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Football : Mercato, du mouvement à l'ES Arques et au Neuville AC

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Thomas Dupuis (à gauche) à la lutte avec Enrique Husson qui va devenir son entraîneur au sein de l'ES Arques.

Thomas Dupuis (à gauche) à la lutte avec Enrique Husson qui va devenir son entraîneur au sein de l’ES Arques. (©Les Informations Dieppoises)

Sauvé d’extrême justesse en Régional 3 après avoir longtemps été en position de relégable, l’ES Arques repart avec la ferme volonté de connaître une saison moins compliquée.

Alors, l’entraîneur étoiliste Enrique Husson fait en sorte de muscler son effectif en recrutant quelques joueurs qui vont assurément apporter de la plus-value dans l’effectif.

Des arrivées et des retours

Pour compenser les départs de Damien Bisson (Tourville) et Clément Lemangnan (Petit-Caux), Enrique Husson s’est activé pour faire signer déjà une demi-douzaine de joueurs.

Ainsi, Rayan Larive (Neuville) constitue une recrue de choix dans le domaine offensif.

Défensivement, il faut noter le retour au club de Thomas Dupuis (défenseur central) qui sort d’une très belle saison avec l’équipe réserve du FC Dieppe avec laquelle il a remporté le titre de champion de Régional 3.

Autre retour au club, celui d’Olivier Denoyer qui apportera toute son expérience au groupe.

L’ES Arques a également fait signer trois jeunes joueurs de l’US Gueures –club relégué en Départemental 2–, à savoir Hugo Abraham (milieu de terrain de 20 ans), Rémy Voisin (attaquant de 23 ans) et Florian Tannai (milieu de terrain de 21 ans).

Tout ce petit monde s’est vu confier un programme de reprise individuel avant la reprise officielle de l’entraînement collectif le 5 août.

Au Neuville AC, place aux jeunes

Depuis sa signature au Neuville AC où il remplace Didier Desavoye au poste d’entraîneur de l’équipe fanion, Sébastien Démouchy a donné son avis pour l’avenir

La saison prochaine marquera une certaine transition. Nous allons donner leur chance aux jeunes joueurs du club.

Comme quelques départs sont désormais effectifs, des recrues ont aussi été engagées.

Si le Neuville AC est finalement parvenu à se maintenir en Régional 3, ce ne fut pas sans mal.

Lire aussi : Foot Mercato : ça bouge à Luneray !

Alors, avec les départs de joueurs expérimentés comme Yannick Didi (Tourville), Enzo Desavoye (Tourville), Stan Desavoye (Saint-Valery ?) et Vincent Guiard, la tâche ne s’annonce pas simple pour la saison prochaine.

Malgré tout, les dirigeants neuvillais ont la conviction que ceux qui étaient U18 la saison passée feront l’affaire chez les seniors.

Neuville joue donc la carte jeune et a assez peu recruté jusque-là.

Notons toutefois les arrivées de l’expérimenté David Terrier pour consolider le secteur défensif et du jeune gardien de but Victor Poulain (Tourville).

Plus que jamais, Neuville jouera le maintien au niveau Ligue.


Chez Ineos, il n'y a pas que les pros qui disputent le Tour de France

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Pratique sportive ou utilisation du vélo pour les trajets quotidiens : tous les usages du vélo sont bons pour marquer des points !

Pratique sportive ou utilisation du vélo pour les trajets quotidiens : tous les usages du vélo sont bons pour marquer des points ! (©B. I)

Vendredi 12 juillet, les leaders du Team Ineos Egal Bernal et Gerain Thomas ont passé une journée plutôt tranquille sur les routes du Jura.

Lire aussi : Le passage du tour de France, toujours un événement dans le Jura

Pour un peu, au train où le peloton avait décidé de rouler pour cette étape de transition, ils auraient pu s’accorder un petit détour pour aller rouler quelques kilomètres avec leurs coéquipiers locaux. Car dans le Jura, le groupe Inéos ne compte plus seulement une équipe mais deux ! Ils sont en effet cinquante cette année, parmi les salariés de la plateforme Solvay – Inovyn, à s’être inscrits pour le 3e Ineos Energy Challenge. 

Une prime partagée…

Les deux coachs Stéphane Frigiolini et Thibault Pagnot et leurs équipes respectives se sont engagés à parcourir pendant tout le Tour, collectivement, la distance de l’étape du Tour. Si l’on prend en compte la présence de quelques « gros rouleurs », le défi n’a rien d’insurmontable. Même pour l’étape la plus longue, il suffit d’une dizaine de kilomètres chacun pour remplir l’objectif. Des chiffres sans comparaison possible avec les objectifs de production. Justement, pour un des participants, c’est bien là que réside le problème :

Le week-end, il n’y a pas de problème, mais en pleine semaine, si en plus il ne fait pas beau, ça devient plus compliqué… ».

Comme les pros, le Team Inovyn Tavaux roule pour l’argent. Le challenge est doté de 1000 euros par équipe qui parcourt les 3 484 km attendus. La tradition cycliste oblige toutefois les coureurs à partager les primes engagées. La règle vaut pour le challenge Ineos, où l’équipe désigne une association locale à laquelle la somme récoltée sera versée. Les deux équipes engagées espèrent faire bénéficier d’un chèque de 2 000 € à l’Association Sports Adaptés Loisirs Jura (ASAL).

Emulation

L’usine avait participé avec succès aux deux premières éditions et même remporté en 2017, par l’intermédiaire de Stéphane Frigiolini, les maillots individuels décernés pour la plus longue distance parcourue et le plus grand dénivelé. Au-delà de la performance, ce que les cyclistes retiennent, c’est la cohésion qui s’est créée.

Thibault Pagnot témoigne :

Les gens travaillent dans différents services. Ça m’a permis de faire connaissance avec des personnes avec lesquelles je n’aurais peut-être jamais échangé ou que j’aurais seulement croisées en réunion », .

Frédéric insiste sur la dimension solidaire :

Je n’ai pas du tout à l’esprit de faire une performance mais si, quand je fais du vélo, ça ramène de l’argent à une association, je suis content de contribuer ».

Il en faut toutefois peu pour que l’esprit de compétition :

Entre équipes, on se tire la bourre… ».

Emulation que l’inscription d’une seconde équipe tavelloise a pu renforcer : certains ne cachent pas que, au regard de la performance des camarades, la sortie peut devenir un peu plus longue que ce qu’ils avaient programmé…

Au passage, le challenge révèle des différences culturelles bien marquées. En fin de première semaine, sur 64 équipes engagées, Inovyn France pointant dans le top 10. Un classement honorable, mais les Jurassiens accusaient déjà un retard de plusieurs milliers de kilomètres par rapport au groupe de tête, composé de collègues belges et allemands…

Plutôt Pinot, mais Thomas c’est bien aussi

Naturellement, l’équipe Ineos World Tour est hors compétition. D’ailleurs, le maillot du challenge est différent de celui des pros. Il n’empêche, les salariés d’Inovyn semblent plutôt sensibles au fait d’entendre le nom de leur entreprise cité dans les commentaires sur le Tour de France.

Dominique constate :

pour beaucoup de Jurassiens, on reste Solvay. Le changement de nom commence seulement à se faire. L’équipe cycliste y participe ».

Pascal se dit fier de voir les maillots Ineos à la télé :

Dans les résumés d’étape, je cherche à savoir le classement des coureurs. En plus, c’est un beau maillot… ».

Sur le site Franc-Comtois d’Inéos, on se réjouirait de voir Thibaut Pinot en jaune sur les Champs Elysées, mais une seconde victoire de Geraint Thomas ne serait pas pour déplaire à ses nouveaux « collègues »…

 

Le glacier Louise ouvre au Capitole, en lieu et place d'Octave, une institution à Toulouse

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Déjà présent à Paris, le glacier Louise va ouvrir à Toulouse, sous les arcades de la place du Capitole, à l'emplacement d'Octave.

Déjà présent à Paris, le glacier Louise va ouvrir à Toulouse, sous les arcades du Capitole, à l’emplacement d’Octave. (©Louise)

Après Paris et d’autres sites touristiques de France, le glacier Louise s’installe sur la place du Capitole. C’est Olivier Bouscatel, le patron des Illustres, qui aura la charge de cette franchise de glaces artisanales haut de gamme à Toulouse.

L’ouverture est prévue le samedi 13 juillet 2019 en lieu et place d’Octave, une institution qui avait définitivement fermé ses portes en 2018. 

Lire aussi : Toulouse. Le glacier Louise va ouvrir à l’emplacement d’Octave, une référence place du Capitole

Du lait frais

À l’image d’Octave, le nouveau glacier Louise joue la carte de la qualité et de la production locale. « Les glaces artisanales Louise sont fabriquées à partir du lait frais provenant de la ferme Marguerite, située au pied des Pyrénées tandis que les Sorbets Haute Expression sont réalisés à partir de fruits issus d’une coopérative fruitière », détaille Olivier Bouscatel.

« À Toulouse, nous proposerons des parfums à la pétale de rose, à la violette… », détaille Olivier Bouscatel. « Au total, nous pourrons servir 36 parfums différents à savourer, si les clients le souhaitent, sur la terrasse des Illustres ».

Le nouveau glacier Louise sera ouvert tous les jours, de 12h à 24h. Les clients pourront manger sur place, ou à emporter. Comptez à partir de 2,5 euros la boule.  

D’autres adresses…

Le nom d’Olivier Bouscatel est connu dans la Ville rose. L’entrepreneur toulousain a aussi annoncé l’ouverture en septembre de la célèbre enseigne Pitaya, spécialisée dans les recettes thaïes cuisinées au wok. Le restaurant sera idéalement placé rue Lafayette, près de la place du Capitole.

Lire aussi : Toulouse. Pitaya, le spécialiste de la cuisine de rue thaï qui cartonne, va ouvrir près du Capitole

Football. Le Trophée des Normands, une revanche à prendre et un test à passer pour le SM Caen

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Enzo Crivelli va jouer son premier match de préparation contre Le Havre. Sera-t-il associé à Herman Moussaki ? Les solutions ne manquent pas devant, pour l'instant.

Enzo Crivelli va jouer son premier match de préparation contre Le Havre. Sera-t-il associé à Herman Moussaki ? Les solutions ne manquent pas devant, pour l’instant. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Avec du recul, on y a vu forcément un symbole. Caen ne s’était pas fait humilier par hasard l’année dernière. Malgré le contexte qui soulignait le décalage de préparation (la Ligue 2 reprenait déjà plus tôt que la Ligue 1) et un sérieux retard dans le recrutement, le 6-0 encaissé par le Stade Malherbe contre Le Havre n’était pas neutre. Il annonçait le pire, à savoir une saison cauchemardesque.

Lire aussi : Football. Caen humilié par Le Havre au Trophée des Normands

Une toute autre configuration

Le Trophée des Normands, traditionnel rendez-vous d’avant-saison organisée par l’union des journalistes sportifs de Normandie (UJSF), avait été un signal d’alarme sûrement mal écouté. Un an plus tard, c’est dans une toute autre configuration que Caen l’aborde. La relégation en Ligue 2 est passée par là, avec la restructuration qui l’a accompagnée. On ne peut pas présumer de l’issue des débats du jour entre Caennais et Havrais, mais la rencontre n’aura forcément rien à voir avec la précédente. Rui Almeida :

L’année dernière, c’est fini, c’est passé. Nous sommes dans une autre logique. On va préparer une saison complètement différente, avec une autre ambition. 

Un aspect compétitif réel

En revanche, ce troisième match de préparation pour Caen ressemble à un premier test. Après avoir affronté une équipe de National (Laval, 1-1) et une équipe de Bundesliga (Wolfsburg, défaite 2-1), Malherbe prépare sa première opposition avec une formation de Ligue 2. En-dehors de la notion de derby qui a néanmoins tout son sens, les enseignements seront plus nombreux. 

L’aspect compétitif sera important. On va voir comment les principes qu’on a travaillés sont intégrés. On veut beaucoup de mouvement autour du porteur. Il faut continuer à travailler pour être meilleurs que lors des deux premiers matchs.

Arnold Isako jouera après avoir manqué le déplacement à Wolfsburg.

Arnold Isako jouera après avoir manqué le déplacement à Wolfsburg. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« Très content » de l’investissement de ses joueurs, Rui Almeida semble traverser sereinement la première partie de préparation. Caen a bouclé trois semaines d’entraînement et se prépare à aborder les deux dernières. Malgré la fatigue physique engendrée par une semaine plutôt intense à Deauville, les progrès doivent commencer à se voir. 

Lire aussi : Football. Cinq choses à retenir après la courte défaite de Caen à Wolfsburg

Un groupe très étoffé

A Mondeville, où le trophée de la Coupe du Monde remporté par la France l’année dernière sera présenté, Rui Almeida disposera d’un groupe quasi-complet. Fayçal Fajr, Baisama Sankoh et Stef Peeters sont les seuls à manquer à l’appel avec Timo Stavitski. Enzo Crivelli et Casimir Ninga, qui formeraient une belle doublette dans le 5-3-2 attendu en Ligue 2, vont faire leurs débuts. Ils étaient blessés ou en reprise lors des deux précédents matchs.

Casimir et Enzo sont à 100 % sur le plan médical, pas au niveau footballistique. Avec la charge de travail que nous avons, c’est bien de ne pas avoir de blessé à deux semaines de la reprise du championnat.

Lire aussi : Football – Mercato. Attractif en Ligue 2, le SM Caen avance à un bon rythme

Les jeunes Hugo Vandermersch et Brice Tutu auront-ils du temps de jeu dans un groupe plus étoffé ?

Les jeunes Hugo Vandermersch et Brice Tutu auront-ils du temps de jeu dans un groupe plus étoffé ? (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Absent pour raison administrative en Allemagne, Arnold Isako jouera cet après-midi. Idem pour Jonathan Gradit, qui était légèrement touché, et le dernier arrivé Arnold Isako. L’entraîneur caennais n’aura pas besoin de bricoler en défense comme à Wolfsburg. Peut-être pourra-t-il, par conséquent, opter pour le milieu-type qu’on imagine avec Jessy Pi en 6, et le duo Jessy Deminguet et Anthony Gonçalves en relayeurs.

Barneville-Carteret : un dessin éphémère sur la plage pour célébrer les 180 ans du phare

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La photo est le seul souvenir du dessin de Näutil sur la plage de Carteret.

La photo est le seul souvenir du dessin de Näutil sur la plage de Carteret. (©DP)

Näutil a encore laissé parler son talent. Le week-end dernier, l’artiste a en effet troqué ses bombes aérosols pour des râteaux. Et cette fois, il ne fallait pas manquer l’heure pour admirer son travail sur la plage de Barneville-Carteret.

C’est, en effet, sur la plage, à marée basse, que Näutil, alias Cyrille Corlay, a réalisé un « beach art », c’est-à-dire un dessin au râteau, de 70 mètres de long, environ, sur une trentaine de large.

Visible pendant 40 minutes

Il lui aura fallu 4 h 30 et trois complices pour réaliser ce dessin, qui ne sera resté visible qu’une quarantaine de minutes, le temps que la mer ne le recouvre.

Pour parvenir à ce résultat, il a d’abord fallu dessiner le modèle sur une feuille à petit carreau en format A4. Restait alors à reproduire chaque carré grandeur nature.

Lire aussi : Manche : l’auteur du crop circle réalisé il y a quelques semaines a été retrouvé

Les spectateurs ont pu apercevoir une petite fille assise avec un seau qui sort ou met sous cloche le phare de Carteret, qui célèbre cette année ses 180 ans. Mais il fallait toutefois prendre de la hauteur pour voir le dessin sous le meilleur angle.

Tragédie évitée à Agde : il s'immobile et ouvre le gaz pour faire sauter la villa

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Policiers

Policiers (©D.R.)

On a frôlé le pire vendredi soir, dans une rue proche de la mairie, dans le centre-ville, à Agde : vers 20h45, les policiers de la Sécurité publique du commissariat, appelés pour un violent différents conjugal, se sont retrouvés confrontés à une situation difficile à gérer.

Le propriétaire de la villa surexcité, a prévenu d’emblée la dizaine de policiers présents, qu’il allaient massacrer toute sa famille, retenue en otages à l’intérieur. Il a refusé l’accès aux forces de l’ordre.

Alors qu’il était envisagé de faire appel à une unité d’élite spécialisée, tel le RAID, les policiers découvraient qu’un incendie faisait rage dans la maison. Vu l’urgence  de la situation, étant donné qu’une famille était bloquée, ils ont décidé de former une colonne d’intervention pour pénétrer dans le pavillon.

Il se jette en feu dans la piscine

À cet instant là, ils ont vu surgir le père les vêtements en flammes, fonçant droit sur eux. Ils ont pu s’écarter et le désespéré qui s’était immolé s’est alors jeté dans la piscine. En dépit de brûlures, il a réussi à ressortir du bassin et à s’en prendre à des gardiens de la paix. Sa neutralisation a été difficile. Il a été admis dans le service des grands brûlés au CHU Lapeyronie, à Montpellier.

Un torchon enflammé sur le gaz

Les policiers agathois ont pu rentrer dans la villa et extraire la mère et trois enfants, deux filles de 11 et 14 ans et leur frère de 20 ans, terrorisés.

Les policiers ont découvert que le père de famille avait enflammé un torchon accroché au dessus de la conduite de gaz, qu’il avait ouvert. Le torchère a été éteinte par les policiers, qui ont évité que tout saute.

S’ils n’étaient pas entrés dans la villa pour libérer la famille et éteindre les flammes, puis fermer le gaz, une explosion aurait pu être tragique. La maman et les enfants ont été relogés.

« Des vies ont été sauvées »

Ce samedi, le syndicat Alliance Police Nationale de l’Hérault qui confirme cette information à Métropolitain tient à féliciter chaleureusement ces policiers d’Agde pour leur sang-froid, leur courage et pour leur analyse rapide d’une situation qui aurait pu tourner au drame. Ils ont géré une situation compliquée avec beaucoup de professionnalisme. Des vies ont été sauvées, c’est une certitude ».

Ces chats "sauvages" qui prolifèrent dans le centre-ville de Loudéac...

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Une douzaine de minets bien nourris mais mal soignés et non-stérilisés ont élu domicile aux abords des Ehpad de l'hôpital de Loudéac.

Une douzaine de minets bien nourris mais mal soignés et non-stérilisés ont élu domicile aux abords des Ehpad de l’hôpital de Loudéac. (©Le Courrier indépendant)

Leur territoire s’étend sur quelques centaines de mètres carré dans le centre-ville de Loudéac. Une petite colonie d’une bonne douzaine de chats errants s’est installée du côté des résidences pour personnes âgées dépendantes de l’hôpital et de la Maison de l’emploi, rue de la Chesnaie.

Une petite colonie qui deviendra grande…

Annaëlle et Vanessa, qui surveillent l’évolution du groupe depuis plus d’un an maintenant, ont repéré trois ou quatre femelles prêtes à mettre bas. Elles sont aussi témoin de l’état de santé déplorable de la plupart de ces animaux. Des témoins impuissantes, explique Vanessa :

Comme ils ne se laissent pas approcher, on ne peut pas les soigner.

Anaëlle ramasse des gamelles vides pour les mettre à la poubelle.

Anaëlle ramasse des gamelles vides pour les mettre à la poubelle. (©Le Courrier indépendant)

Coryza, blessures, cancers, infestations de tiques et de vers… Certains font vraiment pitié et les deux femmes, qui ont beau aimer les chats, estiment qu’il serait plus digne de les euthanasier afin d’abréger leurs souffrances.

Il serait tout aussi urgent de les faire stériliser… En effet, malgré une mortalité importante, leur nombre  n’est pas prête de diminuer, bien au contraire.

Une âme charitable remplit quotidiennement toute une série de gamelles, parfois dans de petits abris disposés ça et là, à l’intention des chats. Tant que la nourriture est assurée…

Les chats sont nourris quotidiennement et disposent même d'abris fabriqués pour abriter les gamelles.

Les chats sont nourris quotidiennement et disposent même d’abris fabriqués pour abriter les gamelles. (©Le Courrier indépendant)

Pour Anaëlle et Vanessa, « il faudrait que l’hôpital prenne en charge leur stérilisation » et dans l’idéal, leur vaccination avant que la situation dégénère…

Seine-et-Marne. Une œuvre d'art éphémère dans les jardins du château de Vaux-le-Vicomte

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Les rubans éphémères de Patrick Hourcade seront visibles pendant 5 ans

Les rubans éphémères de Patrick Hourcade seront visibles pendant 5 ans (©LaRep77)

« Un homme de génie qui s’appelait André Le Nôtre a placé au cœur de son travail la perspective dans les paysages. Là était ma première difficulté, respecter cet héritage », confie Patrick Hourcade lors de l’inauguration de son œuvre monumentale dans les jardins du château de Vaux-le-Vicomte.

« Une sculpture vidéo »

Pour remplacer les broderies de buis des deux parterres principaux, l’artiste propose une œuvre de 22 mètres de large et 110 mètres de long de chaque côté. Ses « Rubans éphémères » sont constitués de plaques de dibond, un composite d’aluminium.

« Ce matériau est léger et ne voile pas. Il est aussi robuste et résistera aux extravagances météorologiques », détaille l’ancien directeur artistique de Vogue.

 

Autre atout du dibond : son pouvoir réfléchissant qui fait évoluer l’œuvre selon la luminosité. « C’est une sculpture vidéo. Lorsque la saison des illuminations et des feux d’artifices sera lancée, elle prendra une nouvelle dimension en les reflétant », s’enthousiasme Patrick Hourcade.

Côté technique, les plaques sont individuellement maintenues dans le sol grâce à quatre broches. Et pour éviter que l’eau ne stagne, elles sont légèrement inclinées.

En tout, il aura fallu à l’artiste trois mois de réflexion puis trois mois d’installation pour parvenir à ce résultat.

Minimalisme

Pour son projet, il s’est inspiré du tracé des broderies pensé par le paysagiste Achille Duchêne en 1923. « J’ai modélisé les arabesques de Duchêne sur ordinateur pour ensuite les épurer. Si vous regardez bien il y a des courbes, des contre-courbes… C’est un peu comme un ru d’eau qui part dans un sens, puis dans l’autre », ajoute l’artiste.

Si les propriétaires du château de Vaux-le-Vicomte se sont résignés à remplacer les buis, c’est à cause de leur dépérissement. Touchées par des maladies dues aux champignons et attaquées par la pyrale, une espèce invasive qui se nourrit de buis, les broderies ont été arrachées en février 2019. Un appel à candidatures a été lancé pour les remplacer pour une période limitée – cinq ans, le temps que les propriétaires trouvent une solution plus pérenne.

 

Marie-Amélie MARCHAL

 

 


Fête nationale : un bouquet d'animations pour le dimanche 14 juillet à Bagnoles-de-l'Orne-Normandie

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1. Red Line crossers. 2. La C Drolatic Industry. 3. Le magicien Dalpaz. 4. Feu d'artifice sur le lac.

1. Red Line crossers. 2. La C Drolatic Industry. 3. Le magicien Dalpaz. 4. Feu d’artifice sur le lac.

Comme le veut la tradition, le coup d’envoi sera donné dès 14 h, à l’hippodrome, à l’occasion des courses hippiques, avec le Prix de Bagnoles-de-l’Orne-Normandie. Entrée : 3 €, gratuit -18 ans.

Cheval toujours : de 14 h à 18 h, les enfants pourront profiter d’un moment privilégié pour profiter de la nature et du charme des Jardins du Lac à dos de poney. Tarif : 2 € le tour.

Rue des Casinos

Attention : dimanche, à partir de 15 h, la rue des Casinos sera fermée à la circulation en raison des différents spectacles proposés.

Le magicien Dalpaz. À partir de 16 h 30. Dalpaz, la magie du rire, un spectacle coloré, humoristique, et un brin déjanté, qui vous fera voir la magie sous un autre jour. Quelques spectateurs viendront assister le magicien farceur pour des moments de franche rigolade, certains y perdront la tête, lors d’une guillotine très spéciale, exécution capitale, pour rire bien sûr. De la prédiction, jusqu’à une course de chevaux hilarante, tout est prétexte à rire, et surtout passer une soirée inoubliable loin de la réalité quotidienne. Il mettra tout en œuvre pour activer vos zygomatiques !!! Dalpaz, comédien, magicien, provocateur à la langue bien pendue, vous transportera dans un tourbillon de rire et de mystère.

Radio Monki. De 16 h 30 à 17 h et de 18 h à 19 h 30. Une rosalie, deux singes et le célèbre Mister D aux commandes d’une radio déambulatoire de proximité. À bord de sa rosalie radiophonique, Mister D déambule dans les rues de la ville. Il s’arrête au coin d’une ruelle, et déclame ses chroniques loufoques tout au long de la journée. Une programmation musicale éclectique est concoctée par deux singes qui diffusent aussi bien des tubes des années 40, des calypsos chaleureux ou des ambiances électro déchaînées. Proposé par la Cie Drolatic Industry, le spectacle Radio Monki crée un moment suspendu, un espace de convivialité inopinée.

Les Red Line Crossers. À 17 h et à 21 h 30. Véritable berceau du jazz, la Nouvelle Orléans a su préserver ce qui anime cette musique et appelle à la danse. Les brass-bands qui défilent au rythme d’un jazz endiablé et irrésistible, mêlant influences africaines, caribéennes et européennes, sont traditionnellement accompagnés de danseurs. Inspirés de cette culture, les danseurs hip-hop d’Engrenage(s) et les musiciens de l’orchestre de cuivres Fonk’Nola ont créé Red Line Crossers : un spectacle déambulatoire qui invite le public à les suivre.

Feu d’artifice

À la tombée de la nuit, vers 23 h, et pour clore cette journée, le feu d’artifice illuminera le ciel et le lac de Bagnoles dans un spectacle chromatique et musical.

 

Dimanche 14 juillet, dès 14 h, Bagnoles Lac. Gratuit (sauf mention contraire). Contact : 02.33.37.85.66.

Agriculteurs bio, Valérie et Nicolas Pitrayes, de Lassy, ont imaginé le trou normand... créole

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La ferme La Godinette, dorénavant intégralement bio, est 100 % autonome, grâce au travail quotidien de ses deux propriétaires, Valérie et Nicolas Pitrayes.

A Lassy, la ferme La Godinette, dorénavant intégralement bio, est 100 % autonome, grâce au travail quotidien de ses deux propriétaires, Valérie et Nicolas Pitrayes.

Tout l’été, nous vous faisons découvrir ces agriculteurs locaux qui nourrissent nos enfants. Ils sont producteurs de lait, arboriculteurs, volaillers… et fournissent les cantines scolaires avec des produits de qualité, locaux et résolument bios

Cette semaine, on se dirige à Lassy (commune nouvelle Terre-de-Druance), à quelques kilomètres de Vassy, au lieu-dit du Godinet, qui a donné son nom à la ferme de Valérie et Nicolas Pitrayes, La Godinette.

Lire aussi : Initiation à la greffe de pommiers à Lassy

Au menu, de la glace, du beurre, de la crème, vous l’aurez compris, ici on parle lait de vache. Depuis trois ans, l’exploitation est passée en tout bio :

La crise laitière de 2015 ainsi que deux décès dans la famille à cause de cancer, cela nous a vraiment fait réfléchir. Puis, un jour mon fils est venu me voir en me disant « Pourquoi j’ai pas le droit de jouer avec les bidons alors que tu les épands sur les champs qu’on mange après ». Je ne savais pas quoi lui dire. Ça a fini par me convaincre ».

Lire aussi : Producteur près de Vire, Geoffrey livre des steaks hachés aux cantines scolaires

« On vit mieux »

Autour d’eux, la plupart des fermes sont déjà en bio, « et ça marchait bien pour eux ». Mai 2015, le couple saute le pas pour les cultures et enchaîne en 2017 avec les vaches.

On était devenu trop dépendant des laiteries. Notre production n’était pas valorisée au coût de production. Maintenant, on est plus autonome. On vit mieux qu’en traditionnel. On se tire un salaire. Puis on a mis en place la vente directe ».

La vente directe, c’est le quotidien de Valérie. Depuis un an, elle a élargi la gamme et propose lait, crème, beurre et glace qu’elle vend dans plusieurs magasins spécialisés bios comme Biocoop à Vire ou l’épicerie fine de Pont-d’Ouilly. Leur ferme est également intégrée à Manger bio en Normandie, un groupement de producteurs qui alimente la restauration collective en produits biologiques.

Je livre le lycée Curie, le collège Maupas à Vire et l’école de Saint-Jean-le-Blanc notamment. Et je fais les marchés le jeudi soir de Louvigny et Vieux-la-Romaine. On a un contact avec les clients qui découvrent le produit fini, c’est agréable ».

Lire aussi : Près de Vire, Agronat ouvre sa première jardinerie-graineterie bio

Grace à cette vente directe, les deux agriculteurs redécouvrent une autre façon de faire, de produire et repensent au quotidien leur métier. « On apprend tous les jours », apprécie Nicolas, bien conseillé notamment par Antoine Jeanne, d’Agronat à Burcy.

17 parfums de glace

L’un de leurs produits phares est la glace bio, que leurs clients raffolent volontiers en cette période estivale de forte chaleur et dont les élèves virois ont aussi pu goûter cette année.

Du lait bio, de vrais fruits ou du chocolat, « tout est naturel », assure Valérie, qui propose 17 parfums au total. Il arrive même aux deux agriculteurs de recevoir des commandes parfois insolites et de réaliser des glaces maison sur-mesure.

Ça a été le cas pour des écoliers qui ont demandé des glaces goût stracciatella pour une fête à thème. Ou bien, plus étonnant encore, pour un mariage, la création d’une glace pour un trou normand version créole. Le rhum a remplacé le Calvados et une glace à la mangue conçue spécialement par Valérie a fait office de sorbet. Original.

 

La Godinette, à Lassy, Terre-de-Druance. Mail : la.godinette@gmail.com. Tél. 06 64 64 80 84

Nouvelle association à Pontvallain, la Compagnie des arts est sur les rails

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Émilie Grassin, Aurore Houdin, Nathalie Sanson, Emmannuelle Rouillé et France Flora Laroche ont créé la Compagnie des Arts de Pontvallain.

Émilie Grassin, Aurore Houdin, Nathalie Sanson, Emmannuelle Rouillé et France Flora Laroche ont créé la Compagnie des Arts de Pontvallain.

Il y a un an, l‘association d’art plastique Les Sarth’istes, celle de la chorale C’zart et Génération Danse ont décidé, d’un commun accord, de fusionner à Pontvallain (Sarthe) afin de donner naissance à une seule et même association, la Compagnie des arts. Le projet est devenu réalité !

Le projet de fusion a officiellement été voté le 25 avril dernier.

Nathalie Sanson, ancienne présidente de C’zart, explique :

Le but de la réunion de ce soir (N.D.L.R. : réunion du 1er juillet) consiste à voter la dissolution des trois associations et de valider la création de la Compagnie des Arts de Pontvallain.

Nouveau bureau

À l’issue de la réunion, un bureau provisoire a été validé. L’équipe officielle sera élue lors de l’assemblée générale constitutive, programmée en octobre.

À ce jour, Émilie Grassin et Nathalie Sanson sont désignées comme coprésidentes, Aurore Houdin comme secrétaire et Emmannuelle Pousse en charge de la trésorerie.

Lire aussi : Début imminent des travaux du giratoire à Pontvallain

Plusieurs bénévoles rejoignent la nouvelle association pour aider, notamment au développement de la communication.

Bénévoles recherchés

La compagnie est également à la recherche de talents tels qu’un régisseur, un photographe/vidéaste, un assistant mise en scène, un assistant coiffure/maquillage, pour mener à bien ses projets.

La compagnie envisage aussi de travailler sur une charte des valeurs telles que l’indulgence, la solidarité et le respect.

Comédie musicale en projet

Nous tenons également aussi à rassurer les adhérents qui souhaitent débuter ou poursuivre la danse modern-jazz ou la zumba, il y aura bien un nouveau professeur à la rentrée pour assurer les cours.

La Compagnie des arts, qui compte environ 80 adhérents, proposera dès la rentrée, un atelier chorale, des cours de danse classique, modern-jazz, zumba pour enfants et adultes, et des cours d’arts plastiques.

L'Esport club de Rouen : une nouvelle association dédiée au jeu vidéo en compétition

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Brice Dewarlez (à gauche) et Kevin Huygues ont monté l'esport club de Rouen, afin de regrouper des joueurs de jeux vidéo et leur donner les conditions pour faire de la compétition.

Brice Dewarlez (à gauche) et Kevin Huygues ont monté l’Esport club de Rouen, afin de regrouper des joueurs de jeux vidéo et leur donner les conditions pour faire de la compétition. (©MN/76actu)

Une nouvelle association dédiée aux jeux vidéo a fait son apparition à Rouen (Seine-Maritime) en mars 2019 : l’E.sport club de Rouen. Elle souhaite réunir des joueurs de jeux vidéo de tous horizons au sein d’une structure multi-jeux avec un ancrage local, afin de leur donner les moyens de s’entraîner pour la compétition. Le tout sans oublier l’aspect ludique.

Lire aussi : Un internat spécialisé dans le gaming ouvre à la rentrée en Seine-Maritime

Créer une communauté

« L’année dernière je voulais pratiquer le jeu vidéo en compétitif, raconte le président, Kevin Huygues. J’ai fait un état des lieux et je me suis rendu compte qu’il y avait peu de structures multigaming à Rouen. » Toutes ont leur spécialité, comme DKO par exemple, avec les jeux de combat ou Pokemon en Seine, concentrée sur les jeux Smash bros et Pokemon.

Dès lors, Kevin Huygues a souhaité monter une structure plus ouverte, appuyé par un petit groupe d’amis avec lesquels il jouait à des jeux de tir à la première personne comme Counter strike ou Rainbow six siege, des MMORPG comme Sea of thieves, mais aussi des jeux de stratégie. Leurs goûts éclectiques les ont poussés à « brasser le plus large possible », comme le souligne le trésorier, Brice Dewarlez :

Dans l’un de nos premiers posts sur les réseaux sociaux, on avait dressé une liste de jeux hyper longue pour ne fermer aucune porte. Le but est de créer une communauté.

Un encadrement comme dans le sport traditionnel

Partie un peu à l’aveugle, la petite bande a identifié deux axes importants à développer. Le premier concerne la partie compétitive avec un fonctionnement « du style gaming house ». Kevin Huygues précise :

Nous souhaitons proposer un encadrement qui se rapproche de ce que l’on connaît dans le sport traditionnel, avec des entrainements structurés, du matériel, de la coordination, de l’échange d’informations. Les exemples où le curseur se situe le plus haut sont les muligaming installées (Millenium, Vitality, Solary, etc.), qui en plus aident leurs joueurs avec leurs frais de compétition.

Mais pour arriver à un tel niveau, il faut de gros sponsors en soutien pour assumer des besoins financiers de plus en plus colossaux. Ce qui n’est pas le cas des Rouennais. Même s’ils gardent l’objectif d’attirer des joueurs pro ou semi-pro en ligne de mire, ils ont actuellement des préoccupations plus terre-à-terre, comme trouver un local. La chose s’avère loin d’être une sinécure : « nous avons sollicité la mairie, mais il n’existe aucune salle communale munie de prises Ethernet et d’une bonne connexion, deux éléments assez essentiels pour pratiquer. »

Une soirée dans un bar chaque mois à partir de septembre

Pour le moment, les parties et les entraînements se déroulent donc en ligne. Les membres du club aimeraient utiliser le streaming, un média devenu primordial dans le milieu, pour attirer de nouveaux joueurs. Là encore, ils se heurtent à une contrainte locale : l’absence de la fibre dans de nombreuses zones. « Heureusement, un de nos joueurs devrait bientôt être raccordé, s’enthousiasme Brice Dewarlez. En attendant, nous enregistrons nos parties pour les mettre en ligne plus tard sur Youtube. »

• VIDÉO. L’E.sport club de Rouen en action :

Le deuxième pan important pour l’E.sport club de Rouen, c’est de conserver l’aspect ludique en parallèle. « On aimerait lier le côté divertissement et le côté pro, avec deux types de joueurs dans l’association. » Pour cela, le bureau pense à des rendez-vous réguliers, sur le modèle « des assos de jeu de société avec des réunions régulières pour partager des moments autour du jeu vidéo », détaille Kévin Huygues.

Un partenariat avec le bar Les explorateurs vient de voir le jour. A partir de septembre, le club organisera une soirée sur place un vendredi par mois.

Pour plus d’informations, consultez le site internet ou la page Facebook du E.sport club de Rouen.

L'Hôtel de Morell, à Falaise, une histoire passionnante à revivre sur France 5

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Un salon de la magnifique propriété des Delacroix.

Un salon de la magnifique propriété des Delacroix.

Falaise est aussi discrète que fascinante », amorce Stéphane Thébaut, au début de son émission.

L’émission « Nos maisons ont une histoire », vendredi 5 juillet 2019, était consacrée à Falaise et particulièrement l‘Hôtel de Morell, propriété de la famille Delacroix.

Un reportage qui s’attache à découvrir comment se sont inscrits les Morell et leur demeure dans l’histoire de Falaise.

Une belle aventure

« Tout a commencé par hasard », raconte Catherine Delacroix. « Nous louons la maison en R’b’n’b quand nous n’y résidons pas et une journaliste est tombée sur une photo de la maison. Elle nous a contactés et nous avons demandé à notre fils aîné de recevoir Stéphane Thébault ».

Jean-Arnauld Delacroix, fils de Catherine et d’Aymar Delacroix, vit à Paris. Il est antiquaire, c’est ainsi qu’il a découvert ce magnifique endroit dans les années 1990. L’hôtel de Morel devient alors leur maison de famille.

Lire aussi : A Falaise, un destin animé sur la façade du Mémorial

C’est par une belle journée d’automne que le tournage a débuté, début octobre 2018. Un tournage qui dura une semaine.

L’équipe était vraiment très sympa, active, avec de très bons techniciens », raconte Aymar Delacroix.

Lire aussi : Le blason de la ville de Falaise redessiné et numérisé

Sophie Lagache, la réalisatrice, a choisi de découvrir l’histoire de l’Hôtel de Morell tout en traversant des sites historiques et emblématiques de la ville, en lien avec l’histoire de la famille de Morell.

Rencontre avec des acteurs de la vie falaisienne

Pour avancer dans son enquête sur les origines des lieux, Stéphane Thébault a rencontré des spécialistes de l’histoire locale, notamment Jérémy Bischoff, guide conférencier à l’Office de tourisme, qui s’est attardé notamment sur l’histoire de Guillaume-le-Conquérant en faisant découvrir le lavoir d’Arlette, lieu mythique de l’histoire de la ville.

Spécialiste bien connu de l’histoire locale, Alain Dolbecq a présenté à l’équipe de l’ancienne bonneterie, située à coté de la demeure, et qui a été vendue il y a quelques années.

Les Morell d’Aubigny

Les Morell, présents sur Falaise depuis le Moyen-Age, vivent au château d’Aubigny au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle. « Vers 1 750 », souligne Aymar Delacroix, l’Hôtel est construit.

Mireille Thiesse, auteur en Suisse normande et sécialiste de l’histoire locale, a guidé le journaliste de France 5 dans l’église d’Aubigny pour découvrir les Orangs d’Antan. Eliane Le Foll, comédienne et metteuse en scène pour la compagnie de la Lanterne, a elle aussi participé à l’aventure.

« Les drones, ça, c’est extraordinaire »

C’est une semaine qui a été exceptionnelle pour la famille.

C’est comme pour un film, les scènes sont reprises, 4, 5, fois ou plus. Ce sont des heures de tournage », explique Catherine Delacroix qui avoue avoir été frappée « par la qualité des images » en découvrant le reportage.

« Nous sommes contents du résultat, même si je regrette que certaines scènes aient été coupées. Mais c’était vraiment intéressant de vivre ça de l’intérieur ».

C’est un événement qui restera marquant pour la famille. « J’ai trouvé ça très amusant », assure Aymar Delacroix.

Lire aussi : A Falaise, une année satisfaisante pour le Relais, association d’insertion

« Les drônes, ça, c’est extraordinaire. Cela permet de découvrir un point de vue qu’on ne connaît pas », poursuit-il. « J’ai adoré voir au même moment que le drone était en l’air, les images qu’il filmait sur l’ordinateur ».

Un moment enrichissant tant pour Stéphane Thébault, féru d’histoire et de lieux hors du commun que pour la famille Delacroix qui a découvert leur propriété avec un oeil nouveau.

Pratique. L’émission sera rediffusée mardi 16 juillet à 16 h 45 sur France 5.

Abbeville : encore un accident Chaussée d'Hocquet

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Le cabriolet Peugeot a percuté une 3008 qui elle-même a embouti une 308, chaussée d'Hocquet à Abbeville ce dimanche 14 juillet 2019 au matin

Accident : Le cabriolet Peugeot a percuté une 3008 qui elle-même a embouti une 308, chaussée d’Hocquet à Abbeville ce dimanche 14 juillet 2019 au matin (©Journal d’Abbeville)

 

Un nouvel accident de la circulation s’est produit chaussée d’Hocquet à Abbeville, ce dimanche 14 juillet 2019 au matin.

 

Les riverains de cette rue du centre-ville abbevillois ont été réveillés par un bruit sourd et soudain… puis ils ont découvert un véhicule laissé à l’abandon au milieu de la route.

Le cabriolet en question, dont le klaxon est resté bloqué et dont les airbags se sont déclenchés, a percuté une voiture Peugeot 3008 en stationnement, qui elle-même a embouti une 308.

 

Finalement le jeune chauffeur, indemne, a rejoint les lieux de l’accident, et les constatations d’usage ont été réalisées avec la police.

 

Ce n’est pas la première fois que survient des accidents dans cette partie de la chaussée d’Hocquet étroite, et plus du stationnement autorisé des deux côtés de chaussée. En quelques mois les riverains ont dénombré trois accidents d’importance, sans toutefois faire de victime, et de réguliers accrochages.

 

Le cabriolet Peugeot a percuté une 3008 qui elle-même a embouti une 308, chaussée d'Hocquet à Abbeville ce dimanche 14 juillet 2019 au matin

Le cabriolet Peugeot a percuté une 3008 qui elle-même a embouti une 308, chaussée d’Hocquet à Abbeville ce dimanche 14 juillet 2019 au matin (©Journal d’Abbeville)

Sarthe : les pompiers mobilisés sur de nombreux incendies

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Les pompiers de la Sarthe sont intervenus sur de nombreux incendies : feu de récolte, de sous-bois, de haies, de broussailles sur l'ensemble du département dans la nuit du 13 au 14 juillet. Photo d'illustration.

Les pompiers de la Sarthe sont intervenus sur de nombreux incendies : feu de récolte, de sous-bois, de haies, de broussailles sur l’ensemble du département dans la nuit du 13 au 14 juillet 2019. Photo d’illustration. (©Le Petit Courrier – L’Echo de la Vallée du Loir / Jimmy CHARLOT)

Alors que le préfet a pris des dispositions spécifiques au niveau des feux d’artifices et de la vente de combustible au détail dans le département de la Sarthe, la nuit du 13 au 14 juillet a été particulièrement agitée pour les pompiers.

Lire aussi : La voiture fait une sortie de route en Sarthe : 5 blessés dont 2 graves dans l’accident

Les soldats du feu sarthois sont intervenus sur de nombreux incendies. Tous concernant de la végétation.

Feu de récole à Souligné-Flacé

Le plus important sinistre s’est produit à Souligné-Flacé où les pompiers de Vallon-sur-Gée, Loué et La Suze-sur-Sarthe sont intervenus vers 21h30 pour un champs de blé de 10 000 m2 détruits au niveau du lieu-dit « Auvers ».

Feu de forêt à Saint-Jean-du-Bois

Peu après minuit, ce sont les centres de secours de Mézeray, Noyen-sur-Sarthe, Malicorne et la Suze-sur-Sarthe appuyés par le chef de groupe sud qui sont venus à bout d’un feu de forêt qui détruit 2 200 m2 de sous-bois au lieu-dit « La Grande forêt » a Saint-Jean-du-Bois.

Des haies et de la broussaille en flammes

A Juillé, ce sont les pompiers de Beaumont et Fresnay-sur-Sarthe qui ont éteint des haies sur le chemin du lavoir peu après 21 heures. A Cérans-Foulletourte les soldats du feu locaux appuyés par ceux d’Yvré-le-Pôlin ont maîtrisé un feu qui a ravagé 500 m2 de broussailes au lieu-dit « Le Petit Bois » vers 22 heures.

Lire aussi : Sécheresse : la Sarthe placée en alerte renforcée, des restrictions sur l’usage de l’eau annoncées

A Arnage juste après 23 heures, 100 m2 de haies ont été brûlés rue de la Gémerie. Les pompiers du centre Le Mans Sud sont intervenus. A Sablé-sur-Sarthe vers 1 heure, à nouveau 150 m2 de haies, chemin de Montreux, éteint par les pompiers locaux.

A Loir-en-Vallée, peu avant 3 heures du matin, les soldats du feu de Bessé-sur-Braye et de La Chartre-sur-le-Loir ont maîtrisé un incendie qui a brûlé 200 m2 d’herbes au niveau du 38 rue du Val de Braye.


Tonquédec. Julien André fait parler la poudre au château

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La reconstitution historique, ici au château de Tonquédec, une vraie passion pour Julien André.

La reconstitution historique, ici au château de Tonquédec, une vraie passion pour Julien André. (©Le Trégor)

Une fois par mois durant la haute saison, la troupe de reconstitution historique Kalon Klaze monte son campement dans l’enceinte du château médiéval de Tonquédec dans la vallée du Léguer.

Les membres de la compagnie vivent là, le temps d’un week-end, comme au Moyen Âge, devant le public ou en cercle fermé à la nuit tombée. Mais qui se cache derrière l’armure ou sous le chapeau du tireur au canon ?

Julien André, 35 ans, vice-président de la troupe tonquédoise depuis dix ans, est un des acteurs incontournables des week-ends de reconstitution. Petit chapeau pointu sur le sommet du crâne, c’est lui qui fait parler la poudre, au son du canon dans une fumée impressionnante. Un artifice sonore qui fait à coup sûr le délice des visiteurs.

Une période dénigrée

Mais l’agriculteur bio de Pont-Melvez, amateur d’Histoire, ne se borne pas à ce spectacle public pour vivre sa passion du Moyen-Âge. Sa quête l’amène à peaufiner ses connaissances en permanence dans les pages de livres ou sur le net.

« C’est une période qui a été beaucoup dénigrée, pour en valoriser d’autres. Mais en étudiant le Moyen-Âge, on peut apprendre beaucoup sur la politique d’aujourd’hui.

C’est l’époque de l’apparition du système démocratique sur le modèle des cantons, des avancées sur le droit des femmes, ou encore d’une grande tolérance à l’homosexualité ».

Pas si rustique que cela l’esprit des gens du Moyen-Âge !

En tout cas, Julien, lui a commencé à tremper dans le ruisseau moyenâgeux dès l’adolescence, au sein d’une association de maquettistes qui fabriquaient des figurines de jeu médiéval. « Certains adhérents étaient aussi membres d’associations de reconstitution médiévale et c’est comme ça que je me suis retrouvée à 17 ans sur mon premier champ de bataille ! ».

De toute l’Europe

Voilà qui titille son esprit guerrier. Plus tard, la découverte de la troupe tonquédoise qui dispose d’un château comme terrain de jeu finit d’assouvir sa passion. Ça colle tout de suite entre Julien et Kalon Kleze, et l’ancien tailleur de pierre pour les Monuments historiques est comme un poisson dans l’eau dans l’enceinte des ruines du château des Coëtmen.

Le lieu idéal pour les week-ends de rencontre avec le public mais aussi pour les rassemblements de troupes en « off » une ou deux fois dans l’année. « Certains groupes traversent toute l’Europe pour participer à ce type de rassemblement.

À Tonquédec, en mars, on a accueilli des troupes d’Angleterre, de Pologne, de Russie, entre autres durant quelques jours ».

Le temps d'un week-end, le passionné d'Histoire fait parler la poudre des canons à Tonquédec

Le temps d’un week-end, le passionné d’Histoire fait parler la poudre des canons à Tonquédec (©Le Trégor)

Pour le moment, et après les travaux de l’hiver dans le château, c’est la saison estivale qui occupe les membres de Kalon Kleze. Elle a déjà proposé deux week-ends de reconstitution au public au printemps. Et remontera les tentes de son camp à nouveau en septembre pour les journées du patrimoine.

Avec pour objectif de faire découvrir la vie quotidienne de la fin du XVe siècle au travers des métiers d’alors, de la cuisine, des combats ou de l’habillement. « Durant deux jours, on est loin de soi-même, on abandonne les contingences du quotidien. C’est un autre monde. Et on est une bonne bande de potes, alors on se marre bien aussi ! »

Pascale Le Roux

Le château est ouvert au public tous les jours de 10 h à 18 h.

Faire décoller des Rafale, l'incroyable quotidien de Mélanie à bord du Charles de Gaulle

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Mélanie, 21 ans, a notamment été  matelot de piste et de pont d'envol sur le porte-avions Charles de Gaulle.

Mélanie, 21 ans, a été formée pour devenir matelot de piste et de pont d’envol à bord du porte-avions Charles de Gaulle. (©Lisa Bessodes / Marine Nationale)

Dans son métier, la moindre erreur se chiffre à plusieurs millions d’euros. Qu’importe la jeunesse, Mélanie venait tout juste d’avoir 18 ans lorsqu’elle est montée, pour la première fois, à bord du porte-avions Charles de Gaulle comme matelot de piste et de pont d’envol.

Son métier ? Faire décoller, atterrir et stationner des Rafale… Rien de moins.

Lire aussi : Robots, drones… La coopération militaire européenne à l’honneur au défilé du 14 juillet

« C’est très intense, il n’y a pas de jour de repos »

« Tout se joue au millimètre près », explique la jeune militaire.

Si le Rafale recule un peu trop, il tombe à l’eau ! Tout peut aller très vite en mer, cela bouge, l’espace est restreint, les ailes des avions peuvent se télescoper… Une confiance doit s’instaurer entre le pilote et le matelot. Si les avions peuvent décoller tous les jours, c’est aussi grâce à nous.

Le Charles de Gaulle est l’unique porte-avions de la Marine Nationale. Dans le cadre des opérations extérieures, l’équipage est mobilisé en mer pendant une période allant de quatre à six mois, sept jours sur sept et 24 heures sur 24.

« C’est très intense, il n’y a pas de jour de repos », souligne Mélanie, qui a pris l’habitude de fêter ses anniversaires en mer. 

Lire aussi : Défilé, concerts, feu d’artifice… Le programme des festivités du 14-Juillet à Paris

Aux quatre coins du monde

On dit que les voyages forment la jeunesse ? Dans ce cas, la Marine Nationale a particulièrement bien formé Mélanie. Cette dernière a déjà voyagé aux quatre coins du globe, de l’Afrique au Moyen-Orient, en passant par l’Europe du Sud.

Lors des escales, entre deux missions, j’ai eu l’opportunité de passer plusieurs jours à Dubaï, Abou Dabi, Djibouti

Si Mélanie a longtemps été la benjamine du Charles de Gaulle, elle est loin –  contrairement aux idées reçues – d’être la seule femme à bord du porte-avions : « C’est le bateau le plus féminisé de la Marine Nationale ! assure-t-elle. Les femmes représentent environ 10 % des effectifs, dont plusieurs avec déjà pas mal d’années d’expérience. Entre femmes, on se sert les coudes.

C’est un énorme atout lorsque l’on débarque pour la première fois sur ce bateau gigantesque. Le Charles de Gaulle me fait penser à une petite ville flottante qu’environ 1500 personnes font fonctionner.

Le porte-avions Charles de Gaulle, en opération.

Le porte-avions Charles de Gaulle, en opération. (©Marine Nationale)

A-t-elle déjà craint pour sa vie ? 

Cette « petite ville flottante » traverse toutes les zones de conflit. De quoi craindre pour sa vie ? Avec un certain naturel, Mélanie répond par la négative :

Je me sens plus en sécurité à bord du Charles de Gaulle que sur terre, dans la vie de tous les jours. Le porte-avions est toujours accompagné par un sous-marin et plusieurs frégates. Un avion Hawkeye assure par ailleurs la surveillance aérienne en permanence. 

Originaire de Toulouse

La jeune Toulousaine partage aujourd’hui son expérience afin d’encourager les jeunes, en particulier les filles, à suivre son chemin. « À Toulouse, on ne pense pas instinctivement à la Marine », souligne-t-elle. « Ce n’est pas comme à Brest ou à Toulon. Mon père est un ancien marin. Chez nous, il y avait toujours un pompon bien visible à la maison qui rappelait l’engagement de mon père dans l’armée ». 

Longtemps en échec scolaire, Mélanie souhaite aussi montrer qu’une autre voie est possible :

À mes 16 ans, j’étais un peu perdue dans la vie, je ne savais pas trop ce que je voulais faire plus tard. J’ai eu le déclic en regardant un reportage télé sur l’école des Mousses.

Mélanie a le grade de quartier-maître.

Mélanie a le grade de quartier-maître. (©Lisa Bessodes / Marine Nationale)

Elle rejoint le Charles de Gaulle à 18 ans

La lycéenne pousse alors la porte du Centre d’Information et de recrutement des forces armées (Cirfa) de la Marine, implanté dans la Ville rose, et demande à intégrer l’école des Mousses (lire encadré). C’était en 2016. Au terme d’une formation de 10 mois, Mélanie choisit le métier de matelot de piste et de pont d’envol dans l’aéronautique navale.

Lire aussi : Portrait. Originaire de Mayenne, Dylan a intégré l’école des mousses

Mélanie n’a que 17 ans quand elle prend la direction de la Base d’aéronautique navale d’Hyères, près de Toulon (Var). On connaît la suite… Mélanie apprend le métier sur des porte-hélicoptères amphibie (PHA) avant de rejoindre le Charles de Gaulle, à 18 ans à peine.

Blessée en opération

Récemment blessée en opération, Mélanie sait qu’elle ne pourra plus remonter à bord du Charles de Gaulle. Celle qui avait fièrement défilé sur les Champs-Élysées avec l’école des Mousses, en 2015, doit aujourd’hui quitter l’armée. Elle n’est plus apte pour le métier.

Malgré tout, la Toulousaine garde de très bons souvenirs de ses années en mer. Des souvenirs qu’elle partage justement aux jeunes du Centre d’Information et de recrutement des forces armées de la Marine. Si sa reconversion dans le civil se fait avec regrets, Mélanie reste positive :

Mon parcours est la preuve que l’on peut réussir, même sans le bac. Je ne suis pas inquiète pour le futur. La Marine délivre des diplômes qui me permettront de rebondir dans le civil.

Nec plus ultra, Mélanie a aussi rencontré son compagnon… dans l’armée ! L’histoire dure toujours : ils vivent désormais ensemble à Marmande, dans le Lot-et-Garonne. « La preuve qu’il est possible de concilier vie personnelle et vie professionnelle au sein l’armée », conclut, avec humour, la jeune femme.

Sur l’année scolaire 2018/2019, la Marine a recruté et formé 186 mousses.

Sur l’année scolaire 2018/2019, la Marine a recruté et formé 186 mousses. (©Marine Nationale)

Sur l’année scolaire 2018-2019, la Marine a formé 186 jeunes à l’école des Mousses
L’école des Mousses est une école d’apprentissage qui dispense une formation militaire, maritime en s’appuyant sur des compétences académiques sur une durée de 10 mois. Ce parcours s’adresse à des garçons et filles, âgés de 16 à 17 ans, sans condition de diplôme autre que d’avoir suivi une classe de 3e, qui souhaitent devenir marins et acquérir rapidement des compétences et un métier dans la Marine nationale.
À la fin de leur formation, les jeunes se voient attribuer, sauf échec, le brevet élémentaire de mousse et peuvent signer un contrat de quatre ans dans la marine nationale.  Sur l’année scolaire 2018/2019, la marine a recruté et formé 186 mousses à Brest et à Cherbourg (149 garçons et 37 filles).
Neuf métiers sont ouverts à l’issue de la formation : Fusilier marin, Opérations – systèmes de combat et systèmes informatiques et communication, machine, navigation, pont, maintenance aéronautique, Pont d’envol, restauration.

Tennis : Un ancien vainqueur de Roland-Garros à Pourville-sur-Mer

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Deuxième victoire consécutive pour l'Argentin Gabriel Alejandro Hidalgo

Deuxième victoire consécutive pour l’Argentin Gabriel Alejandro Hidalgo (©Les Informations Dieppoises)

C’est l’un des rendez-vous attendus des amateurs de tennis de Dieppe et de la région.

L’Open du Tout va Bien, proposé par le club de Dieppe-tennis sur les courts de Pourville-sur-Mer (Hautot-sur-Mer), a encore tenu ses promesses.

Il y avait la quantité et la qualité si bien que la compétition a été d’u  niveau particulièrement relevé.

Lire aussi : Le tennis de table en plein essor à Offranville

Les demi-finales ont vu la présence d’un Mexicain et de trois Argentins ; c’est d’ailleurs l’un d’eux Gabriel Alejandro Hidalgo qui s’est adjugé pour le tournoi pour la deuxième année consécutive.

Cependant l’attraction du tournoi est venue du côté du perdant de cette finale. 

En effet, finaliste de cet open pourvillais, Agustin Velotti n’est pas le premier joueur venu.

Roland Garros chez les juniors en 2010

S’il est sorti un peu des radars du plus haut niveau argentin, Agustin Velotti (27 ans) a longtemps été considéré comme l’un des meilleurs espoirs du tennis en Amérique du Sud.

Agustin Velotti a remporté Roland Garros chez les juniors en 2010.

Agustin Velotti a remporté Roland Garros chez les juniors en 2010.

Lorsqu’il avait 18 ans, il a ainsi remporté tout simplement l’Open de Roland Garros chez les juniors face à Andrea Collarini.

Cette même année 2010, il était finaliste du même Open de Roland Garros en double !

Ensuite, même s’il a été classé jusque 166e joueur mondial, Agustin Velotti n’est pas parvenu à confirmer tout son potentiel au plus haut niveau.

Il a toutefois obtenu de belles victoires sur les tournois challengers (ouverts aux professionnels), par deux fois au Brésil, à Rio de Janeiro en 2013 et à Curitiba en 2016.

L’histoire retiendra qu’il a été battu en finale à Pourville.

Cherbourg-en-Cotentin : un spectacle pour découvrir le château des Ravalet

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Tout au long de la balade, les acteurs de la Cie À fleur de mots nous font découvrir les différentes parties du château.

Tout au long de la balade, les acteurs de la Cie À fleur de mots nous font découvrir les différentes parties du château. (©La Presse de la Manche)

Organisées depuis le début de l’été par la compagnie À fleur de mots, les balades théâtralisées du château des Ravalet sont l’occasion de découvrir l’histoire passionnante qui se cache derrière ce célèbre monument du Cotentin.

Ces balades sont orchestrées par trois comédiens, qui jouent à eux trois plus de 15 personnages. « Une vraie performance », explique Dominique, une des trois comédiennes. « Cela sollicite en effet une certaine coordination et de la rapidité, car nous devons très souvent changer de costume. »

Lire aussi : Cherbourg : découvrez le travail traditionnel des artisans et artistes au château des Ravalet

Inspiré de l’histoire du château

La balade commence devant l’immense devanture du château des Ravalet. D’abord présents à l’intérieur de la bâtisse, les acteurs sortent un à un et se donnent la réplique.

Au cours d’un spectacle qui mêle danse, chant et théâtre, le spectateur suit les pas de Marguerite de Ravalet et de son frère Julien, sujets à un amour fraternel que l’on soupçonne rapidement être en réalité un amour platonique, mais interdit.

Inspirée de l’histoire vraie de la famille de Ravalet, cette balade nous emmène à travers plusieurs recoins du château. On compte environ une dizaine de tableaux : plusieurs façades du monument, puis le jardin, le parc ou encore la forêt.

Lire aussi : Grande première avec un Salon des métiers d’art au château des Ravalet

Des spectateurs conquis

Pas avares en termes d’interactions avec le public, les acteurs ont un jeu plutôt convaincant, et on ne se laisse pas trop perturber par le fait que le même acteur puisse interpréter plusieurs personnages.

Après une heure, commence la deuxième partie de la balade, où la même troupe conte cette fois l’histoire d’un groupe de lavandières confrontées au fléau de la contrebande, très présente jadis dans les environs du château, du fait de la proximité des îles Anglo-Normandes.

Dans le public, les spectateurs semblaient conquis. L’un d’eux témoigne : 

Le spectacle sait mettre en valeur le lieu. Ce qui est agréable, c’est que c’est à la fois une visite culturelle, historique, mais aussi ludique, confie un spectateur venu en famille. D’ailleurs, je crois que les enfants ont aussi été captivés. 

Lire aussi : Cherbourg : la nouvelle aire de jeux pour enfants au château des Ravalet se met en place

Quelques moments forts de la 1ère de l'été au Ravalet, avec les Lavandières face à un public conquis.😀 Cela promet une belle saison à venir. Prochain rendez-vous le jeudi 11 juillet.

Publiée par Compagnie A fleur de mots sur Samedi 6 juillet 2019

 

Agenda : d’autres balades sont programmées tout au long de l’été, la prochaine aura lieu le jeudi 18 juillet.
Balades théâtralisées de la Cie À fleur de mots au château des Ravalet. Tarifs : 8 € par adulte ; 4 € par enfant. Renseignements au 06 10 68 67 63 ou sur la page Facebook d’À fleur de mots.

Jacky Léglise, une vie au service des monuments historiques d'Évreux

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Jacky Léglise, son éternel bonnet rouge sur la tête, devant le chantier de la place Sepmanville.

Jacky Léglise, son éternel bonnet rouge sur la tête, devant le chantier de la place Sepmanville.

Sur le chantier de la place Sepmanville, il est très vite reconnaissable avec son chapeau rouge sur la tête, qu’il ne quitte jamais, et son sourire au coin des lèvres. Jacky Léglise, 61 ans, porte bien son nom, lui qui rénove les monuments historiques depuis 33 ans, et qui les magnifie pour leur rendre leur éclat d’antan.

L’amour des vieilles pierres

Pourtant, à l’origine, il n’était pas prédestiné à une carrière de chef de chantier au service des monuments historiques. Originaire de Haute-Savoie, il a passé un DUT électronique avant de travailler trois ans dans le secteur médical.

Je voulais devenir éducateur mais je n’ai pas réussi. En parallèle, je me suis pris de passion pour les vieilles pierres, et notamment pour l’art cistercien », raconte Jacky Léglise.

Cet amour des vieilles pierres lui est venu alors qu’il restaurait un bâtiment en pisé dans les monts du Lyonnais.

« La façade harmonieuse et élégante de la cathédrale »

Il se souvient du jour exact où il est arrivé dans la capitale de l’Eure, le 6 janvier 1986. Un de ses souvenirs les plus mémorables reste la rénovation de la cathédrale entamée en 2009, un chantier titanesque sur lequel il va rester durant dix ans.

J’avais cette chance incroyable d’admirer tous les jours cette lumière qui change selon les saisons, la richesse du bâtiment, tous ces détails que les passants ne peuvent voir ».

Il se remémore ces moments avec des éclats dans les yeux, en évoquant une des plus belles cathédrales gothiques avec « cette façade harmonieuse et élégante ».

La cathédrale d'Évreux, dont la rénovation s'est achevée en 2017, a retrouvé son éclat d'antan

La cathédrale d’Évreux, dont la rénovation s’est achevée en 2017, a retrouvé son éclat d’antan (©A.G./Archives Eureinfos/La Dépêche)

Il a cette même passion lorsqu’il parle des petites églises sur lesquelles il a travaillé.

« Que ce soit une cathédrale ou une vieille église de campagne, les deux ont autant d’importance ». Il ajoute : « Il y a bien sûr toujours des difficultés, des choses délicates à appréhender, mais si on n’est pas capable de les surmonter, alors on arrête et on fait autre chose ».

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Le respect des anciens

De ses débuts à aujourd’hui, il a su évoluer, acquérir de nouvelles techniques et enrichir son expérience au contact des architectes des monuments historiques et des chefs de chantier qui lui ont appris les richesses de ce métier et surtout à avoir un regard précis sur le bâtiment. Il se plaît à répéter :

Il faut toujours être à la hauteur de nos anciens ».

Les anciens, ce sont les bâtisseurs de cathédrales. « Ils possédaient une vision précise. J’ai beaucoup de respect pour les anciens. C’est une fierté de savoir rendre l’esthétisme d’antan d’un monument », souligne ce passionné. « Il faut de l’humilité devant un bâtiment. Il faut réussir à l’apprivoiser mais c’est toujours lui qui domine ».

Un nouveau défi à chaque chantier

Il se dit en permanence dans le doute malgré un nombre de chantiers impressionnant à son actif : la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux, le Lycée Corneille d’Évreux, la fontaine sur la place de la mairie, le Pavillon fleuri tout en briques et plâtre, « mais nous avons su lui redonner tout son cachet » et dernièrement le théâtre Legendre.

Chaque nouveau chantier, Jacky Léglise le prend comme un défi. Celui de la place Sepmanville n’échappe pas à la règle.

« C’est un chantier fabuleux. C’est le mariage entre l’ancien et le moderne. Notre rôle est de représenter ce qu’il y avait au XVe siècle : un pont-levis, des murs élevés, des batardeaux… ».

Il travaille en coordination avec les tailleurs de pierre, les archéologues, les artisans, avec les matériaux d’autrefois « pour avoir le rendu de l’époque, à la manière des anciens ».

Redonner une âme au bâtiment

A-t-il déjà pensé à travailler dans une autre région ? « À Évreux, on a tout ce qu’il faut ici, répond-il. On a des édifices de qualité, on travaille avec des bons matériaux ».

Son matériau fétiche reste la pierre de Vernon, une pierre qu’il qualifie de « beauté » capable de donner de l’éclat à un bâtiment. « Les anciens utilisaient généralement les pierres qu’ils avaient à proximité. La plupart des édifices de la région ont été construits avec cette pierre ».

C’est aussi cette pierre que son entreprise TERH Monuments Historiques, basée à Vernon, continue d’extraire. « La difficulté n’est pas tant dans la technique mais de redonner au bâtiment une vie et surtout une âme ».

La reconnaissance de son métier

La ville d’Évreux a décidé de lui remettre la médaille de la Ville, lundi prochain, en présence de sa femme et de ses trois enfants. Un geste qui lui va droit au cœur. « C’est pour moi une fierté, une reconnaissance de mon travail », avoue-t-il. « Lorsqu’on parle de monuments historiques, on pense généralement aux tailleurs de pierres, aux ferronniers, aux sculpteurs mais jamais aux maçons. C’est pourtant lui qui a la charge de reconstituer toutes ces pièces pour en faire un ensemble harmonieux et élégant », une sorte de chef d’orchestre.

À travers cette médaille, c’est la reconnaissance de ce métier qui est mis en avant. Si à travers moi, le métier de maçon peut être valorisé, alors tant mieux ».

Il ne compte pas s’arrêter là. La retraite, ce n’est pas encore pour lui, « je m’arrêterai à 65 ans ». En attendant, il poursuit son chemin. Après la place Sepmanville qui va se finir pour lui en septembre prochain, il enchaîne avec un nouveau chantier aux Andelys.

 

Valérie Dobigny

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