réserve de Dieppe à Caudebec 30-64.

Foot : Coupe de Normandie

Le FC Dieppe se qualifie pour les demi-finales en battant Evreux 2-1 ; les Dieppois ont été menés en début de match avant d’inverser la tendance grâce à Bideau et Fall

Les championnats régionaux se jouaient aussi ce week-end :

En Régional 2, Tourville domine Saint-Nicolas 5-2 et Luneray bat Lillebonne 3-0

En Régional 3 : succès à l’extérieur de Neuville à Ouville, de Saint-Valery à Arques et d’Offranville à Saint-Nicolas B ; victoire de la réserve du FCD contre Mesnières 6-0.

Hand

En Prénationale féminine, succès important de l’Entente Nord Féminin 76 à Colombelles 29-25

Côté masculin, le Dieppe UC perd à Tourlaville 36-37 en Prénationale et la réserve gagne à Saint-Sébastien 24-20

Athlétisme : Challenge de la Varenne

La traversée des vergers, entre Aubermesnil-Beaumais et Bois-Robert est remportée par Marc Truchy, la première féminine est Nathalie Delmarre

Tennis de table : Nationale 3

Nouvelle défaite dieppoise, cette fois à Mondeville 5-8 ; le maintien est plus que compromis.    


La météo de ce lundi 29 avril

$
0
0
Le soleil pointera le bout de son nez mais il ne fera pas très chaud.

Le soleil pointera le bout de son nez mais il ne fera pas très chaud. (©capture Météo France)

Le temps sera agréable ce lundi 29 avril dans la région de Pont-Audemer (Eure). De belles éclaircies sont attendues tout au long de la journée. En revanche, les températures ne dépasseront pas les 14° dans l’après-midi.

Ce lundi, nous fêtons Catherine de Sienne

À Caen, le tramway roule jusqu'au terminus du Campus 2

$
0
0
Les futurs conducteurs du tramway de Caen la mer (Calvados) poursuivent leur formation, pendant que les rames sont testées une à une.

Les futurs conducteurs du tramway de Caen la mer (Calvados) poursuivent leur formation, pendant que les rames sont testées une à une. (©©DR/Caen la mer.)

Le futur tramway de Caen la mer (Calvados) transportera ses premiers passagers le samedi 27 juillet 2019. D’ici-là, les tests se poursuivent avec les neuf rames déjà livrées au Centre de maintenance de Fleury-sur-Orne.

Lire aussi : À Caen, le nouveau tramway roulera avec un mois d’avance !

Contrôle du gabarit et des espaces

À partir de lundi 29 avril 2019, le tramway circulera entre la place de la gare et le terminus nord de la ligne 1, au Campus 2. Sur ce tronçon, les techniciens vérifieront le gabarit du tramway, et mesureront les espaces entre les quais et la rame.

Ces tests servent aussi de formation pour les conducteurs. Plus de 150 personnes suivent cette formation afin de maîtriser, le jour du lancement, les spécificités du nouveau véhicule. Bruno Guégan, le directeur de Kéolis Caen, souligne :

C’est presque plus difficile pour ceux qui ont conduit l’ancien tramway, car ils doivent oublier leurs anciens réflexes.

Attention en traversant la plateforme !

Les habitants de Caen, Ifs et Hérouville, les communes desservies par le tramway, sont invités à se montrer prudents :

Ils ne sont plus habitués à voir un tramway circuler. Le plus grande vigilance s’impose lors des traversées de plateforme, qu’elles s’effectuent à pied, à vélo ou en voiture.

 

Un mercredi 1er mai très animé à Tonneins

$
0
0
Le grand marché aux fleurs de Tonneins sera agrémenté d'autres rendez-vous festifs, mercredi prochain.

Le grand marché aux fleurs de Tonneins sera agrémenté d’autres rendez-vous festifs, mercredi prochain. (©Le Républicain/archives)

C’est une tradition à Tonneins, qui a été revitalisée il y a quelques années par la mairie en partenariat avec les associations et les producteurs locaux.

Ainsi, mercredi 1er mai, le grand marché aux fleurs va investir le quartier Saint-Pierre et ses alentours.

Des dizaines de stands sont prévus, avec, juste à côté un vide-greniers.

Le lycée agricole Fazanis proposera également plusieurs animations pour les petits et les grands, tandis que des jeux et autres attractions pour les enfants seront installés sur le boulevard Saint-Pierre.

Arbres nommés

Un peu plus loin, sur la route d’Agen, à Robinson, les enfants seront invités à donner leur nom aux arbres plantés sur l’espace de ce « Jardin des enfants ». 

Lire aussi : Tonneins va accueillir le salon du bien-être animal

Attention, le nombre d’arbres étant limité, mieux vaut d’abord se renseigner à la mairie (service événementiel: 05.53.79.83.11).

Mais aussi…

Autre tradition, l’exposition du Photo Club Local, qui en présentera même deux en ce jour férié:

  • portes ouvertes au centre culturel avec présentation des travaux du club, atelier portrait, tombola (10h12h et 14h-18h, vernissage à 11h)
  • en l’église saint-Pierre, expo sur le thème des arbres (10h-12h et 14h-18h).

A noter que Tonneins Musette organise également un thé dansant ce mercredi 1er mai à 14h30, à la Manoque. (renseignements et réservations au 06.81.73.48.98)

Handball - Proligue. Denis Serdarevic, ex-gardien de Caen : "Je suis le premier peiné"

$
0
0
Denis Serdarevic a réalisé 17 arrêts contre Caen. Histoire de rappeler combien son départ l'été dernier a laissé un trou béant...

Denis Serdarevic a réalisé 17 arrêts contre Caen. Histoire de rappeler combien son départ l’été dernier a laissé un trou béant… (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Denis Serdarevic a réalisé un gros match avec Limoges contre le Caen Handball, vendredi 26 avril 2019. Après une entame difficile, les Limogeauds ont élevé le niveau. Et l’ancien gardien de but caennais, 43 % d’arrêts, a montré la voie. 

Lire aussi : Handball – Proligue. Denis Serdarevic (Caen HB) : « Cette saison récompense mes quatre années au club »

Sport à Caen : Denis, on imagine l’équipe de Limoges soulagée d’avoir gagné à Caen après une entame de match délicate…

Denis Serdarevic : On a eu un début de match très difficile. Même si Caen est dernier et que le contexte est difficile, ça reste une bonne équipe avec de bons joueurs. Elle est très – trop – diminuée et c’est la raison pour laquelle elle ne tient pas sur la longueur. Caen a de bons joueurs, c’est aussi pour cela qu’ils nous ont fait déjouer en début de match. Dès qu’on a été lancés, on a déroulé. Ça fait toujours plaisir de jouer dans cette salle. On joue une qualification en playoffs donc on en voulait pas faire de cadeaux comme on a pu en faire certaines fois contre des mal classés.

Le calendrier réservait un retour tardif au Palais des Sports. Cela reste particulier ?

J’avais le cœur qui battait très fort dans le bus de l’hôtel à ici et en entrant ensuite dans la salle. Le palpitant est monté ! Ça fait bizarre. J’ai passé quatre ans ici, j’ai vécu énormément de choses dans ce club, des moments extrêmes de joie, d’autres un peu plus compliqués… C’est un énorme plaisir de jouer contre des potes. Pour moi, c’est une famille ici.

Ça te fait de la peine de voir ce club dans cette position ?

Je suis le premier peiné de voir la difficulté qu’ils ont connue toute la saison. Je connais la ville, je sais que le club bosse dur, qu’il s‘agisse des bénévoles, des joueurs ou des dirigeants. Je suis sûr que le Caen Handball va revenir plus fort en D2. Je ne me fais pas de soucis pour ce club.

Lire aussi : Handball – Proligue. Caen a baissé le rideau d’une saison cauchemardesque au Palais des Sports

À distance, quelle est ton analyse de cette saison noire ?

Rien que les blessures expliquent beaucoup de choses. L’infirmerie est pleine, archi-pleine ! Ils ont eu des blessés toute la saison. Commencer la saison par des défaites d’un but contre les gros, ça mine le moral. C’est dur mentalement. Je comprends qu’au bout d’un moment, ça finisse par lâcher. Les blessures ont été le coup fatal à la saison des gars.

Denis Serdarevic et sa compagne Maud Gilbert attendent un heureux événement... ce que semble remarquer Macira Sacko.

Denis Serdarevic et sa compagne Maud Gilbert attendent un heureux événement… ce que semble remarquer Macira Sacko. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Comment se passe la saison pour toi ? Tout va se jouer sur le dernier match pour Limoges dans l’optique des playoffs. On s’attendait peut-être à mieux…

On s’attendait à un peu mieux, on pensait être qualifiés plus facilement. On s’est donné une dernière finale à domicile contre Saran. On a les cartes en main. Il n’y a plus qu’à. Personnellement, ça se passe bien. Il y a un groupe super, de très grosse qualité. Je suis derrière William Annotel. C’est sûr que derrière un gardien comme lui, ça peut être parfois compliqué d’exister, mais j’ai fait mes matchs. Je suis satisfait de ma saison pour le moment. C’est très positif.

Tu partais en sachant que tu n’aurais pas les mêmes responsabilités qu’à Caen. C’est ce qui se passe ?

Oui, j’ai fait mon choix en sachant dans quel contexte je signais. Je ne suis absolument pas déçu d’avoir fait ces choix. C’est un club très ambitieux, qui se donne les moyens de l’être, qui fait des gros recrutements chaque année. J’ai envie de m’inscrire dans la durée avec ce club. Même si cette année j’ai eu moins de temps de jeu que je l’aurais espéré, ce n’est pas grave. Il reste encore, je l’espère, quelques saisons à passer à Limoges et du temps de jeu à prendre.

Ligue 1. Le TFC s'incline à Saint-Etienne et enchaîne un troisième match sans succès

$
0
0
Le TFC a été impuissant face à Robert Beric et Saint-Etienne, dimanche 28 avril 2019, lors de la 34e journée de Ligue 1.

Le TFC a été impuissant face à Robert Beric et Saint-Etienne, dimanche 28 avril 2019, lors de la 34e journée de Ligue 1. (©Romain Biard/Icon Sport)

Les pros n’auront pas fait mieux que les jeunes. Au lendemain de la défaite des moins de 19 ans en finale de la coupe Gambardella face à l’ASSE (0-2), le TFC s’est incliné sur la pelouse de Saint-Etienne lors de la 34e journée de Ligue 1.

Lire aussi : Football. Les Pitchouns du TFC s’inclinent en finale de la coupe Gambardella face à Saint-Etienne

Deux buts dans les 10 premières minutes

Jamais les hommes d’Alain Casanova n’ont jamais véritablement pris la mesure d’une rencontre dans laquelle ils ont rapidement été mis en difficultés. Dès le coup d’envoi, les Violets prenaient un coup derrière la tête, encaissant un but de Robert Beric (2e). L’attaquant va rapidement doubler la mise (10e, 2-0) mettant la tête des Toulousains sous l’eau. 

Max-Alain Gradel manque un pénalty

Le TFC aurait pu revenir dans la partie, mais le but d’Ibrahim Sangaré a été refusé pour une position de hors-jeu (33e), puis Stéphane Ruffier a repoussé la tentative de Matthieu Dossevi (55e). Surtout, Max-Alain Gradel n’a pas réussi à transformer un penalty qui aurait pu pimenter la fin de match (77e), détourné par le portier stéphanois. 

Baptiste Reynet limite la casse

Et à force de ne pas parvenir à recoller au score, Toulouse a failli se faire sanctionner. D’abord par Romain Hamouma (78e), puis Arnaud Nordin et Remy Cabella qui ont obligé Baptiste Reynet à effectuer une double parade décisive (79e).

Prochain match contre Rennes

Cette défaite ne remet pas en cause le maintien du TFC, qui possède toujours huit points d’avance sur le premier relégable et sept sur le barragiste, alors qu’il reste encore 12 points à distribuer. Mais avec ce troisième match sans succès, Toulouse va devoir montrer un autre visage dimanche 5 mai 2019, lors de la réception de Rennes, tout frais vainqueur de la coupe de France… face au Paris Saint-Germain.

Verneuil-sur-Avre. Ils vont bientôt ouvrir un musée de matériel militaire

$
0
0
Alain et Josette Beunèche devant l'ambulance Ford T de 1918.

Alain et Josette Beunèche devant l’ambulance Ford T de 1918. (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre).

En pleine année du 75e anniversaire de la Libération de la France, leur projet tombe à point nommé. Passionnés depuis toujours par le matériel militaire, notamment celui ayant servi lors des deux guerres mondiales, Alain et Josette Beunèche, anciens commerçants de Verneuil-sur-Avre (Eure),  vont ouvrir un musée appelé L’été 44 à Verneuil, dans l’ancien centre de contrôle technique situé au n° 500 rue Notre-Dame.

Collection de 40 ans

« Nous avons mis quarante ans à acquérir cette collection constituée de quelque vingt-cinq véhicules militaires, plus divers équipements et objets. Nous aimerions aujourd’hui en faire profiter les gens, surtout en cette année de commémoration, d’où notre idée de créer notre musée privé dans ce local d’un peu plus de 500 m2 », explique Alain.

À ses yeux, l’endroit s’y prête bien. « Avec la Tour grise et l’Espace d’exposition à Saint-Laurent pas très loin, notre musée va faire un pôle d’attraction supplémentaire dans ce secteur de la ville », se réjouit-il.

Alain Beunèche devant deux belles motos.

Alain Beunèche devant deux belles motos (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre).

Attention, L’été 44 à Verneuil ne sera pas ouvert en permanence. Partageant leur retraite entre Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) et Bernières-sur-Mer (Calvados), les Beunèche comptent ouvrir et animer leur musée un certain nombre de week-ends l’année, comme lors des Journées du patrimoine par exemple.

Ouverture mi-mai

L’inauguration est prévue les 18 et 19 mai avec une porte ouverte au public de 10 h 00 à 18 h 00. Pour agrémenter le tout, Alain Beunèche va inviter des amis collectionneurs à lui, ce qui devrait faire une centaine de véhicules militaires à Verneuil ce jour-là.

« D’ici là, on va continuer d’amener à Verneuil nos autres véhicules, pour que les 25 soient tous là : nos dix jeeps américaines et françaises, nos deux Dodges – un quatre et un six roues – le GMC, nos vieilles voitures dont une Rosengart de 1936, un 4 x 4 Renault 2087 de la Guerre d’Algérie… Sans oublier des remorques, citernes, un vélo allemand, nos motos comme une Harley et une Royal Enfield, une remorque à munition allemande… ».

À cela s’ajoutent divers équipements et matériels : mines, munitions, obus, outils…

Affiches et fresques

Les Beunèche vont aussi poursuivre l’aménagement du musée. « On va finir d’habiller nos murs d’affiches et de grandes fresques – après celle de 14-18 que nous avons déjà posée – installer des petits panneaux explicatifs devant le matériel exposé, éclairer les vieux vélos suspendus au plafond, poser des mannequins en tenues, terminer la mise en place d’une pièce de vie comme en 1940… Bref, nous avons encore du boulot ».

La partie de la collection déjà installée est remarquable. Telle cette ambulance américaine Ford T de 1918, la fierté du couple. Ou encore cette Traction, prise à Dunkerque par les Allemands en 1940, partie ensuite sur le Front russe, avant de revenir dans la poche de Royan et d’être reprise par les FFI à la Libération.

Alain Beunèche est fier de sa tracttion de 1939.

Alain Beunèche est fier de sa tracttion de 1939 (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre).

Tronçonneuses

Au niveau équipement, Alain Beunèche possède également deux tronçonneuses canadiennes de 300 kg chacune, dont la fonction était de couper les pommiers dans le bocage normand pour faciliter l’atterrissage des avions et planeurs alliés…

Bref, tout cela, et d’autres choses encore, mérite bien une petite visite guidée avec les maîtres des lieux, le samedi 18 et dimanche 19 mai lors des portes ouvertes à Verneuil-sur-Avre, de 10 h 00 à 18 h 00 au 500, rue Notre-Dame.

Val-d'Oise. VélO2, dix ans que ça roule à Cergy-Pontoise

$
0
0
Le VélO2 à Cergy-Pontoise, une affaire qui roule selon le président de l’agglo, Dominique Lefebvre.

Le VélO2 à Cergy-Pontoise, une affaire qui roule selon le président de l’agglo, Dominique Lefebvre. (©La Gazette du Val-d’Oise)

Dix ans que VélO2 arpente le bitume de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Et ce n’est pas près de s’arrêter.

« Le bilan est positif, on a mis plein de gens sur des vélos », sourit Philippe Montagna, responsable du service VélO2 au sein de la société JC Decaux, le gestionnaire du vélo en libre-service à la mode cergypontaine.

Lancé en 2009, VélO2 compte 43 stations installées sur quasiment tout l’ensemble du territoire de l’ex-Ville nouvelle, soit 350 vélos proposés à la location.

Un dispositif qui pourrait monter en puissance à la faveur des dernières avancées technologiques que Decaux a déjà testées avec succès à Lyon ou Nantes.

« On est dans une phase d’extension et d’évolution du service », confirme Philippe Montagna.

Vélo électrique

Deux évolutions majeures font l’objet d’une réflexion et seront au cœur du renouvellement du contrat de vélos en libre-service qui sera, après appel d’offres, conclu en 2023.

L’échéance du contrat de 15 ans signé avec JC Decaux en 2008.

En question donc : la mise en place d’une application smartphone autorisant le retrait d’un VélO2 sans passer par la case abonnement et le remplacement des matériels actuels par des vélos électriques dernière génération équipés d’une pile rechargeable offrant une autonomie de 10 km. L’avenir du VélO2 sans doute, dont l’histoire avec Cergy-Pontoise ne finira pas en queue de poisson.

Lire aussi : Cergy-Pontoise : ça roule pour VélO2

« Au lancement de VélO2, il y avait une interrogation sur la pertinence de ce service et son coût (le système est financé par la publicité du mobilier urbain dont JC Decaux a remporté le marché en juin 2008, ndlr) et des risques de vandalisme. Quand on fait le bilan, on a une fréquentation qui s’est stabilisée et un succès qui ne se dément pas », juge Dominique Lefebvre, le président (dvg) de l’agglo cergypontaine. L’évolution, l’élu y est favorable.

« Le vélo électrique pourrait par exemple convenir à Jouy-le-Moutier. » Une commune qui, comme ses consœurs de l’Hautil, n’est pas équipée de stations VélO2 en raison de sa forte déclivité, incarnée par la côte d’Écancourt.

En piste !

Au-delà du cas VélO2, l’agglo veut continuer à encourager la pratique du vélo.

« On sait ce qu’il nous reste à faire et ce qu’on a déjà fait », souligne Dominique Lefebvre en réponse à l’association Allez-y à vélo qui pointe du doigt un réseau de pistes cyclables en panne et en mal de continuité.

« On a fait plus d’une centaine de km de pistes mais l’agglo ne sait pas intervenir à la place des communes et du Département, la continuité du réseau suppose un engagement de leur part. »

Depuis 2010, 25 km de pistes cyclables ont été aménagés par l’agglo, portant le réseau à plus de 100 km.

Lire aussi : Cinq nouvelles stations VélO2 à Cergy-Pontoise

À terme, l’objectif visé est d’atteindre les 190 km de pistes. À l’exception des aménagements prévus en 2018, reportés à 2019, l’agglo assure maintenir le cap.

« En moyenne, 3,2 km par an de pistes ont été réalisés sur 2010-2018. Tout ce qui était programmé au schéma initial en termes d’aménagement cyclable a été réalisé.

La programmation d’ici 2020 représente 7,8 km supplémentaires. Au total, en 2020, environ 111,4 km d’aménagements cyclables auront été réalisés. »

 

VélO2 en chiffres
43 stations VélO2 à Cergy-Pontoise
350 vélos disponibles à la location
2 € le tarif de location pour deux jours avec deux heures d’utilisation
57 300 locations enregistrées en 2018, contre un peu moins de 40 000 en 2009
590 000 trajets effectués depuis 2009, soit un vélo loué toutes les 9 minutes
Près de 60 000 trajets par an
53 336 abonnés courte durée et 753 abonnés longue durée à VélO2 en 2017
5,8 millions d’euros investis par l’agglo en faveur des aménagements cyclables entre 2010 et 2018


Mort de Daniel Horlaville : ancien joueur de l'équipe de France et légende du FC Rouen

$
0
0
Daniel Horlaville est le seul joueur amateur a avoir été sélectionné en équipe de France, alors qu'il portait les couleurs de l'US Quevilly. Il est mort à l'âge de 73 ans.

Daniel Horlaville est le seul joueur amateur a avoir été sélectionné en équipe de France, alors qu’il portait les couleurs de l’US Quevilly. Il est mort à l’âge de 73 ans. (©DR)

Le footballeur Daniel Horlaville, originaire de Oissel (Seine-Maritime) est décédé à l’âge de 73 ans, apprend-on dimanche 28 avril 2019. Alors qu’il portait les couleurs de l’US Quevilly, cette légende du football normand avait rejoint l’équipe de France en 1969, précise France Bleu Normandie. Daniel Horlaville est le seul joueur de l’histoire du football français de l’après-guerre à avoir joué en équipe de France tout en étant joueur amateur.

Après avoir joué au PSG, il intégrera le FC Rouen en 1974, comme attaquant. Club auquel il sera fidèle durant quatre ans.

Lire aussi : EN IMAGES. La Coupe de France de retour à Rennes : joueurs et supporteurs en pleine communion

Rugby - Ligue Nouvelle-Aquitaine. Les résultats des finales du week-end

$
0
0
Sainte-Livrade a réussi à prendre le dessus sur Le Bugue

Sainte-Livrade a réussi à prendre le dessus sur Le Bugue (©Christophe Georgeval – Ohvalie)

Ce samedi 27 et dimanche 28 avril, se jouaient les finales de la Ligue Nouvelle-Aquitaine à Périgueux. Voici les résultats.

Lire aussi : Fédérale 3. Une page se tourne à l’US Cambo

Honneur

Urrugne – Barcus  24-13

Promotion Honneur

Le Bugue – Sainte-Livrade 16-21

1e série

Emak-Hor – Libourne 12-7

.

2e série

Castets-Linxe – Bruges-Blanquefort 16-10

3e série

Haut-Périgord – Menditte 35-20

4e série

Aspe – Union-Rugby XV 30-7

Réserves Honneur

Gradignan – Causse-Vézère 21-15

Réserves Promotion Honneur

Nord-Béarn – Bidart 23-17

Réserves 1e série

Stade-Bordelais-ASPTT – Emak-Hor 9-16

Réserves 2e série

Pouillon – Mourenx 10-12

Cahors. Près de 3000 personnes ont assisté à la Procession de La Sainte Coiffe

$
0
0
L'arrivée de la Sainte Coiffe au terme de la procession, sur le parvis de la cathédrale Saint Etienne de Cahors.© André Décup

L’arrivée de la Sainte Coiffe au terme de la procession, sur le parvis de la cathédrale Saint Etienne de Cahors.© André Décup

Près de 3000 personnes ont assisté à la procession de la Sainte Coiffe dans les rues de Cahors samedi 27 avril 2019, après une matinée pluvieuse, le beau temps est arrivé peu avant le départ de la procession.

« Je suis agnostique. Je ne sais pas ce que je fais ici mais j’ai voulu voir, confesse cet enseignant venu passer sa retraite sur le causse de Gramat. Je me suis senti attiré jusqu’à la cathédrale ». « Moi, je sais pourquoi je suis cette procession, renchérit une fidèle pèlerine des Chemins de saint Jacques. Depuis Rodez, je viens remercier. J’avais demandé à Notre Dame de Rocamadour de pouvoir me réconcilier avec ma mère avant que celle-ci ne meure. J’ai été exaucée. Mon mari se moque de mes bondieuseries mais ce sont elles qui me conduisent à Dieu ».

La vénération des reliques, un renouveau ?

Alors, reliques, le retour ? Des dizaines de milliers de chrétiens assistaient à l’ostension de la Couronne d’épines tous les premiers vendredis du mois à Notre Dame de Paris.

Samedi 27 avril, c’était à Cahors, l’événement-clé du 900e anniversaire de la cathédrale Saint-Etienne, célébré par le Diocèse et la Ville depuis le 12 mars jusqu’au 8 décembre 2019. Pour la première fois depuis 1940, la Sainte Coiffe a été remise à l’honneur par une procession présidée par Mgr Laurent Camiade, en présence des autorités civiles.

La relique, soutenue par une équipe de Gardes d’honneur, entourée de clercs, est partie de l’église Saint-Barthélemy, a longé la rue des Soubirous, la rue du Château du Roi, place de la Libération, rue Nationale, Quai Champollion pour reprendre place au cœur de la cité, afin d’être « rendue à la cathédrale, à la vénération de tous » selon le souhait de l’évêque de Cahors.

Opération réussie puisque l’ostension exceptionnelle a rassemblé à Cahors des milliers de pèlerins et visiteurs, des Lotois bien sûr, mais aussi d’autres départements d’Occitanie, de la région parisienne, des Espagnols, des Portugais et même des Polonais.

Qu’on soit sensible ou non aux reliques, qu’on vive sa foi d’une manière intériorisée ou non, beaucoup se sont sentis concernés par la présentation de la Sainte Coiffe qui a fait église comble. « Un événement qui rassemble et respecte les conditions diverses, est un événement heureux » a conclu l’évêque de Cahors.

La cathédrale saint Étienne, reliquaire de la Sainte Coiffe

Puisqu’il a été élevé aux cieux le jour de son Ascension, il n’y a pas de reliques corporelles du Christ. Du Christ, que demeure-t-il ? Plusieurs lieux de pèlerinages abritent les reliques de la Passion. On pense aux trois linges mortuaires liés à la mise au tombeau de Jésus : le Linceul de Turin, le Suaire d’Oviedo et la Coiffe de Cahors.

« Simon-Pierre entre dans le tombeau, dit l’Évangile de Jean (XX-6). Il aperçoit les linges posés à plat ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus » : Cet écrit atteste l’existence de la Sainte Coiffe. Ces linges seront récupérés par les disciples après la Résurrection. Restés à Jérusalem, ils auraient été cédés à Charlemagne soit par le Calife Haroum El Rachid et le Patriarche Thomas de Jérusalem, soit par l’impératrice Irène de Constantinople. En 803, Charlemagne aurait donné la Sainte Coiffe à l’évêque de Cahors, Aymatus. Selon une autre tradition, elle aurait été rapportée par l’évêque Géraud de Cardaillac à son retour de Terre Sainte au début du XIIe siècle. En 1119, même si l’imposant édifice religieux cadurcien n’est pas terminé, le pape Calixte II tient lui-même à venir jusqu’à Cahors pour consacrer l’autel du Saint Suaire de la cathédrale.

C’est, durant tout le Moyen Âge, une relique très vénérée. Après Conques, le Quercy est une étape importante sur la voie de Saint-Jacques. De toute l’Europe, depuis Le Puy-en-Velay, les pèlerins viennent en nombre, prier devant « le linge de la Passion de Cahors » avant de continuer leur marche jusqu’à Compostelle.

Dans le respect de la tradition orale

Le culte des reliques revient de très loin dans le temps. Les premiers chrétiens vénéraient les restes des martyrs pour recevoir la même force qu’eux. Parce que leur corps, habité par l’Esprit était promis à la résurrection. Les reliques fédèrent autour d’elles des groupes humains qui se reconnaissent d’un même terroir ou dans un même but.

« On se fie à la tradition orale » assure Alexandra de Nantes, chargée des relations avec la presse pour l’événement et paroissienne de Figeac. « À l’époque, différents évêques l’ont reconnue comme telle » souligne-telle. L’importance accordée à cette célébration est due au fait que la Sainte Coiffe est vraiment considérée comme une relique christique ».

C’est pour cette raison, qu’à l’occasion des 900 ans de la cathédrale, (aujourd’hui le monument est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO), l’évêque de Cahors a voulu la remettre à l’honneur.

« Cette tradition ancienne de vénération des différents linges de la Passion, de la mort du Christ et du tombeau vide, nous encourage à espérer davantage la résurrection promise de notre chair renouvelée par l’Esprit Saint » explique Mgr Camiade.

La piété populaire est un chemin pour conduire à Dieu

Les reliques sont un chemin pour conduire ceux qui en ressentent le besoin, au Christ. À travers l’objet vénéré, c’est évidemment la personne qui est honorée. La vénération des reliques doit pousser les fidèles à s’élever vers l’adoration du premier saint, Jésus Christ et à lui rendre gloire.

Authentiques ou pas, elles ont soutenu la prière et la foi des générations de croyants. La prière devant des reliques a toujours été l’occasion de grandes grâces, des miracles de guérison, de conversion et de libération.

Leur vénération doit être entourée d’explication historique et théologique et reliée à la célébration liturgique. Mais la primauté de la liturgie ne peut servir de prétexte pour exclure ces pratiques de piété populaire. Ces manifestations ancestrales ont leur pertinence dans le monde d’aujourd’hui. Enracinées dans une très longue tradition, dans une culture locale ou dans le registre de l’émotionnel, il faut de plus en plus prendre en compte cette religion proche du monde. Cette religion, élaborée par le peuple, traduit une soif de foi.

« Nos diocèses deviennent des déserts spirituels. Le culte des reliques est un instrument précieux d’évangélisation, à condition qu’il soit accompagné, précise ce jeune prêtre du Lot. Les reliques, comme la Sainte Coiffe, peuvent être des graines qui peuvent faire éclore quelque chose ».

Dimanche 28 avril la cathédrale était à nouveau comble, lors de la messe de 10 h 30 avec la participation de confréries du Lot et de tout le sud-ouest de la France.

Prochains rendez-vous : procession aux flambeaux autour de Notre Dame de Fatima, samedi 18 mai 2019 à 21 h, à l’église Saint-Barthélemy et messe en l’honneur de Notre Dame de Fatima dimanche 19 mai à 10 h 30 en la cathédrale Saint Etienne.

ANDRÉ DÉCUP

Arrivée de la Sainte Coiffe, place de la Libération

Arrivée de la Sainte Coiffe, place de la Libération (©Jean-Claude Bonnemère )

Erwan et Jules sont passionnés de miniatures agricoles près de Formerie

$
0
0
Erwan et Jules (ici avec leurs papas) très fiers de montrer leur collection d’engins miniatures et agricoles.

Erwan et Jules (ici avec leurs papas) très fiers de montrer leur collection d’engins miniatures et agricoles. (©Le Réveil de Neufchâtel )

Erwan Duchaussoy et Jules Lebon ont une passion en commun : les miniatures agricoles. Ils les exposaient récemment dans la salle des fêtes de Blargies (Oise).

Tous les deux baignent dans « le monde du tracteur », depuis leur naissance. Fils d’agriculteurs, ils côtoient quotidiennement les engins agricoles, grandeur nature. 

Premier tracteur à 3 ans

Dans leur chambre ou dans la chambre d’amis de leur maison, les deux garçons possèdent des dizaines de trésors : des tracteurs et leur équipement Bruder. Soigneux, ils ne les emmènent pas à l’extérieur pour ne pas les abîmer.

Erwan et Jules ont obtenu leur premier tracteur, vers 3 ans. Depuis, pour leur anniversaire ou Noël, ils font « leur liste de tracteurs ».

Les « meilleurs copains » exposaient ensemble une partie de leur collection durant la fête patronale de Blargies.

Nathalie Lebon, maman de Jules qui était très pressé d’exposer ses miniatures, expliquait : 

Ils ont fait une sélection pour ne pas avoir 2 fois le même tracteur ». 

Une quinzaine de tracteurs accompagnés de leur matériel étaient installés sur leur stand. 

D’ici, quelques années, Erwan et Jules collectionneront peut-être les modèles plus réduits et en métal : les « Siku ». En attendant, ils prennent soin de leurs petits tracteurs et s’impliquent dans la vie de la ferme, en allant semer ou moissonner avec leurs parents, dans des modèles à taille réelle.

Bactérie E.coli : des enfants contaminés, des fromages Saint-Marcellin et Saint-Félicien rappelés

$
0
0
Les fromages concernés ont été fabriqués par la société Fromagerie Alpine, dans la Drôme.

Les fromages concernés ont été fabriqués par la société Fromagerie Alpine, dans la Drôme. (©Illustration / Adobe Stock)

Vomissements, diarrhées… 13  cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dus à une infection à Escherichia coli de type O26 sont survenus chez des jeunes enfants, depuis le 21 mars 2019, dans plusieurs régions.

Lire aussi : Bactérie E.coli : rappel de produit pour 5000 boîtes d’un camembert de Normandie

Les fromages fabriqués dans la Drôme

Parmi ces enfants, trois auraient un lien possible avec la consommation de fromages Saint Félicien et Saint Marcellin fabriqués par la société Fromagerie Alpine à Romans-sur-Isère (Drôme), indique le Ministère de la Santé et des solidarités dans un communiqué.

Les autorités sanitaires ont entrepris les investigations nécessaires afin d’identifier la source de contamination alimentaire à l’origine de ces cas et protéger les consommateurs.

Mesure de précaution

Par mesure de précaution, les autorités sanitaires ont décidé de procéder samedi 27 avril au retrait du marché des produits concernés et d’effectuer un rappel auprès des consommateurs.

D’après les premiers résultats des investigations, « plusieurs de ces enfants ont consommé des fromages Saint-Félicien et Saint Marcellin avant le début de leurs symptômes », précise l’alerte.

Les personnes ayant consommé les produits concernés et présentant des symptômes sont priés de consulter au plus vite leur médecin traitant, en mentionnant cette consommation et le lien possible avec la bactérie Escherichia coli.

Les lot concernés

  • Marque sanitaire (estampille) : FR 26 181 001 CE
  • Dénomination des produits : SAINT- FELICIEN et SAINT MARCELLIN
  • Présentation : fromage entier de 180g (Saint-Félicien) 80g (Saint Marcellin)
  • Lots : tous les lots de l 032 à l 116
  • Marques commerciales : FROMAGERIE ALPINE, CARREFOUR, REFLET DE FRANCE, LECLERC, LIDL, AUCHAN, ROCHAMBEAU, PRINCE DES BOIS, SONNAILLES ET PREALPIN
  • Distribution : France entière

Lire aussi : De la viande hachée produite près de Toulouse contaminée par la bactérie E. Coli

D’une façon générale, « le lait cru et les fromages à base de lait cru ne doivent pas être consommés par les jeunes enfants », rappellent les autorités sanitaires :

Il faut préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, etc.), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé. La même recommandation doit être suivie pour les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées.

Infos pratiques : La société Fromagerie Alpine a mis en place un numéro d’appel, le 04 75 70 01 01.

Viewing all 31115 articles
Browse latest View live